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17 Mars 2022
St Patrick
PATRON DE L'IRLANDE († 461)
Fête Le 17 Mars
Évêque
« Apôtre de l'Irlande »
(385-461)
Patrick, jeune gallois d'une famille chrétienne, à 16 ans est enlevé par des pirates et vendu comme esclave en Irlande. Il y passe six ans puis s'enfuit et retrouve ses parents.
Après un séjour en France où il est consacré évêque, il se sent appelé à revenir dans cette Irlande de sa servitude pour l'évangéliser. Il y débarque en 432 et multiplie prédications et conversions dans une population dont, par force, il connaît bien les coutumes et la langue.
Au Rock de Cashel, lors d'un sermon demeuré célèbre, il montra une feuille de trèfle : « Voilà la figure de la Sainte Trinité ». Les figures de triades étaient familières à la religion celtique : le trèfle deviendra le symbole de l'Irlande. On pense que la plupart des druides devinrent moines, adoptant la religion chrétienne présentée avec tant de finesse et de conviction.
Lorsque meurt Patrick, à Armagh, l'Irlande est chrétienne sans avoir compté un seul martyr et les monastères y sont très nombreux.
« Saint Patrick fut le premier Primat d'Irlande. Mais il fut surtout celui qui sut mettre dans l'âme irlandaise une tradition religieuse si profonde que chaque chrétien en Irlande peut à juste titre se dire l'héritier de saint Patrick. C'était un Irlandais authentique, c'était un chrétien authentique: le peuple irlandais a su garder intact cet héritage à travers des siècles de défis, de souffrances et de bouleversements sociaux et politiques, devenant ainsi un exemple pour tous ceux qui croient que le Message du Christ développe et renforce les aspirations les plus profondes des peuples à la dignité, à l'union fraternelle et à la vérité. » (discours au Corps diplomatique - saint Jean-Paul II - 29 septembre 1979)
Saint Gabriel Lalemant
Prêtre s.j. missionnaire et
Martyr (†1649)
Gabriel Lalemant naît à Paris le 3 octobre 1610 ; son père était avocat au parlement.
Il avait 20 ans quand, le 24 mars 1630, il entrait au noviciat de Paris. Deux ans plus tard, il obtenait de ses supérieurs la permission d’ajouter aux trois vœux ordinaires de religion celui de se consacrer aux missions étrangères ; 14 ans s’écouleront entre l’émission de ce vœu et l’arrivée de Gabriel au Canada.
Dans l’intervalle, il est professeur au collège de Moulins (1632-1635), étudie la théologie à Bourges (1635-1639), il est ministre des pensionnaires au collège de La Flèche (1639-1641), professeur de philosophie au collège de Moulins (1641-1644), préfet du collège de Bourges (1644-1646).
Le Journal des Jésuites note son arrivée à la date du 20 septembre 1646. Sur son séjour à Québec (1646-1648) nous savons peu de choses. Au début de septembre 1648, il arrivait à Sainte-Marie-des-Hurons, et il était appliqué à l’étude de la langue. Les succès furent si rapides qu’en février 1649 il remplaçait à la mission Saint-Louis le père Chabanel, appelé ailleurs.
Le 16 mars 1649, une armée de 1000 Iroquois envahit le bourg Saint-Ignace et s’en empare presque sans coup férir, avant le lever du soleil. De là, elle se rend à la mission Saint-Louis, distante d’une lieue (distance qu’on peut parcourir à pied en une heure). Ici, les Hurons se défendent énergiquement, repoussent un premier et un second assaut. Mais les Iroquois, étant supérieurs en nombre, gagnent.
À Jean de Brébeuf et à Gabriel Lalemant, qui étaient à la mission Saint-Louis, on leur conseille de fuir mais ils refusent. Dès qu’ils sont fait captifs, on les dépouille de leurs vêtements, on leur arrache les ongles et on les conduit au bourg Saint-Ignace (à mi-chemin entre Coldwater et Vasey, dans le comté de Simcoe, en Ontario).
Le P. Brébeuf mourut le 16 mars, à quatre heures de l’après-midi. Lalemant a-t-il eu connaissance des souffrances de son confrère ? Nous ne le savons pas. Quant à lui, son martyre commença le 16 mars, à six heures du soir, et dura jusqu’au lendemain matin. Voici ce que la Relation à retenu : « Dans le plus fort de ces tourments, le Père Gabriel Lalemant levait les yeux au Ciel, joignant les mains et jetant des soupirs à Dieu qu’il invoquait à son secours …».
Son corps, enterré avec celui de Brébeuf, sous la chapelle de la résidence Sainte-Marie, fut transporté à Québec au printemps de 1650.
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