Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
28 Janvier 2022
Saint Thomas d'Aquin
Prêtre dominicain, Docteur de l'Église
Tommaso d’Aquino naît en 1225
dans une noble famille napolitaine.
Élevé à l'abbaye bénédictine du Mont-Cassin, Thomas choisit, cependant, à 19 ans, d'entrer chez les Frères prêcheurs. Ce n'est guère du goût de sa famille, qui le fait enlever et enfermer. L'ordre dominicain est un ordre mendiant, fondé quelques années plus tôt, et il n'avait pas bonne presse dans l'aristocratie.
Au bout d'un an, Thomas peut enfin suivre sa vocation. On l'envoie à Paris pour y suivre les cours de la bouillonnante Université. Il a comme professeur saint Albert le Grand. Pour ce dernier, il faut faire confiance à la raison et à l'intelligence de l'homme pour chercher Dieu. Le philosophe le plus approprié à cette recherche est Aristote. Thomas retient la leçon.
Devenu professeur, il s'attelle à un gigantesque travail pour la mettre en œuvre. Connaissant très bien Aristote et ses commentateurs, mais aussi la Bible et la tradition patristique chrétienne, il élabore une pensée originale, qu'il expose dans de multiples ouvrages, dont le plus connu est la « Summa Theologiae» (Somme Théologique).
Comme professeur, il doit aussi soutenir de véhémentes controverses avec des intellectuels chevronnés. Il voyage aussi à la demande des papes. Mais c'est l'étude qui a toute sa faveur : à la possession de « Paris la grande ville », il dit préférer « le texte correct des homélies de saint Jean Chrysostome sur l'évangile de saint Matthieu ».
Il meurt sur la route qui le conduisait au Concile de Lyon, le 7 mars 1274, dans l'abbaye cistercienne de Fossanova (dans la région du Latium).
On célèbre sa mémoire au jour anniversaire du transfert de son corps au couvent des dominicains de Toulouse, les Jacobins, en 1369.
Il est le saint patron de l'Enseignement catholique.
La paix entre les hommes est mieux garantie si chacun se trouve satisfait de ce qui lui appartient. Ce qui convient le mieux à l'homme par rapport aux biens extérieurs, c'est de s'en servir. Sous cet angle, toutefois, l'homme ne doit pas posséder ces biens comme s'ils lui étaient propres, mais comme étant à tous. Il doit donc être disposé à en faire part aux plus pauvres, suivant le conseil de saint Paul.
Saint Thomas - Somme théologique
Saint Joseph Freinademetz
Prêtre de la Société du Verbe Divin
Missionnaire en Chine
Joseph Freinademetz est né le 15 avril 1852 à Oies, un hameau de cinq maisons dans les Alpes dolomitiques au Nord de l'Italie. Joseph reçut le baptême le jour même de sa naissance. Il hérita de sa famille une foi simple mais tenace et une grande capacité de travail.
Pendant que Joseph étudiait la théologie au Séminaire diocésain de Bressanone, il commença à penser sérieusement aux missions étrangères comme un chemin de vie possible. Ordonné prêtre le 25 Juillet 1875, il fut nommé pour la communauté S. Martino di Badia, une paroisse près de chez lui, où très vite il gagna les cœurs des gens. Cependant, l'appel au service missionnaire ne le quittait pas. Seulement deux ans après son ordination, il entra en contact avec le Père Arnold Janssen, fondateur d'une maison missionnaire, que deviendra bientôt officiellement la Société du Verbe Divin.
En août 1878, avec la permission de son Évêque, Joseph entre dans la Maison de Mission à Steyl en Hollande. Le 2 mars 1879, il reçoit sa croix missionnaire et part pour la Chine avec le Père Jean Baptiste Anzer, un autre missionnaire du Verbe Divin. Après un voyage de cinq semaines, ils arrivent à Hongkong où ils restent pour deux ans et se préparant pour l'étape suivante. En 1881, ils partent pour leur nouvelle mission au Sud Shantung, une province de 12 millions d'habitants avec seulement 158 Chrétiens.
Les deux années suivantes furent dures, marquées par des voyages longs et ardus, avec les assauts des bandits, et consacrées spécialement au travail difficile de former les premières communautés chrétiennes. Aussi, à peine qu'une communauté a été formée, une instruction de la part de l'Évêque pouvait lui demander de la quitter pour fonder ailleurs une nouvelle.
Très tôt, Joseph comprendra l'importance des laïcs, en particulier des catéchistes, dans la première évangélisation. Il consacra une grande partie de ses forces à leur formation et prépara un manuel catéchétique en langue chinoise. En même temps, avec Anzer qui devint évêque, il investit un grand effort dans la préparation spirituelle et la formation permanente des prêtres chinois et des missionnaires.
Toute sa vie était tellement caractérisée par l'effort de se faire chinois parmi les chinois, qu'il pouvait écrire à sa famille : « J'aime la Chine et les Chinois. Je ne veux que mourir parmi eux et être enterré au milieu d'eux ».
En 1898, Joseph Freinademetz souffrait de laryngite et il ressentait les premiers symptômes de tuberculose comme conséquence de la surcharge de travail et de beaucoup de privations. Sur l'insistance de l'Évêque et d'autres prêtres, il partit pour quelque temps au Japon pour se reposer, dans l'espoir de retrouver sa santé. Il retourna en Chine quelque peu rétabli, mais pas complètement guéri.
À la fin de 1907, pendant qu'il était Administrateur diocésain pour la sixième fois, il y eut une épidémie de typhus. Joseph, offrant comme bon pasteur sans cesse son assistance, visitait plusieurs communautés jusqu'à en être lui-même infecté.
Il se rendit à Taikia, le siège du diocèse, où il mourut le 28 janvier 1908. Il a été enterré sous la 12e station du Chemin de la Croix et son tombeau deviendra très vite un lieu de pèlerinage pour les chrétiens.
Joseph Freinademetz a su découvrir la grandeur et la beauté de la culture chinoise et aimer profondément le peuple auquel il a été envoyé. Il a consacré sa vie à proclamer l'évangile de l'amour que Dieu a pour tous les peuples, et à incarner cet amour dans la communion des communautés chrétiennes chinoises. Il a appris à ces communautés à s'ouvrir à la solidarité avec tout le peuple chinois. Et il a encouragé beaucoup de chrétiens chinois à devenir missionnaires auprès de leur peuple, comme catéchistes, religieux, religieuses et prêtres. Toute sa vie a été l'expression de ce qu'il avait écrit une fois : « L'amour est le seul langage que tous les peuples comprennent ».
Joseph Freinademetz fut élevé aux honneurs des autels le 9 octobre 1975 par saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) et canonisé le 5 octobre 2003 par saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Saint Ephrem le Syrien
diacre et Docteur de l'Eglise (✝ 373)
fêté le 9 juin au martyrologe romain,
est fêté le 28 janvier dans les Eglises d'Orient.
On appelait ce mystique: "la harpe du Saint-Esprit."
Né à Nisibe dans la province romaine de Mésopotamie, il fut chassé de la maison par son père, païen intolérant, pour ses "fréquentations chrétiennes". Accueilli par l'évêque du lieu dont il devint le fils spirituel selon l'historien saint Grégoire de Tours, il se convertit au christianisme à l'âge de 18 ans.
Ordonné diacre, il voulut le rester par humilité. Il fonda à Nisibe une école théologique de grand rayonnement. Mais à cause de l'invasion perse qui a envahi cette région, il préféra franchir la frontière et s'installer, avec son école, à Edesse dans l'empire romain. Il fut un grand défenseur de la doctrine christologique et trinitaire dans l'Eglise syrienne d'Antioche. Il composa de nombreux ouvrages, commenta toute la Bible, écrit des poèmes qui remplacèrent les chants des fêtes populaires et répondaient aux chansons des hérétiques qui répandaient ainsi leurs thèses erronées.
"Dimanches et fêtes, évoque un compatriote, il se tenait au milieu des vierges et les accompagnait de sa harpe. Toute la ville alors se réunissait autour de lui."
Ses hymnes inaugurèrent la pratique du chant liturgique. Il est d'ailleurs considéré comme l'un des plus grands poètes de langue syriaque.
Autres Fêtes du Jour
Sainte Agathe Lin et ses compagnons, Jérôme Lou et Laurent Ouang, martyrs (✝ 1858)
Vénérable Angiolino Bonetta jeune laïc italien (✝ 1963)
Bienheureux Barthélémy Moine bénédictin camaldule (✝ 1224)
Vénérable Caroline Colchen Carré de Malberg fondatrice des Filles de St.François de Sales (✝ 1891)
Bienheureux Charlemagne Empereur d'Occident (✝ 814)
Saint Émilien de Trevi évêque et martyr (✝ v. 304)
Saint Ephrem de Kiev Fils adoptif du prince Ijislav (✝ 1096)
Saint Ephrem de Novotorjk Fondateur d'un petit monastère sur les bords de la Tversta (✝ 1053)
Bienheureuse Gentile Giusti épouse d'un tailleur de Ravenne (✝ 1530)
Saint Glastien évêque de Kinglassie (✝ 830)
Saint Isaac mystique et évêque de Ninive (VIIe siècle)
Saint Jacques l'Ermite Ermite au pied du Mont-Carmel (VIe siècle)
Saint Jean de Réomé Ermite dans l'Auxois (✝ 539)
Saint Julien de Burgos Evêque de Cuenca (✝ 1207)
Bienheureux Julien Maunoir jésuite missionnaire en Bretagne (✝ 1683)
Saint Louans ermite près de Chinon (VIIe siècle)
Bx Moïse Tovini prêtre italien, professeur puis supérieur au séminaire de Brescia (✝ 1930)
Bienheureuse Olympia (Olga Bida) martyre du régime communiste (✝ 1952)
Saint Pallade l'Anachorète Ermite à quelque distance d'Antioche (IVe siècle)
Bienheureux Richard de Vaucelles abbé cistercien (✝ v. 1160)
Vble Sosio Del Prete prêtre franciscain, fondateur des Petites Servantes du Christ-Roi. (✝ 1952)
Saint Théodose de Totma Higoumène au monastère de Priloutk (✝ 1568)
Saint Thyrse et ses compagnons martyrs en Asie Mineure (✝ 250)