Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
24 Janvier 2022
Évangile de Jésus-Christ
selon saint Marc 3,22-30.
En ce temps-là, les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. »
Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ?
Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir.
Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir.
Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui.
Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison.
Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés.
Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. »
Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Jean Cassien (v. 360-435)
fondateur de monastère à Marseille
Des principautés, XIV ; SC 54 (Conférences VIII-XVII; trad. E. Pichery, éd. du Cerf, 1958 ; p. 22 ; rev.)
Toutes choses seront soumises au Christ
Il existe une raison au nom de principautés et de puissances [des esprits mauvais], dans le fait qu’elles exercent sur des peuples divers la domination et l’empire, ou qu’elles ont sous elles des esprits et des démons de rang inférieur, dont nous apprenons par l’Évangile et de leur propre aveu qu’ils sont légion.
Elles ne peuvent, en effet, être appelés dominations, à moins d’avoir sur qui exercer leur pouvoir, ni davantage puissances ou principautés, s’il n’y a personne sur qui elles puissent revendiquer la prééminence. Le blasphème que l’Évangile nous rapporte des Pharisiens, met bien en lumière cette vérité : « C’est par Béelzébub, prince des démons, disent-ils, qu’il chasse les démons. » (Mt 12, 24) Ailleurs, nous lisons l’appellation de « chef des ténèbres » (Ep 6,12) ; un autre démon est désigné comme « le prince de ce monde » (Jn 14,30).
Cependant, c’est le bienheureux Apôtre qui l’affirme, ces dignités s’évanouiront un jour, lorsque toutes choses seront soumises au Christ, « qu’il remettra le royaume à Dieu son Père, après avoir anéanti toute principauté, toute puissance et toute domination » (1 Cor 15, 24). Ce qui ne peut se faire que si les démons voient soustraire à leur empire ceux sur qui ils exercent en ce siècle leur puissance, leur domination ou principauté.
Méditation de l'Evangile du père Gabriel
L'homme libre a toujours la possibilité de nier l'évidence, de refuser la Lumière de l'Esprit, d'affirmer le contraire de la vérité intérieure qui l'habite, au nom de ses idéologies.
Le péché contre l'Esprit
Jésus remet tous les péchés. Pour Lui, il n'y a pas de péchés irrémissibles, sauf pour ceux qui nient l'évidence et la sainteté même de Dieu. Le Fils de l'homme n'est pas venu pour juger mais pour sauver l'homme. Jésus pardonne les injures qu'on lui adresse. C'est à retenir. Combien de Chrétiens agissent de même ? Car, que de fautes irrémissibles à leurs yeux !
« Quiconque dira une parole contre le Fils de l'homme, cela lui sera remis, mais quiconque en dira une contre l'Esprit Saint, cela ne lui sera remis ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. »
Oui, l'homme libre a toujours la triste possibilité de nier l'évidence, de refuser la Lumière de l'Esprit, de poser lui-même sa propre condamnation par obstination dans le mal. N'est-ce pas là le pire des esclavages ? C'est ce que Jésus appelle le péché contre l'Esprit Saint. Nous avons même la liberté d'affirmer le contraire de la vérité intérieure qui nous habite, au nom de nos idéologies.
Comme toujours, ce n'est pas Dieu qui nous condamne mais notre obstination qui refuse la lumière. D'ailleurs, Jésus explique très bien cela aux versets 33 et 34 du chapitre 12 de Matthieu.
« Ou rendez l'arbre bon et son fruit bon ; ou rendez l'arbre méchant et son fruit méchant : car l'arbre se reconnaît à son fruit ! Race de vipère, comment pourriez-vous dire de bonnes choses étant mauvais ? Car la bouche parle de la surabondance du cœur. L'homme bon tire de bonnes choses de son trésor qui est bon ; et l'homme mauvais tire de mauvaises choses de son trésor qui est mauvais ».
Père Gabriel
Homélie du père Gilbert Adam
Saint François de Sales
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure.
"Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Jésus exulte de joie car l’Esprit Saint sera donné aux tout-petits qui sont le trésor de son Royaume ! Nous aimons cette exultation de Jésus qui chante la joie de l’Amour dont son cœur déborde. C’est dans cette tendresse de Jésus que nous sommes régénérés. Saint François de Sales met en œuvre cette parole quand il nous propose une désappropriation de nous mêmes afin de nous abandonner en toute confiance à la Providence de Dieu pour l’aimer. Notre Père céleste sait de quel Amour nous avons besoin avant tout ! Cet Amour nous sera donné quand nous le lui demanderons. C’est pour obtenir la douceur qui rayonnait sur le visage de Jésus que la parole de Dieu nous est donnée. En cette fête de saint François de Sales nous demandons tout particulièrement à Dieu la grâce de reconnaître notre pauvreté pour avancer dans la confiance vers le Royaume.
« Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Nous voulons nous laisser transformer par le « bouillonnement d’amour » qui se révèle dans la vie de Dieu ! Saint François de Sales nous conseille de contempler Jésus dans la douceur et dans l’humilité de son cœur qui surabonde de charité. Jésus, dans sa Passion et par sa Croix, a reçu toute la violence du monde et ne l’a pas rendue. Il l’a transformée en amour pour nous apprendre à demander la grâce de la douceur et de l’humilité. Nous pouvons alors livrer notre vie au mystère de l’amour infini de Dieu qui se révèle à la croix. C’est le mystère du plus grand amour : Je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. »
Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. Quand nous ne possédons plus rien, quand nous nous mettons à l’école des pauvres qui ne possèdent rien, nous devenons l’enfant bien aimé du Père tout ouvert à son Amour. C’est ainsi que nous entrons dans le mystère de la filiation révélé par le cœur ouvert de Jésus sur la Croix. Notre vocation d’enfant bien aimé du Père est le bon plaisir de Jésus qui exulte de joie parce que personne ne pourra jamais enlever ce lien d’amour qui nous fait l’enfant bien aimé du Père. C’est ensemble, dans ce lien d’amour, que nous bâtissons l’Église de Dieu chacun selon ses dons, dans une vie humble et pauvre. Nous rejoignons la réalité du quotidien de notre vie avec cette pauvreté qui nous révèle le don de l’Amour infini de Dieu.
Prière:
Seigneur Jésus nous te demandons la grâce d’accueillir en nous ta vie pour entrer dans le mystère de la filiation. Amen