Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
28 Mars 2022
Saint Gontran
(545-592)
Petit-fils de Clovis et de sainte Clotilde. Il est, à 16 ans, roi d'Orléans, de Bourgogne, du Berry. Il connut cette époque féroce et cruelle où la reine Frédégonde fit assassiner sa sœur, son beau-frère, son mari et l'évêque Prétextat.
Clotaire II fit périr Brunehaut, reine d'Austrasie, en l'attachant à un cheval au galop. Gontran lui-même fit bien quelques écarts dans la fidélité conjugale, répudia sa femme, crime qu'il ajoutait à bien d'autres.
Et puis, il se convertit, pleura ses péchés pendant le reste de sa vie, racheta ses fautes par ses grandes libéralités envers les pauvres, qui le surnommèrent « le bon roi Gontran ». Il essaya toujours de réconcilier ses frères et fit fonder de nombreux monastères.
Vers la fin de sa vie, il entra au monastère Saint-Marcel de Chalon sur Saône. Peu après sa mort, il fut proclamé saint par son peuple.
Saint Józef Sebastian Pelczar
Évêque de Przemyśl (Pologne)
Fondateur de la Congrégation des
« Servantes du Sacré Cœur de Jésus »
Józef Sebastian Pelczar naît le 17 janvier 1842, en Pologne dans la petite ville de Korczyna, près de Krosno. Il y passa son enfance, en grandissant dans l’atmosphère de piété propre à l’ancienne Pologne, entouré de ses parents, Wojciech et Marianna née Miesowicz.
À l’école primaire, l’enfant manifeste des capacités extraordinaires. C’est pourquoi on lui fait continuer sa scolarité dans une ville voisine, mais il comprend la vanité des succès humains et décide de se consacrer au service de Dieu.
Il entre au petit séminaire puis, en 1860, au Grand Séminaire de Przemyśl. Il est ordonné prêtre le 17 juillet 1864. Il est d’abord vicaire en paroisse un an et demi, puis il se rend à Rome où il étudie, entre 1866 et 1868, dans deux Universités renommées : le Collegium Romanum (l’actuelle Université Grégorienne) et l’Institut Saint-Apollinaire (l’actuelle Université du Latran). Au terme de ce séjour, il obtient deux doctorats : Théologie et Droit Canon. À Rome, il approfondit également son amour pour l’Église et pour son chef visible, le pape.
Peu après son retour en Pologne, il est nommé professeur au Grand Séminaire de Przemyśl, puis, pendant vingt deux ans, il enseigne à l’Université Jagellone de Cracovie. En sa qualité de professeur et de Doyen de la Faculté de Théologie, il fut unanimement considéré comme un homme cultivé, un organisateur remarquable, proche de la jeunesse.
Outre son travail scientifique, il se livre sans compter à une activité sociale et caritative. En tant que Président de la « Société de l’Instruction populaire » – fonction qu’il occupe pendant seize années – il crée plusieurs centaines de bibliothèques populaires, dispense des cours gratuits, diffuse dans le peuple plus de cent mille livres et ouvre une école pour employées de maison.
En 1894, il fonde à Cracovie les Servantes du Sacré Cœur de Jésus « pour propager le Royaume de l’Amour du Sacré-Cœur ». Il veut que les sœurs de cette Congrégation soient signe et instrument de cet Amour auprès des jeunes filles, des malades et de toute personne en détresse morale et matérielle.
En 1899, il est nommé évêque de Przemyśl, d’abord comme auxiliaire, et bientôt comme titulaire. Sa spiritualité est marquée par l’amour du Saint-Sacrement, du Sacré-Cœur et de la Vierge Marie. D’où sa devise : « Tout pour le très Saint Cœur de Jésus à travers les mains de la très sainte Vierge ».
Mgr Joseph Sébastien veille à la formation doctrinale et spirituelle de ses prêtres. Il prêche aussi l’appel universel à la sainteté. Il déclare. « Aucun état, ni aucun âge ne constituent un obstacle à une vie parfaite. Dieu, en effet, ne considère pas les choses extérieures mais l’âme, et il exige seulement ce que nous pouvons donner ». Malgré sa santé précaire, il a une grande activité caritative : garderies pour enfants, cuisines populaires, foyers pour sans-abri, écoles ménagères pour jeunes filles, études gratuites pour séminaristes pauvres.
Comblé par Dieu de grands talents, il ne les gaspilla pas, mais les multiplia et les fit croître. On retiendra, pour preuve de son inlassable activité, son œuvre imposante d’écrivain, qui comprend des ouvrages théologiques, historiques, des traités de Droit Canon, des manuels et des livres de prières, ainsi que des lettres pastorales, des discours et des homélies.
L’évêque Pelczar meurt dans la nuit du 27 au 28 mars 1924, à quatre-vingt-deux ans, au terme de vingt-cinq années d’épiscopat. Le souvenir qu’il nous laisse est celui d’un homme de Dieu qui, malgré les difficultés de son époque, accomplit la volonté divine.
Józef Sebastian Pelczar a été béatifié le 2 juin 1991 à Rzeszów (Pologne) et canonisé, à Rome, le 18 mai 2003, par le même pape : saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
28 Mars et 23 Octobre
Saint Jean de Capistran
Franciscain
(† 1456)
Jean, né à Capistrano, dans l'Abruzze, était fils d'un gentilhomme français qui avait suivi à Naples le duc d'Anjou, devenu roi de ce pays. Après ses humanités, il fut envoyé à Pérouse pour y étudier le droit canonique et civil. On le pourvut d'une place de judicature, et un homme riche et noble, charmé de ses qualités éminentes, lui donna sa fille en mariage. Tout lui souriait dans le monde, quand tout à coup s'évanouirent ces flatteuses espérances.
Dans une guerre contre le roi de Naples, la ville de Pérouse le soupçonna de prendre le parti de ce prince; on le fit arrêter. Malgré son innocence et son éloquence à se défendre, il fut jeté en prison. Sur ces entrefaites sa femme étant morte, il résolut de ne plus servir que Dieu.
Il vendit tous ses biens, paya sa rançon, distribua le reste aux pauvres, et se réfugia chez les Franciscains, au monastère du Mont, près de Pérouse. Le gardien, craignant que cette vocation ne fût l'effet d'un dépit passager plutôt que d'un mouvement de la grâce, voulut l'éprouver. Il lui ordonna de faire le tour de la ville de Pérouse dont il avait été gouverneur, monté à rebours sur un âne, couvert d'un mauvais habit et la tête coiffée d'un bonnet de carton où étaient écrits divers péchés. Après une telle épreuve, les humiliations du noviciat ne lui coûtèrent plus.
On lui donna pour maître un simple frère convers, à la direction duquel Jean se soumit avec la simplicité d'un enfant. Il fut traité par lui avec dureté:
"Je rends grâces au Seigneur, disait-il plus tard, de m'avoir donné un tel guide; s'il n'eût usé envers moi de pareilles rigueurs, jamais je n'aurais pu acquérir l'humilité et la patience."
Jean fut renvoyé par deux fois du noviciat comme incapable de remplir jamais aucun emploi dans la religion. Il resta jour et nuit à la porte du couvent, souffrant avec joie l'indifférence des religieux, les railleries des passants et les mépris des pauvres qui venaient demander l'aumône. Une persévérance si héroïque désarma la sévérité des supérieurs et dissipa leurs craintes. Jean, reçu de nouveau, fut enfin admis à la profession.
Dès lors sa vie fut admirable: il ne mangeait qu'une fois le jour, et, durant trente-six ans coucha sur le plancher de sa cellule, dormant au plus trois heures. Vêtu d'un habit cousu de pièces, il marchait les pieds nus, sans socques ni sandales, et il macérait son corps par des disciplines sanglantes et de rudes cilices. Mort à lui-même, il vivait uniquement de Jésus sur la Croix. Embrasé d'amour pour Dieu, il faisait de sa vie une oraison continuelle: le Crucifix, le Tabernacle, l'image de Marie, le jetaient dans l'extase: "Dieu, disait-il, m'a donné le nom de Jean, pour me faire le fils de Marie et l'ami de Jésus."
Ordonné prêtre, Jean fut appliqué au ministère de la parole. Souvent les larmes et les sanglots de ses auditeurs interrompaient ses prédications, ses paroles produisaient partout des conversions nombreuses. Une secte monstrueuse de prétendus moines, les Fraticelli, dont les erreurs et les moeurs scandalisaient l'Église, fut anéantie par son zèle et sa charité. Le Pape Eugène IV, frappé des prodigieux succès de ses discours, l'envoya comme nonce en Sicile; puis le chargea de travailler, au concile de Florence, à la réunion des Latins et des Grecs. Enfin il le députa vers le roi de France, Charles VII.
Ami de saint Bernardin de Sienne, il le défendit, devant la cour de Rome, contre les calomnies que lui attirait son ardeur pour la réforme de son Ordre; il l'aida grandement dans cette entreprise, et il alla lui-même visiter les maisons établies en Orient.
Nicolas V l'envoya, en qualité de commissaire apostolique, dans la Hongrie, l'Allemagne, la Bohème et la Pologne. Toutes sortes de bénédictions accompagnèrent ses pas: clergé, communautés religieuses, nobles et peuples, participaient aux bénignes influences de sa charité. Il ramena au bercail de l'Église un grand nombre de schismatiques et d'hérétiques, et, à la vraie religion, une quantité prodigieuse de Juifs et même de Musulmans.
À cette époque, Mahomet II menaçait l'Occident d'une complète invasion, tenait Belgrade assiégée, et, fier de ses victoires, se promettait d'arborer le croissant dans l'enceinte même de Rome. Le Pape Calixte III chargea saint Jean de Capistran de prêcher une croisade: à la voix puissante de cet ami de Dieu, une armée de 40,000 hommes se leva; il la disciplina pour les combats du Ciel; il lui trouva pour chef Huniade, un héros, et il la conduisit à la victoire.
Étant à trois journées de marche des Turcs, tandis qu'il célébrait la Messe en plein air dans les grandes plaines du Danube, une flèche partie d'en haut vint, pendant le Saint Sacrifice, se placer sur le corporal. Après la Messe, le Saint lut ces mots écrits en lettres d'or sur le bois de la flèche:
"Par le secours de Jésus, Jean de Capistran remportera la victoire." Au fort de la mêlée, il tenait en main l'étendard de la Croix et criait:
"Victoire, Jésus, victoire!" Belgrade fut sauvée. C'était en l'an 1456.
Trois mois après, saint Jean de Capistran, ayant prononcé ces paroles du Nunc dimittis: "C'est maintenant, Seigneur, que Vous laisserez mourir en paix Votre serviteur," expira en disant une dernière fois: Jésus. Il avait soixante-et-onze ans.
Frères des Écoles Chrétiennes, Vie des Saints, p. 137-139
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