Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
16 Février 2022
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 8,22-26.
En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher.
Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait : « Aperçois-tu quelque chose ? »
Levant les yeux, l’homme disait : « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. »
Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté.
Jésus le renvoya dans sa maison en disant : « Ne rentre même pas dans le village. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Julienne de Norwich (1342-après 1416)
recluse anglaise
Révélations de l'amour divin, ch. 52 (trad. Evangelizo.org d'après le texte original)
« Est-ce que tu vois quelque chose ? »
J'ai vu que Dieu se réjouit d'être notre père, Dieu se réjouit d'être notre mère, Dieu se réjouit d'être notre véritable époux et d'avoir notre âme pour épouse bien-aimée. Le Christ se réjouit d'être notre frère, Jésus se réjouit d'être notre Sauveur. (…)
Durant le temps de notre existence, nous qui allons être sauvés, nous connaissons un mélange étonnant de bien et de mal. Nous avons en nous notre Seigneur Jésus Christ ressuscité, et nous avons en nous la misère et la malice de la chute et de la mort d'Adam. (…) Par la chute d'Adam nous sommes si brisés que, par le péché et par diverses souffrances, nous avons le sentiment d'être dans les ténèbres ; aveugles, nous pouvons à peine éprouver le moindre réconfort. Mais par notre volonté, notre désir, nous demeurons en Dieu et croyons avec confiance en sa miséricorde et en sa grâce ; c'est ainsi qu'il œuvre en nous. Par sa bonté il ouvre l'œil de notre entendement, qui nous fait voir parfois plus, parfois moins, suivant la capacité qu'il nous donne. Tantôt il nous élève, tantôt il permet que nous tombions.
Ce mélange est si déroutant qu'il nous est difficile de savoir, pour ce qui est de nous-mêmes ou de nos semblables dans le Christ, sur quel chemin nous sommes, tellement ce que nous ressentons est changeant. Mais ce qui compte c'est de dire un saint « oui » à Dieu quand nous le sentons, voulant être vraiment avec lui, de tout notre cœur, de toute notre âme, de toutes nos forces (Mc 12,30) ; alors nous haïssons et méprisons notre impulsion au mal. (…) Nous demeurons dans cet enchevêtrement tous les jours de notre vie
Méditation de l'évangile du père Gabriel
Cette longue caresse amicale témoignait de l'attention apportée à l'homme. Sa puissance n'avait pas besoin de temps et de patience, mais son amitié, oui. Il en est toujours ainsi dans nos vies spirituelles, et de l'amitié entre nous et le Seigneur ; pour nous rendre à la Lumière, il faut du temps et de la patience.
L'aveugle de Bethsaïde : Jésus et la maladie
"Et ils viennent à Bethsaïde. Et on lui amène un aveugle et on le prie de le toucher. Et ayant pris la main de l'aveugle, Il le conduisit hors du bourg".
Le miracle n'aura là comme but premier que la tendresse de Dieu en face de l'homme malade et enfermé dans son désespoir. Dieu, à travers Jésus, prend la main de l'homme souffrant. Il ne se contente pas de ce geste d'amitié. Il s'isole avec lui pour lui parler coeur à coeur, loin des témoins gênants. S'instaure alors le dialogue entre "l'homme blessé" et le "fils de l'homme" où Dieu nous rejoint dans notre sensibilité. Le même dialogue s'instaure d'ailleurs pour nous dans les sacrements entre nous et Jésus. Les sacrements perpétuent ses gestes de tendresse : car nous ne sommes pas ses anges.
"Et après lui avoir craché sur les yeux et lui avoir imposé les mains. Il lui demandait : si tu vois quelque chose ? et ayant commencé à voir il disait : je vois les hommes ; car je les aperçois semblables à des arbres qui marcheraient. Ensuite Il lui imposa de nouveau les mains sur ses yeux, et Il regarda fixement. Et il fut rétabli. Et il voyait tout distinctement. Et Il l'envoya chez lui, en disant : n'entre pas dans le bourg".
Il donne donc la main à cet aveugle et le conduit hors du bourg dans un geste plus qu'amical. Et par deux fois Il lui impose les mains sur les yeux afin que ce contact apporte progressivement la guérison et du coeur et des yeux de cet aveugle.
Cette longue caresse amicale témoignait de l'attention apportée à l'homme. Sa puissance n'avait pas besoin de temps et de patience, mais son amitié, oui. Il en est toujours ainsi dans nos vies spirituelles, et de l'amitié entre nous et le Seigneur ; pour nous rendre à la Lumière, il faut du temps et de la patience.
La maladie nous bloque contre Dieu. Pourquoi permettre le mal ? Et pourtant créer l'homme, c'est permettre le mal et aussi permettre à des êtres fragiles d'entrer dans la splendeur de Dieu et dans son amitié.
Un miracle comme celui de l'aveugle de Bethsaïde nous montre à l'évidence que Dieu, à travers Jésus, nous prend par la main pour nous guérir, bien au-delà des guérisons médicales.
Jésus le Fils de l'homme ne peut supporter la maladie; sa main cherche la nôtre pour nous conduire au-delà du mal. Cette guérison est comme une prémonition dans la foi qui ouvre nos yeux sur les vérités éternelles.
Les mains du Seigneur ont rendu espoir à l'aveugle et nous rendent espoir. Mains merveilleuses qui, tout à l'opposé des formules magiques des charlatans, sont tellement porteuses de la tendresse de Dieu.
Père Gabriel
Homélie du père Gilbert Adam
Mercredi de la 6e semaine
« On amène à Jésus un aveugle et on le supplie de le toucher. » Marcher avec Jésus.
« Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté. »
« Ils arrivèrent à Bethsaïde et on amène à Jésus un aveugle, en le priant de le toucher. » La communauté des hommes vient à Jésus avec ses souffrants : « On lui amène un aveugle et on le supplie de le toucher. » L’aveugle se laisse conduire par Jésus qui le prend par la main ! A l’écart du groupe, Jésus lui manifeste qu’il est aimé, il prend de la salive et il la pose sur les yeux de l’aveugle. Il lui impose les mains : "Est-ce que tu vois clair maintenant ? lui dit-il" Dans notre vie quotidienne, nous sommes souvent dans des situations de grandes douleurs, des difficultés et des ténèbres, Jésus nous prend par la main et nous met un peu à l’écart. Il nous délivre de nos blessures et nos souffrances !
"Prenant l’aveugle par la main, il le fit sortir hors du village. Après lui avoir mis de la salive sur les yeux et lui avoir imposé les mains, il lui demandait : « Aperçois-tu quelque chose ? »
L’aveugle qui commençait à voir répondit : « J’aperçois les gens, c’est comme si c’était des arbres que je les vois marcher. » Cet homme commence à voir un petit peu la réalité, alors l’espérance s’installe en lui. Déjà il voit plus clair, progressivement il va voir. Dieu, dans son amour, se livre avec toute sa tendresse qui nous est révélée toute humaine et sa miséricorde divine incroyable. Le cœur de cet homme résonne à l’amour de Jésus, il est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu par sa parole bienheureuse.
« Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté. »
Jésus le renvoya chez lui, en lui disant : « N’entre même pas dans le village. » Jésus, avec des sentiments humains, parle un langage qui résonnent au cœur de notre humanité. Il ouvre pour nous un chemin d’humilité. C’est le mystère de Dieu venu dans notre chair humaine pour nous sauver. Jésus impose les mains à nouveau, alors l’aveugle voit normalement. A chaque Eucharistie, l’Église de Jésus célèbre le salut de l’humanité qui est le lieu de la sanctification offert par Jésus. Les « aveugles » sont là rassemblés. Jésus est là qui guérit les cœurs. Heureux de voir plus clair, sortis de nos blessures et de notre aveuglement, nous regardons autour de nous et nous avançons. Les dons de Dieu nous font le bénir et nous voulons étendre cette bénédiction à tous ceux qui nous entourent.
Réflexion:
Des croyants en Jésus, amènent un aveugle et le supplient de le toucher pour le guérir. Quelle confiance! que d'amour pour l'un des leur! pour guérir l'un des leurs! mais est-ce plutôt pour mettre Jésus à l'épreuve pour certains d'entre eux?. Est-ce que tu vois quelque chose ? » Ceux-là sont certainement minoritaire. Mais Jésus lui la pensée de chacun. Sainte Julienne de Norwich, elle se réjouit avec Notre Père et Notre Seigneur Jésus parce qu'elle a vue le bonheur de Jésus lorsqu'il constate qu'il est notre frère, et notre sauveur. Pour ne pas terrifier son patient, il soigne avec douceur progressivement, patiemment. il donne avec patience la guérison physique et aussi psychologique. Il redonne la confiance dans la vie la plus importante la guérison du coeur
La maladie nous fait oublier la patience, nos réactions c'est d'accusé Dieu! Pas nos comportements, qui parfois sont consécutifs à la maladie, aux accidents, nos manques de foi. Nous avons tous des périodes d'aveuglements, pas seulement la perte de vue dans un accident une maladie notre naissance. Il y a bien d'autres moments dans notre vie de chaque jour, ou nous portons un foulard sur les yeux, comme des enfants jouant à "colin-maillard".
Les mains merveilleuses du Seigneur Jésus, sont à l'opposé des formules magiques des charlatans. Elles nous apportent espèrance, douceur, bonheur et tendresses. Seules les mains de notre Seigneur et D.ieu Trinitaire sont porteuses de l'espérance Éternel. Jésus, avec des sentiments humains, parle un langage qui résonnent à notre cœur. Il ouvre pour nous un chemin d’humilité. C’est le mystère de Dieu venu dans notre chair humaine pour nous sauver.
Prière:
Seigneur accorde nous la a grâce de connaître la douceur du cœur de Dieu pour la partagée avec amour à tous nos semblables.
Amen
Emounawh
16 février 2022