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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Catherine et autres saints et saintes de ce 24 mars

 

Sainte Catherine de Suède
(vierge)

 

Catherine de Suède, dans le siècle Katarina Ulfsdotter, appartenait à la famille royale de Suède, par sa mère, sainte Brigitte (Birgitta Birgersdotter) et par son père Ulf Gudmarson.

La fille devait être l'émule, sinon l'égale de sa mère, par ses vertus comme par les lumières qu'elle reçut du Ciel. 

Après une sainte éducation dans un monastère, elle en sortit pour épouser, contre son gré, Edgar Lydersson, un jeune noble vertueux qui était invalide et qu'elle soigna avec un grand dévouement. Celui-ci accepta de garder avec elle une chasteté parfaite.

D'accord avec lui, en 1350, pour le jubilé, elle rejoint à Rome sa mère qui y a fait sa demeure depuis son veuvage. Catherine, pendant son séjour, apprend la mort de son jeune époux. Elle décide à son tour de rester à Rome.

Dans la Ville éternelle, on pouvait voir la mère et la fille visiter avec ferveur les églises et les tombeaux des martyrs et s'adonner ensemble à tous les exercices de la mortification et de la piété. Catherine sut résister aux obsessions de plusieurs seigneurs romains qui la recherchaient en mariage, et Dieu la défendit parfois d'une manière merveilleuse.

Quand sa mère meurt, Catherine revient en Suède pour l'ensevelir au couvent de Vadstena, où elle entre et dont elle sera bientôt l'abbesse. Elle retournera une fois encore à Rome pour obtenir la reconnaissance des religieuses de l'ordre du Très-Saint-Sauveur, les Brigittines, et pour la cause de la canonisation de sa mère. Celle-ci n'aura lieu qu'en 1384, trois ans après la mort de Catherine, le 24 mars 1381.

Katarina Ulfsdotter a été canonisée en 1484 par le pape Innocent VIII (Giovanni Battista Cybo, 1484-1492).

 

 

St Oscar Arnulfo Romero y Galdámez
« La Voix des sans voix »
Évêque et martyr
(† El Salvador 24 mars 1980)

Oscar Arnulfo Romero y Galdámez, naît à Ciudad Barrios, au Salvador, le 15 août 1917. Son père l’a placé en apprentissage chez un menuisier quand il avait 13 ans, mais le jeune Romero a senti sa vocation pour le sacerdoce catholique et a quitté la maison l'année suivante pour entrer au séminaire. Il a étudié au Salvador et à Rome et a été ordonné prêtre le 4 avril 1942.

Romero a passé le premier quart de siècle de sa carrière ministérielle en tant que curé de paroisse et secrétaire diocésain à San Miguel. Le 25 avril 1970, il est devenu évêque auxiliaire de San Salvador et a occupé ce poste jusqu'en 1974, lorsque le Vatican l’a nommé au diocèse de Santiago de María, une pauvre région rurale qui comprenait sa ville natale. En 1977, il est retourné dans la capitale pour succéder à l’archevêque de San Salvador.

L’ascendance de Romero vers les sommets de la hiérarchie catholique a coïncidé avec une période de changements dramatiques au sein de l'Église en Amérique latine. Les évêques de la région, réunis à Medellín (Colombie) en 1968, pour discuter de la mise en œuvre locale des recommandations du Concile Vatican II (1962-1965), avaient décidé d'abandonner le rôle traditionnel de la hiérarchie en tant que défenseur du ‘statu quo’ pour prendre le parti des pauvres du continent dans leur combat pour la justice sociale. Cette rupture radicale a divisé les fidèles et le clergé.

À cette période, Oscar Romero avait la réputation d’un conservateur et plus d'une fois il s'est montré sceptique tant à l’égard des réformes de Vatican II que des prises de position de Medellín. Pour cette raison, sa nomination comme archevêque, le 3 février 1977, n’a pas été populaire auprès du clergé socialement engagé, à qui il est apparu comme un signal de la volonté du Vatican de les réfréner. À leur grande surprise, Romero s’est presque immédiatement révélé comme l’adversaire déclaré de l'injustice et le défenseur des pauvres.

D’après Romero, il a dû son changement d'attitude à son bref mandat comme évêque de Santiago de María, où il a été un témoin direct des souffrances des pauvres sans terre du Salvador. L'augmentation de la violence du gouvernement contre les prêtres et les laïcs socialement engagés a miné sa confiance en la bonne volonté des autorités et l'a amené à craindre que l'Église et la religion soient elles-mêmes l'objet d'attaques. L'assassinat, le 12 mars 1977, de son ami de longue date, le père jésuite Rutilio Grande, a suscité une dénonciation cinglante de Romero, qui a suspendu les messes dans les églises de la capitale le dimanche suivant et exigé la sanction des responsables.

Alors que Romero s’exprimait de plus en plus souvent au cours des mois suivants, il attirait une large audience de plus en plus populaire qui se pressait dans la cathédrale pour l'entendre prêcher ou écouter ses sermons sur YSAX, la station de radio de l'archidiocèse. Dans sa jeunesse, Romero avait été un pionnier de l'évangélisation sur les ondes au Salvador, et il utilisait l’influence de ce média pour dénoncer à la fois la violence de la guerre civile naissante au Salvador et les schémas profondément enracinés de violence et d'injustice qui la cultivaient. Dans un pays dont les dirigeants considéraient la dissidence comme de la subversion, Romero utilisait l'autorité morale de son poste d'archevêque pour parler au nom de ceux qui ne pouvaient pas le faire pour eux-mêmes. Il ne tarda pas à être connu comme la « Voix des sans voix ».

Quand un coup d'État renversa le gouvernement salvadorien, le 15 octobre 1979, Romero  exprima un soutien prudent à la junte réformiste qui l'avait remplacé. Il a cependant vite perdu ses illusions quand la persécution des pauvres et de l'Église n'a pas cessé. En février 1980, il a adressé une lettre ouverte au Président américain Jimmy Carter, dans laquelle il appelait les États-Unis à mettre fin à l'aide militaire au régime. « Nous en avons assez des armes et des balles », a-t-il plaidé.

La campagne de Romero pour les droits de l'homme au Salvador lui a valu de nombreux admirateurs nationaux et internationaux ainsi qu’une nomination au Prix Nobel de la paix. Cependant, il s'est également fait de nombreux ennemis. Le 24 mars 1980, un meurtrier non identifié a tiré de la porte de la chapelle à San Salvador où Romero célébrait la messe et l'a abattu. L'archevêque avait anticipé le danger d'un assassinat et en avait parlé souvent, déclarant sa volonté d'accepter le martyre si son sang pouvait contribuer à la solution des problèmes de la nation. « En tant que chrétien, dit-il à l’une de ces occasions, je ne crois pas à la mort sans résurrection. S'ils me tuent, je me ressusciterai à nouveau dans le peuple salvadorien. »

Hommages et distinctions :

- Le 18 mai 1980 : Oscar Romero est fait docteur ‘honoris causa post mortem’ de la Universidad de El Salvador.
- En 1985 : Pierre-Michel Gambarelli écrit en 1985 la chanson ‘Le vent des prophètes’ en hommage à Oscar Romero (paroles du chant sur Scoutopedia).
- En 2008, il est désigné comme l'un des quinze « Champions de la démocratie mondiale » par le magazine européen « A Different view ».
- En 2009 : le nouveau président du Salvador, Mauricio Funes (FMLN), visite la tombe d'Oscar Romero juste avant de prendre ses fonctions, en juin 2009.
- Le 24 mars 2010, lors du trentième anniversaire de la mort d'Oscar Romero, le président salvadorien Mauricio Funes a présenté au nom de l'État des excuses officielles pour ce meurtre. En présence de la famille Romero, des représentants de l'Église catholique, des diplomates étrangers et officiels du Gouvernement, le président Funes déclare que « malheureusement ceux qui ont perpétré cet assassinat ont agi avec la protection, la collaboration ou la participation d'agents de l'État ».
- En mars 2014, l’aéroport de San Salvador se nomme désormais « Aéroport International Monseñor Oscar Arnulfo Romero y Galdámez ».

Oscar Arnulfo Romero y Galdámez a été proclamé Bienheureux à San Salvador le 23 mai 2015. Environ 200 000 personnes, parmi lesquelles de nombreux chefs d'État, ont participé à la cérémonie de béatification de l'archevêque martyr, assassiné en haine de la foi le 24 mars 1980, pendant qu'il célébrait l'eucharistie. « Un homme de foi profonde et d'une espérance inébranlable », ainsi l'a défini le cardinal Angelo Amato s.d.b., préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, qui représentait le pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-) lors de cette cérémonie.

Il a été canonisé le 14 octobre 2018 à Rome par le pape François.

 

24 Mars  et 29 Septembre


Saint Gabriel
Archange

L'Archange saint Gabriel annonce à Marie qu'Elle sera la Mère du Sauveur
O.D.M. pinxit

Gabriel appartient aux plus hautes hiérarchies des esprits célestes; il assiste devant la face de Dieu, comme il le dit lui-même à Zacharie. Les missions qui concernent le salut des hommes par l'Incarnation du Verbe lui sont réservées, parce que c'est dans ce mystère, si humble en apparence, qu'éclate principalement la force de Dieu: or le nom de Gabriel signifie Force de Dieu.

Dès l'Ancien Testament, l'Archange a préludé à ce sublime emploi. Nous le voyons se manifester à Daniel, après la vision qu'a eue ce prophète sur les deux empires des Perses et des Grecs; et tel est l'éclat dont il brille que Daniel tombe anéanti à ses pieds. Peu après, Gabriel reparaît encore; et c'est pour annoncer au même prophète le temps précis de la venue du Messie: Dans soixante-dix semaines d'années, lui dit-il, la terre aura vu le Christ-Roi.

Lorsque les temps sont accomplis, et que le Ciel a résolu de faire naître le dernier des prophètes, celui qui, après avoir averti les hommes de la prochaine manifestation du Divin Envoyé, doit Le montrer au peuple comme l'Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde, Gabriel descend du Ciel dans le temple de Jérusalem, et prophétise au prêtre Zacharie la naissance de Jean-Baptiste, prélude de celle de Jésus Lui-même.

Après six mois, le saint Archange reparaît sur la terre, et, cette fois, c'est à Nazareth qu'il se montre. Il apporte du Ciel la grande nouvelle. Sa céleste nature s'incline devant une fille des hommes; il vient proposer à Marie, de la part de Jéhovah, l'honneur de devenir Mère du Verbe éternel. C'est lui qui reçoit le consentement de la Très Sainte Vierge; et quand il quitte la terre, il La laisse en possession de Celui qu'Elle attendait comme la rosée des Cieux.

Mais l'heure est venue où la Mère de l'Emmanuel doit donner aux hommes le fruit béni de Ses chastes entrailles. La naissance de Jésus s'accomplit dans le mystère de la pauvreté; toutefois le Ciel ne veut pas que l'Enfant de la crèche demeure sans adorateurs.

Un ange apparaît aux bergers des campagnes de Bethléem, et les convoque au berceau du Nouveau-né. Il est accompagné d'un nombre immense d'esprits célestes qui font entendre les plus ravissants concerts, et chantent: Gloire à Dieu et paix aux hommes! Quel est cet ange supérieur qui parle seul aux bergers, et dont les autres anges forment comme la cour? De graves docteurs catholiques nous enseignent que cet ange est Gabriel, qui continue son ministère de messager de la bonne nouvelle.

Frères des Écoles Chrétiennes, Vie des Saints, p. 120-121

Autres Fêtes du Jour
 

Saint Aldemardiacre à l'abbaye du mont Cassin (Xe siècle)
Saint Artémondisciple de saint Paul, évêque de Séleucie de Pisidie en Asie Mineure (Ier siècle)

Saint Bernulf martyr (IXe siècle)
Bienheureuse Berthe  (✝ 1163)
Saint Caimin  Abbé irlandais (✝ 653)
Saint Cairlon  archevêque de Cashel en Irlande (VIe siècle)
Bienheureux Didace prêtre capucin (✝ 1801)
Saint Donard (✝ 500)
Sainte Hildelite  abbesse bénédictine (✝ v. 720)
Bienheureux Jean de Bâton  prêtre et moine (✝ 1290)
Saint Latin de Brescia  (✝ 115)
Saint Macartin  évêque de Clogher (✝ 505)
Vble Maria Teresa Camera  fondatrice des Filles de Notre-Dame de la Miséricorde (✝ 1894)
Bse Marie Karlowska  fondatrice des religieuses du Bon Pasteur (✝ 1935)
Bse Marie-Séraphine du Sacré Coeur  fondatrice de l'Institut des Soeurs des Anges (✝ 1911)
Saint Oscar Arnulfo Romero  archevêque de San Salvador (✝ 1980)
Saint Parthenios  (✝ 1657)
Vble Scolastica Rivata  première supérieure des Disciples du divin Maître (✝ 1987)
Saint Second  martyr en Maurétanie (date ?)
Saint Sévère  évêque en Sicile (✝ 814)
Saints Timolaus et ses compagnons  martyrs à Césarée de Palestine (✝ 303)

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