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21 Janvier 2022
À l'aube du 21 janvier 1795, en mer de Frise, se déroule une bataille comme l'Histoire n'en a jamais connu ni avant ni après. Profitant d'un hiver glacial qui a gelé la mer, un escadron de hussards de l'armée française monte à l'assaut de la flotte hollandaise. Combat unique dans les annales. Cette victoire a peu d'incidence sur le déroulement de la première coalition européenne contre la France révolutionnaire. Elle n'en recueille pas moins un grand écho dans l'opinion.
Une « république-soeur » de la France
Le 18 octobre 1794, quelques mois après la bataille de Fleurus qui a une nouvelle fois sauvé la France révolutionnaire de l'invasion, le général Charles Pichegru passe la Meuse, entre en Hollande. En janvier, il prend ses quartiers d'hiver à Amsterdam, capitale des Provinces-Unies, qui s'étaient émancipées deux siècles plus tôt de la tutelle des Habsbourg.
Les troupes françaises sont accueillies en libératrices par les « patriotes », républicains adeptes des Lumières et hostiles au stathouder (gouverneur) Guillaume V d'Orange-Nassau, qu'ils soupçonnent de vouloir établir une monarchie.
Tandis que le stathouder s'enfuit en Angleterre, les Provinces-Unies sont rayées de la carte avec les encouragements de la Convention, l'assemblée révolutionnaire française. Amsterdam devient la capitale d'une « république-soeur » de la France et prend le nom de République batave, d'après une ancienne peuplade germaine.
Bénéfique hiver
La saison s'annonce particulièrement rude : les canaux, fleuves et même le Zuiderzee, la mer intérieure des Pays-Bas, se trouvent pris par les glaces. Le 20 janvier, Pichegru apprend que la flotte hollandaise, en route vers la Grande-Bretagne, est prise dans les glaces, entre le port du Helder et l'île du Texel, dans la province de Frise, à 80 kilomètres au nord d'Amsterdam (le Texel est la première île du chapelet de la Frise).
Il envoie vers elle son avant-garde sous les ordres d'un général batave rallié aux Français, Johan-Willem De Winter (« l'hiver » en néerlandais !).
La troupe prend la ville de Haarlem, cependant qu'un détachement de hussards et de tirailleurs poursuit sa route vers le Helder sous les ordres du commandant Lahure. Il arrive dans la nuit du 20 au 21 janvier 1795 sur les dunes en vue des navires : quelques navires marchands et 14 beaux vaisseaux de ligne, avec un total de 850 canons, inclinés sur le flanc.
À l'aube, les hussards emmitouflent les sabots des chevaux pour ne pas être entendus des marins ; ils prennent chacun un tirailleur en croupe et s'engagent sur la mer gelée. Sommés de se rendre, les marins signent leur reddition le 23 janvier. Un navire anglais qui tentait de s'enfuir en se frayant un chenal dans la glace est arrêté par un détachement de hussards.
La domination de la France sur les anciennes Provinces-Unies est complète.
Le 21 janvier 1948, le Fleurdelisé devient le drapeau officiel du Québec à l'initiative de l'Assemblée Législative de la province (l'actuelle Assemblée Nationale du Québec).
Comme la province canadienne du Québec relève du Commonwealth britannique, ce choix doit être agréé par le roi d'Angleterre. C'est chose faite le 9 mars 1950.
Le drapeau de la « Belle Province » (surnom du Québec) rappelle la monarchie capétienne qui régna sur la France pendant huit siècles. D'ailleurs, ce drapeau aux quatre fleurs de lys est adopté le jour anniversaire de l'exécution du roi Louis XVI.
Les fleurs de lys, emblème de la dynastie, sont apparues au XIIe siècle, sous le règne de Louis VII, époux malheureux d'Aliénor d'Aquitaine. Elles ornaient la bannière d'azur brandie par l'écuyer du roi lors des batailles.
La croix blanche sur fond bleu que l'on voit sur le drapeau du Québec est apparue quant à elle sur les navires français au temps de Jacques Cartier et de François 1er.
L'idée d'un drapeau propre au Québec est née à la Saint-Jean du 24 juin 1848, lorsque les habitants ont défilé avec émotion derrière une bannière qu'aurait brandie Montcalm à sa dernière bataille : le Carillon.
Combinant ces souvenirs, un certain Elphège Filialtrault, curé à Saint-Jude, conçoit la future bannière fleurdelisée le 26 septembre 1902.
Celle-ci est donc adoptée par les députés québécois et, près de trente ans plus tard, en 1977, les Québécois complètent leurs symboles identitaires en faisant de la Saint-Jean (24 juin) leur fête nationale.
Depuis lors, cette journée donne lieu chaque année à de grandes réjouissances sous le signe du Fleurdelisé : défilés, agapes, danses, musique et bien sûr feux d'artifice.