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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Sa mère Elisabeth prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean.

Psaume 25(24),4-5ab.8-9.10.14.


 


Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,

car tu es le Dieu qui me sauve.

Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.

Les voies du Seigneur sont amour et vérité
pour qui veille à son alliance et à ses lois.
Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent ;
à ceux-là, il fait connaître son alliance.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,57-66.


Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.

 

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Abbé Miquel MASATS i Roca
(Girona, Espagne)

Homélie


«‘Que sera donc cet enfant?’. Et la main du Seigneur était avec lui»

Aujourd'hui, dans la première lecture nous lisons: «Voici que j'envoie mon messager, et il préparera le chemin devant Moi» (Ml 3,1). La prophétie de Malachie s'accomplit en Jean Baptiste. C'est un des personnages principaux de la liturgie de l'Avent, qui nous invite à nous préparer dans la prière et la pénitence à la venue du Seigneur. Comme la prière collective de la messe d'aujourd'hui: «Accorde-nous tes serviteurs, qui reconnaissons l'approche de la naissance de ton Fils, d'expérimenter la miséricorde du Verbe qui a daigné prendre chair de la Vierge Marie et habiter parmi nous».

La naissance du Précurseur nous parle de la proximité de Noël. Le Seigneur est proche! Préparons-nous!. Quand les prêtres qui vinrent de Jérusalem lui demandèrent qui il était, il répondit: «Je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur» (Jn 1,23).

«Voici que je me tiens à la porte et je frappe: si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec Moi» (Ap 3,20), lit-on dans l'antienne de la communion. Nous devons nous examiner pour voir comment nous sommes en train de nous préparer à recevoir Jésus le jour de Noël: Dieu veut naître surtout dans nos cœurs.

La vie du Précurseur nous enseigne les vertus dont nous avons besoin afin de profiter pleinement de la venue de Jésus, fondamentalement, l'humilité du cœur. Il se reconnaît comme un instrument de Dieu pour accomplir sa vocation, sa mission. Comme le dit Saint Ambroise; «Ne te glorifie pas d'être appelé fils de Dieu —reconnaissons la grâce sans oublier notre nature—; ne t'enorgueillis pas si tu as bien servi, car tu as accompli ton devoir. Le soleil fait son travail, la lune obéit, les anges accomplissent leur mission. L'instrument choisi par le Seigneur pour les gentils dit: ‘Car je suis le moindre des Apôtres, moi qui ne suis pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu’ (1Co 15,9)».

Cherchons uniquement la gloire de Dieu. La vertu de l'humilité nous conditionne à nous préparer dûment pour les fêtes qui approchent.

 

Méditation de l'Evangile du père Gabriel

Dans son chant de reconnaissance, la perspective envisagée par Zacharie est le salut d'Israël, du Peuple, non pas une grâce personnelle. C'est la même note spirituelle que celle de la Vierge Marie dans le chant du Magnificat dont voici les paroles :"Il a secouru Israël son serviteur, pour se souvenir de la miséricorde comme il avait dit à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais

Naissance de Jean-Baptiste

L'épreuve, chez Zacharie, ne supprime pas la joie au moment de la naissance de son fils. Sa reconnaissance explose librement.

"Les amis faisaient des signes au père de l'enfant pour savoir comment il voulait qu'il s'appelât. Et ayant demandé une petite tablette, il écrivit pour dire : Jean est son nom. Et tous de s'étonner. Or, aussitôt, sa bouche s'ouvrit, et sa langue se délia, et parlait, bénissant Dieu."

L'épreuve devient la source de vie de tout le peuple.

Il est d'ailleurs dit de Jean-Baptiste : "Et tous les voisins d'Elisabeth et de Zacharie furent saisis de crainte; et dans toute la montagne de Judée, toutes ces choses étaient l'objet d'entretiens. Et tous ceux qui en avaient entendu parler y prenaient garde en leur coeur, en disant : Que sera cet enfant ? En effet la main du Seigneur était avec lui"

Sa vocation est une prédestination. Elle remonte jusqu'à l'enfant, jusqu'à ses parents. Cette prédestination n'est pas le jeu cruel d'un hasard. Non, Dieu prépare, dans l'amour de tous et un chacun, son Envoyé, pour crier la délivrance à son peuple.

Quelle merveilleuse mission que de partir ainsi en éclaireur, préparer les chemins du Seigneur et de sa venue.

Dans son chant de reconnaissance, la perspective envisagée par Zacharie est le salut d'Israël, du Peuple, non pas une grâce personnelle. C'est la même note spirituelle que celle de la Vierge Marie dans le chant du Magnificat dont voici les paroles :

"Il a secouru Israël son serviteur, pour se souvenir de la miséricorde comme il avait dit à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais"

Et voici celles de Zacharie : "Béni soit le Seigneur, parce qu'Il est venu parmi nous, qu'il a opéré la délivrance de son peuple, et qu'il nous a suscité une puissance de salut, dans la Maison de David son serviteur"

Il est encore dit de Jean-Baptiste : "Or l'enfant croissait et se fortifiait en esprit et il était dans les déserts jusqu'au jour de sa manifestation à Israël".

La croissance importante est celle de l'Esprit, l'Esprit nous rapproche de Dieu et nous assimile à Lui.

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

« Que sera donc cet enfant ? »

Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.

Nous comprenons la joie d’Élisabeth : « Dieu a enlevé ma honte, » disait-elle. La naissance de Jean-Baptiste prépare la Naissance de Jésus. "Voici que je vais vous envoyer Élie le prophète, avant que vienne le jour du Seigneur. Le voilà, il est pareil au feu du fondeur, il est pareil à la lessive des blanchisseurs, et il s’installera pour fondre et purifier. » Tout le voisinage et les amis sont aux aguets ! Alors qu’il officiait au cœur du Temple de Jérusalem, Zacharie reçoit de l’ange Gabriel la promesse d’un enfant à venir, et l’ange précise : "Tu lui donneras le nom de Jean." Mais Zacharie s’est mis à douter et il se retrouva privé de l’usage de la parole. Sa liberté intérieure est respectée, il va se fier à Elisabeth. Nous accueillons Jean Baptiste, le prophète qui vient et qui annonce Jésus. La Beauté de la naissance de Jean le Baptiste annonce la naissance de Jésus. Il nous est bon de rendre grâce pour cette naissance. C’est une joie toute humaine pour les parents de l’enfant avec leur famille et pour le voisinage. Cependant la bonne nouvelle va plus loin, elle nous entraine, elle nous sort de nous-même et nous conduit vers la vie véritable.

« Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. »

Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. Laisser la volonté humaine pour accomplir la volonté de Dieu est une épreuve qui traverse toute vie. Le nom de l’enfant, qui vient d’un souffle intérieur entre Elisabeth et Zacharie, fait rupture. En imposant un Nom nouveau à l’enfant, une liberté surgit, car cela ne se passe pas comme prévu. Ce fils, dont l’énergie et l’influence vont être étonnantes, annonce un monde nouveau. En effet cet enfant annonce un autre enfant, celui de Marie ! Dans la Bible, le nom d’un être le représente tout entier, il est bien plus qu’une simple appellation. Donner un nom à quelqu’un, c’est dire qui il est et plus encore, avoir prise sur lui. C’est donc un choix essentiel. Le Nom de Jean est le mystère qui annonce la naissance d’un Nouvel Amour. Il nous faut réapprendre l’identité la plus profonde de notre être. Que nous devenions ce que nous sommes : l’enfant tendrement aimé de notre Père.

« À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. »

La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. Zacharie et Elisabeth représentent l’histoire passée du Peuple de Dieu et toute la contrée est là ! Aujourd’hui, Dieu fait des choses admirables, il renouvelle toutes choses, « Dieu fait grâce. » Zacharie avec Elisabeth ouvrent une voie nouvelle. Dieu agit, il répond à notre appel véritable. Jean est l’annonce d’une nouvelle naissance pour nous. Nous sommes concernés comme les voisins et les gens de la parenté d’Élisabeth qui apprirent que le Seigneur avait fait preuve envers elle d’une grande compassion. Et ils se réjouirent avec elle ! Nous aussi, nous entrons déjà dans une joie nouvelle. Dans le Christ, nous renaissons à une vie nouvelle. En portant le beau nom de « Chrétien, » nous retrouvons notre identité véritable. Jésus nous fait entrer dans une filiation nouvelle, il fait de nous ce que nous sommes.

Demandons la grâce de nous laisser purifier par cette naissance pour renaitre.

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