Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
25 Février 2022
Évangile de Jésus-Christ
selon saint Marc 10,1-12.
En ce temps-là, Jésus arriva dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain. De nouveau, des foules s’assemblent près de lui, et de nouveau, comme d’habitude, il les enseignait.
Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. »
Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle.
Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme.
À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle.
Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Jacques de Saroug (v. 449-521)
moine et évêque syrien
Hexaméron ; Homélie pour le sixième jour (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, Médiaspaul 1988, vol.1, p.27)
« Tous deux ne feront plus qu'un »
« Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance », dit Dieu (Gn 1,26). Un simple commandement avait fait surgir les autres êtres de la création : « Que la lumière soit ! » ou « Qu'il y ait un firmament ! » Cette fois, Dieu ne dit pas : « Qu'il y ait des hommes », mais il dit : « Faisons l'homme ». En effet, il estimait convenable que soit façonnée de ses propres mains cette image de lui-même, supérieure à toutes les autres créatures. Cette œuvre lui était particulièrement proche ; il l'aimait d'un grand amour... Adam est à l'image de Dieu parce qu'il porte l'effigie du Fils Unique...
D'une certaine manière, Adam a été créé à la fois simple et double ; Ève se trouvait cachée en lui. Avant même qu'ils n'existent, l'humanité était destinée au mariage, qui les ramènerait, homme et femme, à un seul corps, comme au commencement. Aucune querelle, aucune discorde, ne devait s'élever entre eux. Ils auraient une même pensée, une seule volonté... Le Seigneur a formé Adam de poussière et d'eau ; Ève, il l'a tirée de la chair, des os et du sang d'Adam (Gn 2,21). Le profond sommeil du premier homme anticipait les mystères de la crucifixion. L'ouverture du côté, c'était le coup de lance porté au Fils Unique ; le sommeil, la mort sur la croix ; le sang et l'eau, la fécondité du baptême (Jn 19,34)... Mais l'eau et le sang qui ont coulé du côté du Sauveur sont à l'origine du monde de l'Esprit...
Adam n'a pas souffert du prélèvement fait dans sa chair ; ce qui lui avait été dérobé lui a été rendu, transfiguré par la beauté. Le souffle des vents, le murmure des arbres, le chant des oiseaux appelaient les fiancés : « Levez-vous, vous avez assez dormi ! La fête nuptiale vous attend ! »... Adam vit Ève à ses côtés, celle qui était sa chair et ses os, sa fille, sa sœur, son épouse. Ils se sont levés, enveloppés d'un vêtement de lumière, dans le jour qui leur souriait. Ils étaient au Paradis.
Méditation de l'évangile du père Gabriel
A la question des pharisiens, question posée pour le piéger, Jésus, dans sa réponse, va nous dire ce qu'Il pense du mariage et du couple.
Jésus et le mariage
Réponse à la question des pharisiens : "Dis-nous s'il est permis de répudier sa femme pour n'importe quelle raison ?"
A la question des pharisiens, question posée pour le piéger, Jésus, dans sa réponse, va nous dire ce qu'Il pense du mariage et du couple.
"Et des pharisiens s'approchèrent de Lui pour le mettre à l'épreuve et Lui dirent : dis-nous s'il est permis de répudier sa femme pour n'importe quelle raison ?" (Mt 19,3). Ce n'est donc pas nouveau que cette instabilité du mariage...
Jésus va d'abord rappeler ce que Dieu a fait au commencement et ce qui fonde la réalité du mariage. Jésus ne parle pas de la Loi, mais de ce qui est. Dieu a d'abord créé l'homme et la femme complémentaires, mâle et femelle. Il a voulu que l'homme quitte son père et sa mère pour s'attacher à sa femme. Ils ne sont plus deux mais une seule chair. Qu'un homme ne s'avise donc pas de séparer ce que Dieu a uni.
Cette recherche consciente de l'unité dans la complémentarité et dans la constance est le propre de l'homme. Dieu a créé l'homme à son image. Et Dieu est Un. L'Amour n'existe chez lui qu'entre les personnes divines. Il a voulu cette même unité entre l'homme et la femme dans le mariage et c'est ce qui le rend unique et indissoluble.
Jésus répond donc aux pharisiens en ces termes :
"N'avez-vous pas lu dans l'Ecriture que Celui qui a tout fait dès le commencement les fit mâle et femelle ? Et Il a dit: à cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair. Qu'un homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni" (Mt 19, 4-6).
Mais ce que Jésus ajoute à la Loi à la fin, à partir de la phrase : "De sorte qu'ils ne seront plus deux"..., nous montre à l'évidence que l'homme doit mener un combat intérieur pour réaliser le plan de Dieu sur le couple humain, et son unité absolue. C'est là, encore une fois que se joue la liberté chrétienne. Elle doit choisir, quoiqu'il lui en coûte, le chemin de la fidélité : "Qu'un homme ne sépare pas ce que Dieu a uni".
Jésus nous laisse donc entendre que l'amour conjugal est un amour unique, intangible, inspiré par Dieu lui-même et que l'instinct, si profond soit-il, doit être dominé, avec l'aide du Seigneur, pour ne pas détruire l'unité voulue par Lui, entre l'homme et la femme.
Les apôtres ne suivent que difficilement Jésus dans sa rigueur vis-à-vis du mariage et au sujet de son indissolubilité. Ils disent donc à Jésus :
"Si telle est la condition de l'homme avec les femmes, mieux vaut donc ne pas se marier. Il leur dit : tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux auxquels cela a été donné. Car il y a des eunuques qui sont nés tels dès le sein de leur mère ; et il y a des eunuques qui ont été rendus tels par les hommes ; et il y a des eunuques qui se sont eux-mêmes rendus tels à cause du Royaume des Cieux. Que celui qui peut comprendre, comprenne !" (Mt 19, 10-12).
Jésus, dans ce texte ne fait pas l'apologie du célibat comme la voie la meilleure. Mais Il souligne à son sujet deux points très importants. Ce don total est la réponse à un appel personnel : "Tous ne comprennent pas cette parole, mais ceux auxquels cela a été donné".
Et en plus Jésus n'envisage la possibilité du célibat qu'en vue du Royaume, pour le seul service du Royaume.
Père Gabriel
Homélie du père Gabriel Adam
Vendredi de la 7e semaine
Au commencement de la création,
il les fit homme et femme.
En partant de là, Jésus arrive en Judée et en Transjordanie. De nouveau, la foule s’assemble près de lui, et de nouveau, il les instruisait comme d’habitude.
Des pharisiens l’abordèrent et pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » C’était pour le mettre à l’épreuve." Les Pharisiens veulent tendre un piège à Jésus et le mettre en contradiction avec Moïse. Ils lui posent une question au sujet du divorce, plus exactement au sujet du renvoi de l’épouse. La réponse de Jésus éclaire, car avant Moïse, il y a Dieu. Il faut donc regarder le dessein de Dieu « au commencement, » au moment de la création. Dieu a voulu la complémentarité de l’homme et de la femme, il les a voulus différents, tout en donnant à l’homme et à la femme une égale dignité. C’est à partir de cette différence qu’il a créé la merveille de l’amour et la merveille de la vie, et il a dit : « Les deux ne feront qu’un seul être. » C’est l’unité de l’homme et de la femme qui est mise en cause ! Il s’agit, dans nos relations, de l’unité de l’amitié et de l’unité de l’amour. Comme l’émerveillement de l’origine de la création a besoin d’etre encore approfondi ! La Création de l’Homme (homme et femme) commence par un émerveillement de l’homme devant la créature que Dieu a fait à son image et à sa ressemblance. Les échecs et les déceptions dont nous sommes responsables dans les liens que nous tissons ensemble peuvent amener à une grande colère qui aboutit à l’endurcissement du cœur des Pharisiens.
"Jésus répliqua : « C’est en raison de votre endurcissement qu’il a formulé cette loi.
Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme. A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu’un. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » L’homme et la femme demeurent différents, ils rendent compte devant Dieu de leurs choix et de leur liberté. L’amour a lié entre eux un lien irréversible, parce qu’ils sont entrés tous deux librement dans l’œuvre de Dieu. Ce que Dieu a uni, ce que Dieu a voulu un, il n’appartient pas aux humains de le désunir. Personne ne peut défaire ce que Dieu a fait ; personne ne peut dédire ce que Dieu a dit. Dans l’émerveillement de l’origine, Adam s’est écrié : « c’est l’os de mes os, c’est la chair de ma chair, » elle. Dans la dureté de cœur des Pharisiens, nous sommes face à l’accusation et au doute qui ont été introduits dés l’origine dans l’humanité par le Menteur. C’est la même accusation qui est encore à l’œuvre aujourd’hui : « c’était pour le mettre à l’épreuve ! » Jésus dit avec tristesse : « C’est en raison de votre endurcissement. »
"De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d’adultère envers elle. Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d’adultère. » L’unité de l’amour est en Dieu, elle est le mystère de Dieu Amour : Père, Fils et Saint-Esprit, » à l’image duquel nous sommes créés. Nous sommes "l’unité" de notre père et de notre mère. Nous ne sommes ni l’un ni l’autre, nous sommes un autre, et pourtant nous sommes quelque chose de leur unité ! Ce que Dieu a uni, l’homme ne doit point le séparer. C’est Dieu lui-même, le Saint-Esprit, qui donne à chacun d’être ce qu’il est. Il nous faut vivre dans l’émerveillement de l’autre retrouvé, dans la foi et la confiance en l’Amour qui nous est proposé par Dieu. Notre conscience de croyants ne peut que s’insurger devant certains comportements qui ôtent à l’être humain toute sa dignité. Il nous faut demander la lumière et le discernement pour tant de chercheurs chrétiens confrontés aux énigmes de la vie. Ils travaillent face à des difficultés que personne avant eux ne s’étaient trouvées. Ils sont face à des pouvoirs que les humains n’ont jamais eu en mains. Ils se demandent : « Qu’est-ce que Dieu a voulu au commencement ? » Qu’ils puisent dans la fidélité à ton Nom le courage de te rester fidèles. Fortifie, Jésus, celles et ceux que tu as unis pour toujours par le sacrement du mariage.
Nous demandons la grâce de revenir sans cesse à l’origine de notre vie pour y contempler le Dieu vivant