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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne Fête aux Agathe et aux saintes âmes du 5 janvier

Sainte Agathe
Vierge et martyre
(† 251)

 

Deux villes de Sicile, Palerme et Catane, se disputent l'honneur d'avoir donné naissance à sainte Agathe ; ce qui est certain, c'est qu'elle fut martyrisée à Catane, sous l'empereur Dèce.

Dénoncée au préteur Quintianus, comme chrétienne, Agathe lui fut amenée. La beauté de la jeune fille le séduisit ; il conçut pour elle une passion criminelle et crut venir à bout de son dessein en la remettant aux mains d'une femme débauchée, nommée Aphrodisia. Celle-ci employa son art et son artifice afin de séduire Agathe, sans pouvoir y réussir ; et après un mois de tentatives, elle s'en fut trouver le préfet pour lui annoncer l'inutilité de ses efforts.

Le juge alors fit comparaître la servante du Seigneur devant son tribunal.

« Qui es-tu?

- Je suis noble et d'une illustre famille, toute ma parenté le fait assez connaître.

- Pourquoi donc suis-tu la chétive condition des chrétiens ?

- Parce que la véritable noblesse s'acquiert avec Jésus-Christ dont je me dis la servante.

- Quoi donc ! Sommes-nous dégradés de noblesse pour mépriser ton Crucifié ?

- Oui, tu perds la véritable liberté en te faisant esclave du démon jusqu'au point d'adorer des pierres pour lui faire honneur. »

Afin d'apprendre à la jeune fille à mieux parler, Quintianus la fit frapper sur la joue, et commanda qu'on la conduisît en prison, lui disant qu'elle eut à se préparer à renier Jésus-Christ ou à mourir dans les tourments. Le lendemain, le juge essaya de gagner Agathe par des promesses, mais il la trouva inébranlable, et ses réponses excitèrent tellement la rage du persécuteur, que, sur son ordre, on lui arracha un sein. Elle dit à Quintianus : « N'as-tu pas honte, ô cruel tyran, de me faire souffrir de cette façon, toi qui as sucé ta première nourriture du sein d'une femme ? »

Quand elle fut rentrée dans la prison, où le préfet avait défendu de lui rien donner, saint Pierre lui apparut et la guérit au nom du Sauveur ; la Sainte s'écria : « Je vous rends grâces, ô mon Seigneur Jésus-Christ, de ce qu'il vous a plu de m'envoyer votre Apôtre afin de guérir mes plaies et de me rendre ce que le bourreau m'avait arraché » et la prison fut remplie d'une si éclatante lumière que les gardiens s'enfuirent épouvantés, laissant les portes ouvertes.

Les autres prisonniers conseillaient à Agathe de prendre la fuite, mais elle répondit : « Dieu me garde de quitter le champ de bataille et de m'enfuir en voyant une si belle occasion de remporter la victoire sur mes ennemis. »

Quatre jours après, Agathe fut ramenée devant le juge qui, la voyant saine et sauve, fut rempli d'étonnement ; sa rage n'en devint que plus grande. Par son ordre, on roula Agathe sur des têts de pots cassés et sur des charbons, en même temps que l'on perçait son corps de pointes aiguës. Pendant ce supplice, un tremblement de terre survint, et les principaux ministres de la cruauté de Quintianus furent écrasés. La ville, épouvantée, vit là un châtiment du Ciel, et le persécuteur, craignant qu'on ne lui enlevât sa victime, se hâta de la renvoyer en prison. Quand elle y fut rentrée, Agathe dit : « Ouvrez, Seigneur, les bras de votre miséricorde, et recevez mon esprit qui désire vous posséder avec tous les transports d'amour dont il est capable » et en achevant ces mots elle expira.

Aussitôt que la nouvelle de cette mort se fut répandue, toute la ville accourut pour honorer les restes de sainte Agathe, et au moment où on voulut la mettre dans le tombeau, cent Anges, sous la figure de jeunes hommes, apparurent, et au front d'Agathe inscrivirent ces mots : « C'est une âme sainte ; elle a rendu un honneur volontaire à Dieu et elle est la rédemption de sa patrie. » Quintianus, de son côté, était parti pour se mettre en possession des biens de la servante de Dieu, mais au passage d'une rivière, un cheval le mordit au visage et un autre, à coups de pieds, le précipita dans l'eau où il se noya.

La dévotion à sainte Agathe ne tarda pas à se répandre partout, mais nulle part elle ne fut plus honorée qu'à Catane. Plusieurs fois sa protection a sauvé cette ville des éruptions de l'Etna, et pour cela il suffisait aux habitants de donner, comme barrière aux torrents de lave qui descendaient de la montagne, un objet qui avait touché le corps de la Sainte.

 

 

Saint Jesús Méndez Montoya
Prêtre et martyr au Mexique

 

Jesús Méndez Montoya naît à Tarímbaro (Michoacán, Mexique) le 10 juin 1880, de parents pauvres, Florentino Méndez et María Cornelia Montoya.
Baptisé le 12 juin, il reçoit la Confirmation le 12 septembre 1881, selon la coutume de l’époque.

Après l’école communale, il entra au séminaire de Morelia en 1894, où il étudia avec persévérance. Des paysans de son village participèrent aux frais de ses études.
Il reçut le diaconat en 1905, et le presbytérat en 1906. 

Une fois ordonné prêtre, il fut vicaire successivement à Huetamo, Pedemales, enfin à Valtierrilla (Guanajuato). Dans les deux premiers postes, son zèle lui provoqua un sérieux problème de santé, car il s’était fatigué jusqu’à l’épuisement.
Ce fut un prêtre tout à tous, qui passait de longues heures au confessionnal, où les chrétiens venaient volontiers recevoir ses bons conseils. Il fonda diverses associations ou confraternités, pour l’apostolat de la prière et l’adoration perpétuelle. 
Il n’hésitait pas, tout en se cachant quand il le fallait, à baptiser et célébrer de nuit, visitant les malades de jour, remplaçant autant que possible les autres prêtres qui étaient obligés de se cacher et de changer de localité pour échapper aux recherches.
Il vivait pauvrement, avec les familles pauvres du village. 
Il monta aussi une belle chorale, grâce à ses dons musicaux, pour rehausser la liturgie.

Le 5 février 1928, les troupes fédérales entrèrent dans le village dans l’intention d’éliminer un groupe de ‘cristeros’ qui avaient pris les armes, et se dirigèrent vers la maison du prêtre. Jesús, lui, n’avait jamais touché à une arme. À ce moment précis, il venait de terminer la célébration de la messe. Lui qui portait le nom de notre Seigneur, s’identifia au Maître jusqu’au bout.
Il s’empara d’un ciboire contenant les saintes hosties de l’Eucharistie, et tenta de sortir par une fenêtre du presbytère, qui se trouvait juste à côté du clocher de l’église. Les soldats, qui ne le connaissaient pas, pensèrent que c’était un ‘cristero’, et qu’il cachait une arme, mais Jésús montra qu’il n’avait pas d’armes. 
Les soldats lui demandèrent : « C’est vous le Curé ? et il répondit : “Oui, c’est moi” ». Ils l’arrêtèrent. Et lui, gentiment : « Les Hosties consacrées, vous n’en avez pas besoin, laissez-les moi » et il demanda aux soldats juste le temps de les consommer. Ils le lui permirent et il s’agenouilla pour communier. Puis se dirigeant vers les soldats : « Faites de moi ce que vous voulez ; je suis prêt ». 

Six ou huit soldats le menèrent un peu plus loin de la place, le mirent assis sur un tronc qui se trouvait là, entre deux soldats. Le capitaine voulut tirer, mais son pistolet ne fonctionna pas ; il ordonna aux soldats de tirer ; ils s’y prirent par trois fois, sans y arriver (peut-être firent-ils exprès…), alors le capitaine, furieux, ordonna à Jesús de se lever, le fouilla, lui arracha un crucifix et une médaille qu’il portait au cou, le mit devant un agave, et lui tira dessus. Le père Jesús tomba, mort. 
Il fut dignement enseveli à Cortazar, avant d’être reporté à l’église de Valtierrilla cinq ans plus tard.

Jesús Méndez Montoya, victime de la ‘Guerre Cristera’ a été reconnu comme un authentique martyr de la foi et, comme tel, a été béatifié le 22 novembre 1992 et canonisé, avec 24 autres martyrs mexicains, le 21 mai 2000, à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005).

Canonisés le 21 mai 2000 :

Prêtres : Cristóbal Magallanes Jara, Agustín Caloca Cortés, Román Adame Rosales, Rodrigo Aguilar Alemán, Julio Álvarez Mendoza, Luis Batis Sainz, Mateo Correa Magallanes, Atilano Cruz Alvarado, Miguel de la Mora, Pedro Esqueda Ramírez, Margarito Flores García, José Isabel Flores Varela, David Galván Bermúdez, Pedro de Jesús Maldonado Lucero, Jesús Méndez Montoya, Justino Orona Madrigal, José María Robles Hurtado, Toribio Romo González, Jenaro Sánchez Delgadillo, Sabas Reyes Salazar, David Uribe Velasco, Tranquilino Ubiarco Robles.

Laïcs : Salvador Lara Puente, Manuel Morales, David Roldán Lara.

 

 

5 Février et  6 Février
Les Saints Martyrs du Japon
(† 1597)
Les Saints Martyrs du Japon

 

Les Saints Martyrs du Japon
Lorsque saint François-Xavier parut au Japon, cet empire était plongé tout entier dans le paganisme; quarante ans plus tard, on y comptait plus de deux cent mille chrétiens, généralement animés de toute la ferveur de l'Église primitive. Le démon, jaloux, ne tarda pas à soulever une persécution; elle fut terrible, mais ne servit qu'à faire éclater les merveilles de la foi.

La liste des premiers martyrs du Japon en comprend vingt-six: six Franciscains, trois Jésuites, et dix-sept chrétiens, dont trois jeunes enfants de choeur. Leurs noms sont : Paul Miki – François Fahelente – Pierre Sukégiro – Come Tachégia – Michel Cozaki – Jacques Kisaï – Paul Ibarki – Jean de Goto – Louis – Antoine – Pierre-Baptiste – Martin de l'Ascension – Philippe de Jésus – François Blanco – François de Saint-Michel – Mathias – Léon Carasumaro – Bonaventure – Thomas Cosaki – Joachim Saccakibara – François de Méaco – Jean Kimoia – Gabriel de Dcisco – Paul Suzuki – Thomas Danki – Gonçalo Garcia. Les Actes des martyrs des trois premiers siècles ne sont pas plus admirables que le récit des souffrances de ces héros de la foi.

Un des religieux, près de mourir, disait, en parlant de la magnanimité de ces chrétiens: "J'ai honte de moi-même, en voyant des hommes si récemment entrés dans le sein de l'Église montrer un tel courage en face de la mort."

Un autre, suspendu à une croix, n'osait se servir que des paroles du bon larron: "Seigneur, souvenez-Vous de moi!"

Un pieux Jésuite, crucifié, fit une prédication touchante, du haut de sa glorieuse chaire, aux païens qui l'entouraient: "Arrivé au terme où vous me voyez, dit-il, je ne pense pas qu'aucun de vous me croie capable de trahir la vérité. Eh bien! Je vous le déclare, il n'y a pas d'autre moyen de salut que la religion chrétienne. Je pardonne aux auteurs de ma mort; je les conjure de recevoir le baptême."

Les trois enfants ne furent pas moins admirables. L'un d'eux, nommé Louis, répondit à un païen qui l'engageait à renoncer à sa foi: "C'est vous qui devriez vous faire chrétien, puisqu'il n'y a pas d'autre moyen de salut."

Un autre nommé Antoine, résista aux larmes de ses parents et aux promesses du magistrat: "Je méprise, dit-il, vos promesses et la vie elle-même: je désire d'être attaché à la croix pour l'amour de Jésus crucifié." Du haut de sa croix, il chanta d'une voix angélique le psaume: Laudate, pueri, Dominum, Enfants, louez le Seigneur, et il eut le coeur percé d'une lance au Gloria Patri, qu'il alla chanter dans le Ciel.

Les fidèles recueillirent le sang et les vêtements des martyrs, dont l'attouchement opéra des miracles. Pie IX les a canonisés le 8 juin 1862, dans une solennité sans exemple, au milieu d'un grand concours d'évêques de toutes les parties du monde.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Autres Fêtes du Jour
 

Sainte Adélaïde  Abbesse de Villich (✝ v. 1015)
Saint Agricole  (✝ 420)
Saint Albuin  Evêque de Sabiona-Bressanone (✝ 1005)
Saint Antoine d'Athènes  Martyr à Constantinople (✝ 1777)
Saint Avit de Vienne  Evêque de Vienne (✝ 525)
Saint Bertou  Abbé de Renty (✝ 705)
Vble Carlo Angelo Sonzini  prêtre diocésain italien, fondateur (✝ 1957)
Bse Élisabeth Canori Mora mère de famille, tertiaire de l'Ordre des Trinitaires (✝ 1825)
Bse Françoise Mézière martyre de Laval sous la Révolution française (✝ 1794)
Saint Indract (✝ v. 710)
Saint Ingénuinus Evêque (✝ 610)
Bienheureux Jean Morosini  abbé de l'abbaye de Saint-Grégoire-Majeur (✝ 1012)
Saint Louis Ibaraki  martyr à Nagasaki (✝ 1597)
Saint Luc  abbé (✝ 995)
Saint Modeste  évêque de la Carinthie (✝ 722)
Saint Philippe de Jésus  martyr à Nagasaki (✝ 1597)
Saint Polyeucte de Constantinople (✝ 970)
Saint Sabas le jeune moine au monastère de Saint-Césaire (✝ 995)
Saint Théodose de Tchernigov(✝ 1696)
Saint Voue (✝ 700

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