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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n'avez pas cru à sa parole

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Matthieu 21,28-32.


En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple :
« Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”
Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450)
évêque de Ravenne, docteur de l'Église

Sermon 167 ; CPL 227, PL 52, 636 (in L'évangile selon Matthieu commenté par les Pères; coll. PdF n°30; trad. B. Landry; Éd. DDB 1985; DDB 1985, p. 34 rev.)
 

« Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n'avez pas cru à sa parole »


Jean Baptiste enseigne en paroles et en actes. Vrai maître, il montre par son exemple ce qu'affirme son langage. Le savoir fait le maître, mais c'est la conduite qui confère l'autorité. (...) Enseigner par les actes est la seule règle de celui qui veut instruire. L'instruction par les paroles, c'est le savoir ; mais quand elle passe dans les actes, c'est la vertu. Est donc authentique le savoir joint à la vertu : c'est elle, elle seule qui est divine et non humaine. (...)

            « En ces jours-là, survient Jean le Baptiste, proclamant dans le désert de Judée : ‘Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche’ » (Mt 3,1-2). « Convertissez-vous. » Pourquoi ne dit-il pas plutôt : « Réjouissez-vous » ? « Réjouissez-vous plutôt, parce que les réalités humaines cèdent la place aux réalités divines, les terrestres aux célestes, les temporaires aux éternelles, le mal au bien, l'incertitude à la sécurité, le chagrin au bonheur, les réalités périssables à celles qui demeureront toujours.  Le Royaume des cieux est tout proche. Convertissez-vous. » Que ta conduite de converti soit évidente. Toi qui as préféré l'humain au divin, qui as voulu être esclave du monde plutôt que vainqueur du monde avec le Seigneur du monde, convertis-toi. Toi qui as fui la liberté que les vertus t'auraient procurée parce que tu as voulu subir le joug du péché, convertis-toi ; convertis-toi vraiment, toi qui, par peur de posséder la Vie, t'es livré à la mort.

 

Méditation du père Gabriel

Car dans cette parabole des deux fils, Jésus montre toute sa hardiesse. Il fallait l'indépendance du Christ pour oser comparer les “purs”, les “lavés sept fois le jour”, aux êtres regardés comme les plus abjects de la nation : publicains et pécheresses publiques.

Les deux fils

Ses ennemis sont furieux de son autorité. Et le voilà qui vient les narguer jusque dans le Temple !... Ils le mettent en devoir d'attaquer :

"Par quelle autorité fais-tu cela ? et qui t'a donné cette autorité ?"

Jésus ne répond pas brutalement ni insolemment, mais leur conte deux histoires : Captivés par son récit, ils ne se reconnaissent, avec rage, que trop tard. Car le "Fils" qui dit le "oui" vide de la tradition, ce sont eux ; le "Fils" qui dit le "non" du péché, mais se convertit, ce sont les publicains et les prostituées.

"Un homme avait deux enfants. Et allant trouver le premier, il lui dit : Mon enfant, va aujourd'hui travailler à ma vigne. Il répondit : Je ne veux pas. Après, il se repentit. Et il y alla. Allant trouver le second, il lui dit la même chose. Celui-ci répondit :Moi, oh ! oui, Seigneur. Et il n'y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté de son Père ? Ils disent : Le premier"

Jésus veut-il captiver son auditoire ? S'en rendre maître, lui faire tirer les conclusions que, deux minutes auparavant, il refusait d'admettre ? Alors, Il leur parle en paraboles. L'histoire est si bien menée, si vivement conduite, que tous, amis et ennemis, sont pris. A tel point que Jésus les conduit là où Il veut.

C'est bien le cas aujourd'hui : les princes des prêtres qui viennent de refuser de parler de Jean et de sa mission se voient obligés d'y revenir, pris au piège par l'histoire si bien narrée du père de famille et de ses deux fils, qu'ils ont trop bien écoutée.

Car dans cette parabole des deux fils, Jésus montre toute sa hardiesse. Il fallait l'indépendance du Christ pour oser comparer les "purs", les "lavés sept fois le jour", aux êtres regardés comme les plus abjects de la nation : publicains et pécheresses publiques.

Bien plus, non seulement les comparer, mais les placer en dessous de ceux-ci, pour n'avoir pas écouter ce demi fou du désert, qui déjà demandait comme aujourd'hui le Prophète de Galilée, autre chose qu'une lessive extérieure, mais bien de faire de dignes fruits de pénitence.

"Car Jean est venu à vous dans la voie de la justice et vous n'avez pas cru en lui, tandis que les publicains et les courtisanes ont cru en lui ; ce que voyant, vous n'avez même pas voulu, plus tard, vous repentir et croire en lui"

S'attaquer ouvertement aux gens en place est toujours une aventure périlleuse. Dans cette anecdote, Jésus nous livre sa conception de la liberté et la manière dont nous en usons. Les voies de Dieu sont claires et ne nous échappent pas, mais même ses ordres ne sont que des propositions.

"Mon enfant, va aujourd'hui travailler à ma vigne".

La liberté chrétienne nous propose des choix que nous savons fort bien refuser ou accepter. Nous sommes, tantôt le fils aîné, tantôt le cadet, tantôt dans le camp des publicains, tantôt dans celui des pharisiens.

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

Saint Jean de la Croix

« Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m’as donné en partage, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. »

« Consacre les par la vérité : ta parole est vérité.

De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me consacre moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, consacrés par la vérité." Pour fêter Saint Jean de la Croix, l’Eglise nous donne à méditer la dernière partie de la prière de Jésus pour l’unité. Jésus prie pour que le Père le glorifie en cette « Heure » où s’achève sa mission. Il prie pour ceux que le Père lui a donnés et qui viennent de partager son dernier repas. En priant pour les disciples qui l’entourent en ce dernier soir de sa vie d’homme libre, Jésus prie pour les futurs chrétiens. Il se tourne ensuite vers les générations futures, vers tous ceux qui recevront la Bonne Nouvelle et croiront en lui. Jésus fait jaillir la source de la Vie dans notre cœur. Cette source est enfouie sous des épaisseurs de haine et de mal. Jésus a tenu bon, il a vaincu tous les obstacles de l’Amour : trahison, reniement, rejet. En Jésus ressuscité, l’humanité est remise debout, elle peut être consacrée au service de Dieu. Jésus prévoit déjà le succès de la mission des premiers disciples envoyés dans le monde. Ils sont l’image de ce que devront être les croyants de toutes les générations. « Pour eux je me consacre moi-même, » dit Jésus. Sa Croix est l’expression visible de la victoire de l’Amour pour le Père, pour notre salut. L’œuvre de Jean de la Croix chante cette Victoire.

« Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi. » Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes un : moi en eux, et toi en moi. Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde saura que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé." C’est le point culminant de l’unité nouvelle demandée par Jésus pour nous : que puisse nous être partagée et communiquée, ainsi qu’à tous les croyants, la gloire que Jésus a en commun avec le Père depuis l’origine. Les deux dimensions de la croix sont dessinées : la verticale avec l’amour de Dieu manifesté dans notre vie par Jésus, et l’horizontale qui manifeste l’Esprit Saint à l’œuvre dans notre vie pour qu’à notre tour nous aimions. "Vous serez jugé sur l’Amour," dit Saint Jean de la Croix. A la fin de notre vie, il ne restera que l’Amour avec lequel nous avons aimé. « Il faut voiler les déficiences et les péchés de nos frères, ne pas les regarder de l’extérieur en premier, mais aimer ces frères envers et contre tout, » dit-il encore. Thérèse de Lisieux, fille de Jean de la Croix, découvrant que Dieu l’aime tendrement, établit sa demeure dans l’Amour avec une assurance absolue. Elle se laisse plonger dans l’Amour du Père, et là, elle tient bon, parce qu’elle demeure dans l’amour.

Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant même la création du monde.

Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ils ont reconnu, eux aussi, que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore, pour qu’ils aient en eux l’amour dont tu m’as aimé, et que moi aussi, je sois en eux. » Notre vie, comme celle de Jésus, est dans l’épreuve, il nous faut tenir bon. Nous pouvons le faire en demeurant dans la toute petitesse de son cœur, en nous laissant guider par son Amour infini de Dieu. « Père, dit Jésus, je veux qu’ils voient ma gloire. » Cette gloire, c’est le rayonnement de l’Amour de Dieu, la victoire de l’Amour infini. Jésus ne précise pas le destin du monde qui ne l’accepte pas. Il manifeste sa volonté que les croyants soient dans l’unité avec lui. Là où il est, qu’ils contemplent sa gloire, la gloire que le Père lui a donnée. Une telle unité est un défi pour les croyants qui n’ont pas "connu" Jésus l’envoyé du Père marchant vers le Père sur notre terre. Nous sommes témoins de la gloire de Jésus dans son ministère, dans sa Résurrection. Il nous faut contempler la manifestation définitive de la gloire de Jésus réservée aux croyants. Nous rejoignons Jésus "Maître et Seigneur" là où il se trouve désormais, dans la gloire du Père.

Prière

Nous demandons la grâce de suivre Jésus sur le chemin où Il nous sauve pour entrer dans la victoire de son Amour.

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