Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
8 Février 2022
Sainte Joséphine Bakhita
Esclave soudanaise puis
Sœur Canossienne
Sainte Thaumaturge
invoquée pour tenir bon dans l'épreuve
Joséphine (Giuseppina) Bakhita naît au Soudan en 1869, dans une famille nombreuse : elle eut 4 sœurs et 3 frères.
Alors qu'elle n'avait que 9 ans, elle fut enlevée par des négriers : vendue à plusieurs reprises sur les marchés africains, elle connut les atrocités d'un esclavage qui laissa dans son corps les signes profonds de la cruauté humaine : on a dénombré jusqu'à 144 cicatrices des sévices subis.
En 1883, Joséphine fut acquise par le consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani. Dès lors sa vie commença à changer radicalement : elle trouva en lui quelqu'un de bon, qui la prit en affection au point de l'emmener avec lui en Italie. Quelques temps après elle fut confiée à une famille amie du consul qui prit grand soin d'elle.
Baptisée le 9 janvier 1890, elle fit part de son désir de se donner totalement au Seigneur : « Si vous saviez quelle grande joie c'est de connaître Dieu » aimait-elle répéter.
Le 8 décembre 1896, Bakhita (qui signifie « Heureuse ») fit ses premiers vœux chez les Sœurs Canossiennes. Ce jour-là elle rédigea cette prière :
« Ô Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous et à grands cris Ta Bonté, combien d'âmes je pourrai Te conquérir ! Tout d'abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous les pauvres noirs de l'Afrique... Fais, ô Jésus, qu'eux aussi Te connaissent et T'aiment ».
En 1902 Sr. Bakhita rejoint la communauté que la congrégation a ouverte à Schio, une petite ville de province de Vicenza. Elle y reste, presque sans interruption, jusqu'en 1947, année de sa mort, en faisant avec grande générosité les travaux les plus ordinaires : cuisine, buanderie, réception.
Sœur Joséphine vécut 51 ans de vie religieuse, se laissant conduire par l'obéissance dans son travail humble et caché mais riche d'authentique charité et de prière. Toutes ses consœurs remarqueront sa patience, sa joie et son intelligence.
Pendant la guerre 1940-45 la ville de Schio est la cible de plusieurs bombardements. Aux Sœurs qui l'invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle dit : « Non, je n'ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu. Il m'a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères, ne voulez-vous pas qu'il me sauve aussi des bombes ? »
Elle assure d'ailleurs qu'aucune bombe ne tombera sur l'école des religieuses ou sur les maisons de Schio. En effet, la ville n'est pas touchée.
Elle accepte avec une joyeuse sérénité la maladie qui rend sa respiration difficile et sa marche pénible. À une religieuse qui l'assiste, elle confie : « Je m'en vais lentement, lentement, pas à pas vers l'éternité. Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L'une contient mes dettes, l'autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus. Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois… Au ciel j'irai avec Jésus et j'obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le Patron me le permet. Au paradis j'aurai du pouvoir et j'obtiendrai pour tous beaucoup de grâces… »
La « Mère Noire - Madre Moretta (en italien) » - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient - s'éteint le 8 février 1947.
Le procès pour la cause de canonisation commença douze ans après sa mort, et le 1er décembre 1978, l'Église publia le décret sur l'héroïcité de ses vertus.
Giuseppina Bakhita a été béatifiée le 17 mai 1992 et canonisée, par le même Pape, saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 1er octobre 2000.
Saint Jérôme Émiliani
Fondateur des
« Clercs réguliers de Somasque »
Girolamo Emiliani, né à Venise en 1486, passa sa jeunesse dans le métier des armes.
Il avait reçu une éducation chrétienne, mais se laissa bientôt entraîner par le torrent des passions.
Fait prisonnier et chargé de fers, en 1511, après une courageuse défense de la place de Castelnuovo, qui lui avait été confiée, voyant la mort proche de lui, il sentit une vive crainte de paraître devant Dieu en état de péché mortel. Les yeux pleins de larmes, Jérôme fit alors un vœu à Marie ; aussitôt, la Mère de Dieu lui apparut, l'appela par son nom, lui donna les clefs de ses fers et de son cachot et lui fit traverser sain et sauf les rangs de l'armée ennemie.
Le jeune converti alla suspendre ses chaînes et les clefs de sa prison à l'autel de la Madone de Trévise, et publia partout les miséricordes de Marie à son égard.
Dès lors, à l'admiration de Venise entière, qui l'avait connu si mondain, il change de vie et passe son temps dans l'exercice de la prière, de la mortification et des bonnes œuvres, visite les hôpitaux, panse les plaies des malades, et se montre le père de tous les malheureux. Il fit surtout éclater sa charité durant une famine et une maladie épidémique ; il vendit jusqu'à ses meubles, et sa maison devint un hôpital où personne n'était rebuté.
Touché du sort des enfants que la mort avait privés de leurs parents, il loua une maison où il les réunit, et où il se chargea de leur nourriture, de leur entretien et de leur instruction ; il devenait ainsi le père de ceux qui n'en avaient plus ; il allait les chercher par les rues et les places, les amenait dans son pieux asile, et leur inspirait une piété qui fit bientôt l'admiration de Venise.
Le zèle ne connaît pas de limites : Jérôme trouva encore le temps de s'occuper des jeunes gens et des vieillards, de diriger l'hôpital des Incurables, de fonder une œuvre pour réunir les pécheresses converties par ses prédications, de parcourir les campagnes, la clochette à la main, pour apprendre aux enfants et au peuple les éléments de la religion.
Il meurt, le 8 février 1537, au service des pestiférés, laissant la congrégation (fondée en 1532) des « Clercs réguliers de Somasque » pour continuer son œuvre.
Les clercs réguliers, très nombreux au XVIIe siècle, ils ne sont pas aujourd'hui implantés en France mais sont encore environ 500 répartis dans 88 maisons en Italie, Espagne, Pologne, Roumanie, Salvador, Guatemala, Honduras, Mexique, USA, Colombie, Brésil, Équateur, Philippines, Inde et Sri Lanka.
Girolamo Emiliani a été béatifié en 1747 par Benoît XIV (Prospero Lorenzo Lambertini, 1740-1758) et canonisé par Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769) en 1767.
En 1928 Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) le proclama « Patron universel des orphelins et de la jeunesse abandonnée ».
Saint Jean de Matha
Confesseur
(1160-1213)
Saint Jean de Matha, originaire d'une illustre famille, en Provence, fut consacré au Seigneur par un voeu, dès sa naissance. Il brilla, tout jeune encore, par le divin instinct de la charité. On le voyait distribuer aux pauvres l'argent que ses parents lui donnaient pour ses menus plaisirs, et tous les vendredis il allait servir les malades dans les hôpitaux; là, il pansait leurs plaies et leur procurait tous les secours qui étaient en son pouvoir. C'est par cette conduite admirable, il y a lieu de le croire, que le pieux jeune homme mérita de devenir le père d'un grand Ordre de charité.
Le jour où il fut élevé au sacerdoce une colonne de feu reposa sur la tête du nouveau prêtre et manifesta l'onction du Saint-Esprit qui opérait dans son âme. Le bruit de ce prodige s'étant répandu, une nombreuse assemblée assista à sa première Messe. Au moment de la consécration, lorsque Jean élevait l'hostie, on vit le visage du saint resplendir d'une lumière surnaturelle et ses yeux se fixer au dessus de l'autel sur un spectacle invisible aux assistants. "J'ai vu, dit-il plus tard, un ange tout blanc, avec un vêtement brillant, portant sur la poitrine une croix de couleur rouge et bleue; ses bras se croisaient, et il présentait les mains à deux captifs, l'un chrétien et l'autre maure; ils étaient à ses pieds dans la posture de suppliants."
C'était l'annonce claire de l'oeuvre qu'il devait établir; il fut, en effet, le fondateur de l'Ordre de la Sainte-Trinité pour la rédemption des captifs, dont les religieux portèrent le costume indiqué par la vision.
Qui dira tout ce que le Saint eut à souffrir dans son pénible apostolat? "Si je n'ai pas le bonheur d'être martyr, disait-il souvent, puissai-je au moins rester chez les barbares, comme esclave, pour mes frères!"
Dieu seconda plus d'une fois son zèle par des miracles. Un jour que les habitants de Tunis voulaient l'empêcher de ramener en Europe les nombreux captifs qu'il avait rachetés, il se prosterna et invoqua Marie; puis, à la grande stupéfaction des infidèles, étendit son manteau en guise de voile sur le navire. Celui-ci, sans rames, sans voiles, sans gouvernail, vogua bientôt en pleine mer et aborda en moins de deux jours à Ostie, aux applaudissements d'une foule émerveillée du prodige.
Jean de Matha mourut à Rome, usé de fatigues, dans la pauvreté et la pénitence, mais chargé d'oeuvres et de mérites. La pauvre petite cellule qu'il sanctifia par ses dernières années et par sa mort a été conservée jusqu'à ce jour.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Zacharie, le prophète
prophète (VIe siècle av. J.-C.)
Prophète ‧ Père de Jean le Baptiste
Zacharie, dont le nom זְכַרְיָה en hébreu signifie « Yah s'est souvenu » est le père de Jean le Baptiste dans les traditions chrétiennes, mandéennes et musulmanes. C'est notamment un personnage de l'évangile selon Luc, de la Nativité de Marie appelée protévangile de Jacques et du Coran. Wikipédia
Lieu de naissance : Hébron
Lieu de décès : Jérusalem
Famille : Aaron, Cohen, Levite (en)
Enfants : Jean le Baptiste
Le 8 février, les Églises d'Orient font mémoire du saint Prophète qui, au retour de l'exil de Babylone, encouragea les juifs à reconstruire le Temple et à marquer ainsi le retour vers Dieu: "Revenez à moi et je reviendrai vers vous, dit le Seigneur." (Zacharie 1.4)
Livre de Zacharie.
Commémoraison de saint Zacharie, prophète, vers 515 avant le Christ. Il annonça le retour d'exil du peuple élu sur la terre promise et la venue d'un roi pacifique, annonce que le Christ accomplit par son entrée triomphale dans la sainte cité de Jérusalem.
Martyrologe romain
Autres Fêtes du Jour
Saint Airy évêque de Verdun (✝ 591)
Saint Cuthman vénéré dans le Sussex (date ?)
Vble Elisabetta Martinez fondatrice de la Congrégation des Filles de Sainte Marie de Leuca (✝ 1991)
Saint Etienne de Grandmont fondateur de l'ordre de Grandmont (✝ 1124)
Saint Honorat évêque de Milan (✝ v. 570)
Bienheureuse Jacqueline de Septisoles Disciple de saint François d'Assise (✝ 1274)
Saint Jacut moine (VIe siècle)
Bse Joséphine-Gabrielle Bonino fondatrice de la Sainte Famille de Nazareth de Savigliano (✝ 1906)
Saint Juvence évêque de Pavie (✝ 397)
Vénérable Marie-Antoine de Lavaur prêtre capucin (✝ 1907)
Saints Martyrs du monastère de Die à Constantinople moines (✝ v. 485)
Saint Meingold (✝ 892)
Saint Nicet Evêque de Besançon (✝ 613)
Saint Paul Evêque de Verdun (✝ v. 647)
Saint Pietro d'Igneo Moine vallombrosain, cardinal-évêque, d'Albano (✝ 1089)
Vénérable Pietro Marcellino Corradini évêque, cardinal, fondateur (✝ 1743)
Sainte Quinte martyre (✝ 249)
Saint Sabas de Serbie Moine au mont Athos, archevêque d'Ipeck (✝ 1271)
Saint Sévère d'Antioche
moine et patriarche (✝ 538)
Bse Speranza di Gesù fondatrice des Servantes de l'Amour miséricordieux et des Fils de l'Amour miséricordieux (✝ 1983)
Saint Victor de Mouzon martyr (date ?)