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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

« Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Marc 10,13-16.


En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »
Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

(?-v. 461)
pape et docteur de l'Église

Sermon 7 pour l'Épiphanie, 3 4 ; SC 22 bis, PL 54, 258 (trad. cf Orval et SC, p. 281)
 

« Laissez les enfants venir à moi »
   

  Le Christ aime l'enfance qu'il a d'abord assumée dans son âme comme dans son corps. Le Christ aime l'enfance, qui enseigne l'humilité, qui est la norme de l'innocence, le modèle de la douceur. Le Christ aime l'enfance : vers elle il oriente la conduite des adultes, vers elle il ramène les vieillards, il attire à son propre exemple ceux qu'il élève au royaume éternel.

      Mais pour comprendre comment il est possible de parvenir à une conversion si admirable, et par quelle transformation il nous faut revenir à une attitude d'enfants, laissons saint Paul nous instruire et nous dire : « Pour ce qui est du bons sens, ne soyez pas des enfants, mais soyez de petits enfants pour ce qui est de la malice » (1Co 14,20). Il ne s'agit donc pas pour nous de revenir aux jeux de l'enfance, ni aux maladresses des débuts, mais de lui prendre quelque chose qui convient aux années de la maturité, c'est-à-dire apaiser rapidement les agitations intérieures, retrouver vite le calme, oublier totalement les offenses, être complètement indifférent aux honneurs, aimer se retrouver ensemble, garder l'égalité d'humeur comme étant naturelle. En effet, c'est un grand bien que de ne pas savoir nuire et ne pas avoir de goût pour le mal...; ne rendre à personne le mal pour le mal (Rm 12,17), c'est la paix intérieure des enfants qui convient aux chrétiens... C'est cette forme d'humilité que nous enseigne le Sauveur enfant quand il a été adoré par les mages.  

 

Méditation de l'Évangile  du père Gabriel

Il est vrai que depuis ce jour où Jésus s'est fâché parce que les apôtres empêchaient les enfants de venir jusqu'à Lui, une grande Espérance nous a été révélée au sujet de la vie spirituelle. Dieu, ce jour-là, a cessé d'être un Dieu de crainte pour devenir Le Père.

Jésus et les enfants : L'enfance spirituelle

"Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu'il pose la main sur eux; mais les disciples les écartèrent vivement".

Les apôtres agacés par tous ces parents qui viennent offrir leurs enfants afin que le Prophète les bénissent, vont fournir l'occasion à Jésus de nous dire cette chose extraordinaire :

« Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas. »

Le terme employé par Marc est celui de l'offrande. Jésus se fâche contre ses apôtres qui veulent maintenir les enfants loin de lui. Le texte de Matthieu, lui, semble indiquer presqu'une routine dans l'attitude de Jésus à l'égard des enfants et de la confiance de leurs parents

Ensuite, on présenta des enfants à Jésus pour qu'il leur impose les mains en priant

Comme si c'était ainsi son habitude de témoigner ainsi aux enfants ces gestes d'affection, de tendresse et de confiance, devant lesquels recule d'ordinaire le respect humain d'un homme. Il rend ainsi à l'enfant toute sa grandeur.

Le monde chrétien considère l'enfant avec des yeux tout autres que le monde païen. Depuis ce jour où Jésus a refusé de les laisser bousculer par les apôtres, ils sont devenus pour nous le modèle de la confiance envers le Père.

Car Il est vrai que depuis ce jour où Jésus s'est fâché parce que les apôtres empêchaient les enfants de venir jusqu'à Lui, une grande Espérance nous a été révélée au sujet de la vie spirituelle. Dieu, ce jour-là, a cessé d'être un Dieu de crainte pour devenir Le Père.

Nulle, mieux que Thérèse de Lisieux, n'a compris ce message, nulle n'a mieux su nous le transmettre. Simplifions notre vie spirituelle en suivant le conseil de Jésus.

Jésus dit à ces apôtres : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas. »

Si Thérèse de Lisieux, en début de ce siècle, a conquis tant de cœur, c'est que les chrétiens avaient oublié le Dieu de l'Evangile pour se fabriquer une idole au cœur de pierre. Le message de Thérèse fut comme l'eau vive d'un torrent qui rafraîchit la chrétienté toute entière. Dieu redevenait le Père et les chrétiens des enfants. (En quinze jours, les 2000 cahiers de la première édition de " L'Histoire d'une âme " se dispersèrent comme graine au vent)

Pour Jésus, les chemins de la liberté passent par l'enfance spirituelle, ce qui demande le choix de la simplicité et de laisser au vestiaire notre tenue d'emprunt.

Car nous ne sommes pas des "grands" devant Dieu, mais des enfants.

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

Samedi de la 7e semaine

« Laissez les petits enfants venir à moi ; ne les empêchez pas, car c’est à leurs pareils qu’appartient le Royaume de Dieu."

« On présentait des petits enfants à Jésus pour qu’il les touchât, mais les disciples les rabrouèrent. »

Au temps de Jésus, les enfants peuvent être objets de mépris de la part des adultes. Alors Jésus donne un enseignement concret sur la manière de devenir ses disciples. Il accueille les petits enfants et il les invite à le rejoindre. Jésus se présente lui-même comme le serviteur de tous. Dans ce message il montre à ses disciples que les enfants sont le modèle de l’accueil du Royaume de Dieu. Le petit enfant est le don le plus merveilleux de Dieu et de l’humanité. Comme nous comprenons ces mamans qui désirent que Jésus bénisse, touche, leur « petit. » Ce petit enfant a un cœur, il règne par son amour sur le cœur de sa maman ! Elle peut se sentir dépassée par la demande de son enfant. Jésus est cet Amour surabondant qui seul peut nous combler. C’est ce cœur qui contient le mystère de Dieu lui-même. Depuis que Jésus a pris chair de la Vierge Marie, l’amour infini de Dieu s’est habitué dans un cœur humain. Le cœur de Jésus bat au rythme de la Trinité sainte. Du cœur de Jésus, l’Amour s’est répandu dans le cœur et dans la vie de Marie. Dans la relation qui les unit, Jésus fait battre le cœur de Marie au rythme de son propre cœur. Mais les disciples ne sont pas encore entrés dans cette perspective 

"Ce que voyant, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les petits enfants venir à moi ; ne les empêchez pas, car c’est à leurs pareils qu’appartient le Royaume de Dieu." 

 Dans la proximité de Jésus, les familles sont choquées par l’attitude des disciples qui excluent leurs enfants ! Ce mépris à l’égard des enfants heurte profondément Jésus : « Voyant cela, Jésus se fâcha. » Il désigne les enfants et « ceux qui leur ressemblent » comme les bénéficiaires privilégiés de son Règne. Dieu Amour, « Père, Fils et Saint-Esprit, » Amour infini, s’est révélé pour nous quand Jésus prend chair de la Vierge Marie. Dieu, en Jésus, est devenu vrai homme. Il est aimé par Marie dans l’Esprit Saint comme Dieu aime ! Avec Marie, le cœur de toute personne humaine est invité à battre au rythme de l’amour infini de Dieu. C’est au ciel que nous admirerons la beauté de cet amour plénier. Sur la terre, c’est dans la nuit de la foi que nous vivons de ce mystère. Cependant, de petites éclaircies nous sont données de temps en temps. Cet amour, établit désormais dans le cœur humain, se manifeste d’une manière unique dans le tout petit l’enfant.

"En vérité je vous le dis : quiconque n’accueille pas le Royaume de Dieu en petit enfant, n’y entrera pas. » Puis Jésus les embrassa et les bénit en leur imposant les mains."

L’accueil par Jésus de l’enfant manifeste la grandeur de la petitesse et de la pauvreté. L’enfant est le signe vivant d’une grande capacité d’écoute et de confiance. La disponibilité de l’enfant est un exemple pour les croyants. Jésus l’affirme avec toute la solennité voulue. L’étreinte affectueuse de ces petit est hautement significative. La « bénédiction » qui l’accompagne met en acte le Don de Dieu que Jésus ouvre le Royaume de Dieu aux enfants. Depuis la rupture de l’origine, Dieu a compassion de notre détresse. Il nous aime pauvres et petits, pécheurs, quand nous nous sommes éloignés de Lui. Depuis Noël, le tout petit l’enfant est une "icône" par laquelle nous comprenions l’Amour infini que Dieu a mis dans notre cœur. Les sentiments de son cœur sont ainsi découverts par nous. C’est un reflet de ce Dieu qui a pris notre nature humaine pour nous sauver. L’Esprit Saint nous fait entrer dans cette nouvelle alliance. Ainsi nous pouvons venir en aide aux petits et aux pauvres ! Dans cette nouvelle alliance, c’est à l’école des touts petits et des Pauvres que nous le découvrons.

 

Nous demandons la grâce de la petitesse et la grâce d’une grande pauvreté.

 

 

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