Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
20 Mars 2022
Saint Herbert
Ermite au milieu d'un lac en Angleterre (✝ 687)
saint Herbert de DerwentwaterAmi de Saint Cuthbert qui fut d'abord évêque de Lindisfarne en Angleterre et établit le rite de la liturgie romaine dans son diocèse. Il préféra reprendre la vie monastique au monastère de Melrose, de tradition irlandaise, et s'en fut solitaire dans la paix de Dieu. Et c'est là que saint Herbert, son meilleur ami, venait le rejoindre chaque année pendant plusieurs jours pour parler des choses de Dieu. Ils connurent la grâce de mourir à quelques jours l'un de l'autre et à la même heure.
Messe en mémoire de saint HerbertTous les ans, la paroisse de Notre-Dame des Lacs et de Saint Charles célèbre une messe à la mémoire de l'ermite saint Herbert sur l'île du lac de Derwentwater...
- en Anglais: 'Cockermouth and Keswick Catholic Churches' et 'Our Lady Of Windermere & St Herbert'
Saint Wulfran
Évêque de Sens
(7e s.)
Martyrologe Romain : Au monastère de Fontenelle, vers 700, la mise au tombeau de saint Vulfran. Moine élu évêque de Sens, il entreprit, après quelques années, de porter l’annonce de l’Évangile au peuple de la Frise et, revenu au monastère de Fontenelle, il y termina ses jours.
Saint Wulfran (ou Vulfran) était fils d’un officier du roi Dagobert. ll passa quelques années à la cour sous Clotaire III et sainte Bathilde, sa mère ; mais il n’échoua point contre les écueils où la vertu des courtisans fait si souvent naufrage. Il sut allier les devoirs de son état avec la pratique des maximes de l’Évangile. Il avait une estime particulière pour les vrais serviteurs de Dieu. Ayant été élevé sur le siège de Sens en 682, il se livra tout entier aux fonctions de l’épiscopat ; mais à peine eut-il gouverné son diocèse deux ans et demi, qu’il résolut de le quitter pour aller prêcher la foi dans la Frise, à l’exemple de plusieurs missionnaires anglais qui travaillaient de ce côté-là. Il s’y rendit donc après avoir fait une retraite, et ses prédications eurent les plus heureux succès. Un grand nombre de personnes, parmi lesquelles on comptait le fils du roi Radhod, se convertirent et reçurent le baptême.
e saint sauva la vie à un malheureux nommé Ovon, destiné par le sort à être immolé aux idoles. Ayant été pendu, il resta deux heures à la potence de sorte que tout le monde le croyait mort ; mais la corde ayant cassé par la vertu des prières de Wulfran, Ovon tomba par terre et se trouva plein de vie. Le saint à qui on le donna, l'instruisit des vérités de la religion. Ovon fut depuis moine et prêtre de Saint-Wandrille. Wulfran rendit aussi la vie à deux enfants qu'on avait jetés dans la mer en l'honneur des idoles du pays. Notre saint se retira ensuite au monastère de Saint-Wandrille, où il mourut en 720.
Pratique : Ayez une estime particulière pour ceux qui procurent la gloire de Dieu.
Bienheureux Théophane Vénard
Martyr
(1829-1861)
Théophane Vénard naquit le 21 novembre 1829, à saint-Loup-sur-Thouet, au diocèse de Poitiers. Son père, qui était instituteur et sa mère Marie Guéret élevèrent leurs enfants dans des sentiments très chrétiens: Mélanie, l'aînée, mourut religieuse de l'Immaculée-Conception, et leur plus jeune frère, Eusèbe, fut curé d'Assais.
Théophane, encore enfant, aimait à lire les « Annales de la Propagation de la Foi,» soit seul, soit en compagnie de sa sœur Mélanie. Un jour, la revue racontait les souffrances et la mort du Père Cornay, qui venait de souffrir le martyre au Tonkin. Saisi d'une émotion indicible, et d'un véritable enthousiasme apostolique, il s'écria: « Moi aussi, je veux aller au Tonkin ! Et moi aussi, je veux être martyr !» Il avait alors dix ans. Quelques jours après, il se trouve avec son père dans une prairie. « Mon père, fit-il soudain, combien vaut ce pré? – Je ne sais pas au juste; mais pourquoi cette question? – Ah! si vous pouviez me le donner, ce serait ma part; je le vendrais et ferais mes études.» Le père comprit et favorisa une vocation si déterminée : Théophane fit ses études au petit séminaire de Montmorillon et au grand séminaire de Poitiers. Après son ordination au sous-diaconat (février 1850), il disait adieu à sa famille et entrait au séminaire des Missions-Étrangères, à Paris.
L'abbé Vénard reçut l'onction sacerdotale le 5 juin 1852, bien qu'il n'eût que vingt-deux ans et demi, et le 23 septembre, il s'embarquait à Anvers pour la Chine. Arrivé à Hongkong, il y attendit dix mois sa destination. En définitive, il fut désigné pour le royaume d'Annam: le 13 juin 1854, il arrivait à Vinh-Tri, auprès de son évêque, Mgr Retord.
Les débuts de M. Vénard furent assez laborieux: il paya son acclimatation par une grave maladie. A peine remis, il est obligé de changer constamment de demeure, afin d'échapper aux édits de persécution de l'empereur Tu-Duc. Traqués comme des bêtes sauvages, les missionnaires de l'Annam sont contraints de fuir, de descendre dans des cachettes souterraines, pendant qu'au-dessus de leurs têtes les troupes des mandarins pillent et détruisent leur chrétientés. M. Vénard cherche un refuge à Hoang-Nghuen, auprès de M. Castex, provicaire de la Mission, qui meurt entre ses bras (6 juin 1857), Il est chargé du district qu'administrait le défunt.
Tu-duc lance contre les chrétiens de nouveaux édits plus sévères encore que les précédents : les mandarins des provinces s'empressent de les exécuter. Grâce à un lettré apostat qui renseigne les mandarins sur les cachettes des missionnaires, de nombreuses arrestations ont lieu dans la mission d'Annam. Le Père Néron, livré par un traître, venait de terminer sa carrière par le martyre, le 3 novembre 1860. Le 30 du même mois, le Père Vénard, dénoncé par un païen, était arrêté avec son catéchiste et conduit à la sous-préfecture. Le mandarin le traita avec de grands égards et parut même regretter son arrestation.
En fin décembre, il fut transporté à Hanoï. Sur son passage, la foule chuchotait: « Qu'il est joli, cet Européen !» Au tribunal le juge lui demande:
– Qu'êtes-vous venu faire à Annam? – Je suis venu uniquement pour prêcher la vraie religion à ceux qui ne la connaissent pas. – Quel âge avez-vous? – Trente-et-un ans. – Il est encore bien jeune...
Un instant après le vice-roi fait apporter deux crucifix; il en fait remettre un au Père Vénard en lui disant:
– Foulez la croix et vous ne serez pas mis à mort.
– Quoi! J'ai prêché la religion de la Croix jusqu'à ce jour: comment voulez-vous que je l'abjure? Je n'estime pas tant la vie de ce monde que je veuille la conserver au prix d'une apostasie.» Ce disant le missionnaire baisa longuement l'image du Christ.
– Si la mort a tant de charme a vos yeux, pourquoi vous cachiez-vous de crainte d'être pris?
– La religion défend de présumer de ses propres forces, et de se livrer soi-même. Mais le ciel ayant décidé que je sois arrêté, j'ai confiance qu'il me donnera assez de force pour souffrir tous les supplices et être ferme jusqu'à la mort.»
Il fut condamné à mort. En attendant la sanction impériale, M. Vénard installé dans sa cage sur la rue, causait gaiement avec les gardiens et les curieux et souvent chantait des cantiques. L'ordre d'exécuter la sentence de mort arriva dans la nuit du 1er au 2 février 1861. Dès sept heures du matin, on lui lut le jugement qui le condamnait à mort, et à neuf heure, il était décapité.
J.-M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints, 2e éd. Paris, 1946
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