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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Jésus délivre Légion Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 5,1-20.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 5,1-20.


En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent sur l’autre rive, de l’autre côté de la mer de Galilée, dans le pays des Géraséniens.
Comme Jésus sortait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit impur s’avança depuis les tombes à sa rencontre ;
il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ;
en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser.
Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres.
Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui
et cria d’une voix forte : « Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu Très-Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas ! »
Jésus lui disait en effet : « Esprit impur, sors de cet homme ! »
Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L’homme lui dit : « Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup. »
Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays.
Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture.
Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus : « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. »
Il le leur permit. Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils se noyaient dans la mer.
Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé.
Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et revenu à la raison, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte.
Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé et ce qui était arrivé aux porcs.
Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire.
Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui.
Il n’y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. »
Alors l’homme s’en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l’admiration.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997)
fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité

No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p.26)
« Le possédé suppliait Jésus de pouvoir être avec lui... Mais il lui dit :

‘Rentre auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi’ »


Nous sommes appelés à aimer le monde. Et Dieu a tellement aimé le monde qu'il lui a donné Jésus (Jn 3,16). Aujourd'hui, il aime tellement le monde qu'il nous donne au monde, toi et moi, pour que nous soyons son amour, sa compassion et sa présence par une vie de prière, de sacrifices, d'abandon. La réponse que Dieu attend de toi est que tu deviennes contemplatif, que tu sois contemplatif.

            Prenons Jésus au mot, et soyons des contemplatifs au cœur du monde car, si nous avons la foi, nous sommes en sa présence perpétuelle. Par la contemplation, l'âme puise directement dans le cœur de Dieu les grâces que la vie active a la charge de distribuer. Nos existences doivent être liées au Christ vivant qui est en nous. Si nous ne vivons pas en présence de Dieu, nous ne pouvons pas persévérer.

            Qu'est-ce que la contemplation ? Vivre la vie de Jésus. C'est ainsi que je la comprends. Aimer Jésus, vivre sa vie au sein de la nôtre, vivre la nôtre au sein de la sienne... La contemplation ne revient pas à s'enfermer dans un cabinet obscur, mais à permettre à Jésus de vivre sa Passion, son amour, son humilité en nous, de prier avec nous, d'être avec nous, et de sanctifier à travers nous. Notre vie et notre contemplation sont une. Ce n'est pas là une question de faire mais d'être. Il s'agit en fait de la pleine jouissance de notre esprit par l'Esprit Saint qui insuffle en nous la plénitude de Dieu et nous envoie dans toute la création comme son message personnel d'amour (Mc 16,15).

 

Méditation de l'évangile du père Gabriel

Jésus libère cet homme, s'en fait un ami, et l'envoie annoncer le règne de Dieu en pays païen, dans la Décapole : « L'homme de qui étaient sortis les démons lui avait demandé la faveur d'être avec Lui. Mais Il le congédia, disant : Retourne dans ta maison, et raconte tout ce que Dieu a fait pour toi »

Jésus libère l'homme en chassant les démons

Méditation de l'évangile du lundi 31 janvier
Dans le texte de Matthieu, au sujet des possédés de Gérasa, on peut noter qu'il s'agit de deux possédés, alors que Marc et Luc ne parlent que d'un seul.

Les démons connaissent fort bien l'identité de Jésus et le craignent :« Qu'y a-t-il de commun entre Toi et nous, Jésus, Fils de David ? » Ils savent qu'avec sa venue leur pouvoir s'effondre :« Tu es venu avant le temps, nous tourmenter » Et ils crient :« et voici qu'ils se mirent à crier »

Nous aurions bien tort de craindre le démon, car il ne peut rien devant le " Fort ", Jésus, venu le chasser ! D'ailleurs les démons, par la voix des deux possédés, le supplient de les envoyer dans les porcs qui paissent sur les collines. Devant Lui, leurs attitudes sont des plus soumises :« Les démons lui demandèrent donc : s'Il les chassait de ces hommes, de les envoyer dans le troupeau de porcs. »

Et Jésus leur commanda comme à des chiens : « Et Il leur dit : Allez.» Dans l'Évangile de Marc le pouvoir du démon à l'égard des possédés semble immense. Mais il ne l'emploie pas pour calmer, comme le Christ, mais pour troubler :« Et sans cesse, le jour et la nuit, il était parmi les tombeaux et sur les montagnes, criant et se meurtrissant avec des pierres »

Dans leur manière de parler, Jésus et le démon manifestent leurs positions respectives. Le démon parle humblement, en sujet apeuré : "Je t'adjure par Dieu, ne me tourmente pas."    Jésus, Lui, commande :« Sors de cet homme, esprit impur »
Jésus, par rapport au démon, a changé le monde. Car le « fort » jusqu'à ce jour, se sent désormais en difficulté. Il a trouvé son Maître : « Le Fort. » Il a peur, il rampe, il rampe comme un chien devant Jésus.

Il nous est bon de le savoir. Jésus lui demande son nom pour nous montrer cette force innombrable engagée contre le Règne de Dieu. Á nous aussi de nous en souvenir :« Et Jésus lui demanda : Quel est ton nom ? Et il lui répondit : Légion est mon nom car nous sommes beaucoup »

Alors pourquoi nous troubler devant le démon ? S'il n'est qu'une chimère, les chimères ne sont pas bien à craindre. S'il est une réalité, comme pour ce pauvre homme de Gérasa, Jésus est le Fort venu ruiner son royaume. Car le démon connaît la véritable identité de l'Envoyé de Dieu et le craint : « Qu'y a-t-il entre moi et toi Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ? Je t'en prie, ne me tourmente pas. Car il ordonnait à l'esprit impur de sortir de cet homme »

Jésus libère cet homme, s'en fait un ami, et l'envoie annoncer le règne de Dieu en pays païen, dans la Décapole : « L'homme de qui étaient sortis les démons lui avait demandé la faveur d'être avec Lui. Mais Il le congédia, disant : Retourne dans ta maison, et raconte tout ce que Dieu a fait pour toi »

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

Saint Jean Bosco

 Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.

« Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. »

 

Cette petite scène de Jésus qui accueille les enfants est vivante et rafraîchissante. Nous contemplons Jésus accueillant les enfants que l’amour de leur maman amène jusqu’à lui. Il les embrasse, les bénit et leur impose les mains. Jésus nous enseigne sur la manière de devenir ses disciples. A l’école de Jésus, Saint Jean Bosco a fondé pour eux des instituts qui les prenaient en charge dans le respect et dans l’amour. Pour lui, ces petits nous donne la tendresse et sa miséricorde de Dieu. Jésus manifeste son attachement au monde de l’enfance, face aux prétentions orgueilleuses des Douze. Il montre à ses disciples que les enfants sont le modèle de l’accueil du Royaume de Dieu. Ceux qui présentent ces enfants à Jésus, veulent obtenir de lui un geste de bénédiction. Dieu se manifeste dans l’accueil des enfants, dans les bénédictions et dans l’imposition des mains. Jésus, manifestement, met ces petits à la première place. Il n’hésite pas à dire que le Royaume sera dans cet accueil, dans cet enveloppement d’amour. Jésus est l’Enfant bien aimé du Père et de Marie, il amène ses disciples dans ce lieu de l’Amour, il nous remet dans cette intimité. C’est dans ce lieu d’intimité et d’amour que se donne l’Esprit Saint. Quand Jésus embrasse les petits enfants, les bénit, leur impose les mains, le Saint-Esprit est à l’œuvre. Comme les Apôtres, nous pourrions penser qu’il y a des choses plus importantes à faire !

"Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent."

Nous sommes choqués par l’attitude hostile des disciples. Au temps de Jésus, les enfants sont objets de mépris de la part des adultes. Ils sont mis au rang des « exclus », comme les malades, les femmes et les esclaves. Jésus est profondément heurté : « Voyant cela, Jésus se fâcha. » Les enfants, comme les autres « exclus, » ont leur place dans le Royaume. Les enfants et « ceux qui leur ressemblent, » sont les bénéficiaires du Règne de Dieu dit Jésus. Le Saint-Esprit est le lien entre le cœur de Jésus et le cœur de ces enfants. Il est là véritablement et les enfants ne s’y trompent pas, ils le reconnaissent dans ce geste d’amour. Ils ont besoin des baisers de leur maman et de leur papa qui leurs manifestent ainsi l’Amour de Dieu pour eux. Tout ce que nous faisons pour eux garde notre cœur au niveau de l’amour. Dieu est à l’œuvre sans cesse dans sa tendresse et sa miséricorde.

« Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »

Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains. Jésus forme ses disciples à l’humilité. L’enfant est d’abord un « pauvre, » un être totalement dépendant d’autrui. Il est le signe vivant d’une grande capacité d’écoute et de confiance. La grande disponibilité de l’enfant en fait un exemple pour les croyants. Jésus affirme avec solennité qu’il nous faut nous faire « petits » pour accueillir le Règne de Dieu. Les petits, les pauvres, les exclus sont au cœur de la vie de la communauté. A l’Agonie, Jésus dit avec force ce mot de tendresse infinie : "Abba, Papa." Les pauvres, dans leur désarroi et leur manque, nous remettent sans cesse dans ce lieu de l’agonie de Jésus. L’enfant appelle l’adulte à l’amour et dans sa vulnérabilité il est don de cet amour. L’enfant est à la source, il reçoit de la source de l’Amour et il redonne le don de l’amour. "C’est à leur pareil qu’appartient le Royaume de Dieu," dit Jésus. Nous sommes dans un mouvement trinitaire, Jésus est le Bien Aimé du Père qui demeure dans son Sein, l’Esprit Saint est la manifestation de cet Amour.

 

Prière:

Seigneur aie pitié de nous. Accorde-nous la force de l'humilité, de compassion. Enlève tout ce qui ne viens pas de toi, et mets en nous  l'Amour agapé. Apprend-nous à nous reconnaitre petits, et de recevoir la tendresse attentive dans la joie Dieu.

Amen

Emounawh

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