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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 23 mars

ça s'est passé un...

23 mars

23 mars 242 : Couronnement de Sapor 1er

Le 23 mars 242, est couronné le roi Sapor 1er (on écrit aussi ChahpurChâhpuhrShapour ou Shahpurshah signifiant roi en persan.

Sapor 1er succède à son père Ardachir 1er, fondateur de la dynastie des Sassanides (d'après Sassan, un aïeul), à la tête du puissant empire perse. Chef redoutable et cruel, il mène des guerres victorieuses contre Rome, alors en pleine crise.

En 244, il repousse l'empereur Philippe l'Arabe et enlève à Rome l'Arménie et la Mésopotamie. En 260, plus gravement, il bat l'empereur Valérien près d'Édesse et le capture ainsi que, dit-on, 70.000 de ses hommes. Les Romains, y compris l'empereur, seront réduits en esclavage dans des conditions atroces.

Sapor 1er embellit par ailleurs sa capitale, Ctésiphon, en Mésopotamie, où subsistent des ruines impressionnantes.

23 mars 1919 : Mussolini crée les « fasci »
Le 23 mars 1919, à Milan, Benito Mussolini crée les premiers Faisceaux italiens de combat (Fasci italiani di combattimento). Ces groupes paramilitaires formeront l'embryon du parti fasciste...

Le 23 mars 1919, à Milan, sur la place San Sepolcro, Benito Mussolini crée les premiers Faisceaux italiens de combat (Fasci italiani di combattimento).

Ces groupes paramilitaires vont former l'embryon du futur Parti national fasciste, lequel sera fondé le 9 novembre 1921. Moins d'un an plus tard, son chef sera appelé à la tête du gouvernement.

L'adjectif « fasciste » (dico), promis à une diffusion planétaire, va désigner à partir de 1936 et de la guerre d'Espagne tous les mouvements totalitaires d'extrême-droite, antidémocratiques et nationalistes. Mais à ses débuts, sitôt après la Grande Guerre, le fascisme de Mussolini se veut pleinement révolutionnaire, ancré dans la modernité, en rupture radicale avec la bourgeoisie, avec l'objectif de créer un Homme nouveau au service de l'État...

Fabienne Manière


Un mouvement d'inspiration léniniste
Avant la Grande Guerre, quand il était militant socialiste et révolutionnaire, le futur Duce avait fréquenté en Suisse les exilés bolcheviques. Il avait eu connaissance de la théorie de Lénine selon laquelle l'accession au pouvoir devait s'appuyer sur une organisation paramilitaire constituée de révolutionnaires professionnels.

Publication fasciste typique des années 1920Il bâtit son mouvement en prenant exemple sur le leader russe et use de ses talents d'orateur... et de son regard fascinant pour attirer en son sein des arditi, anciens combattants des troupes d'élite ou des corps-francs, qui ont de la difficulté à se reconvertir à la vie civile.

À ces jeunes gens se joignent des syndicalistes ouvriers victimes des désordres économiques et d'autres laissés-pour compte.

À tous, Mussolini propose un programme politique fédérateur, vaguement socialiste et nationaliste, mais en tous points révolutionnaire. Lui-même s'inscrit dans la continuité du Risorgimento, le mouvement d'unification de l'Italie au XIXe siècle.

C'est ainsi qu'il revendique au nom de l'Italie les territoires promis par le traité de Londres, déclare la guerre aux socialistes et au bolchevisme, dénonce par ailleurs le capitalisme, exige l'abolition du Sénat et l'élection d'une Assemblée constituante, demande l'abolition du service militaire obligatoire, se prononce enfin pour une République laïque.

Plus que tout, il ambitionne de remodeler la nature humaine et régénérer l'Homme italien pour le mettre au service d'un État divinisé. Cela implique, comme dans la Russie bolchévique, un régime totalitaire, ne laissant aucune place aux libertés individuelles.

Ce programme révolutionnaire va, il est vrai, beaucoup évoluer au gré des circonstances.

Une ascension Rapide
À la fin de 1919, le mouvement fasciste est encore très marginal. Il ne compte que 17 000 membres et n'obtient aucun élu aux élections législatives de novembre. Mussolini lui-même n'obtient à Milan que 4 800 voix contre 170 000 pour le candidat socialiste.

Dans la mouvance nationaliste, Mussolini est éclipsé par le prestige du poète nationaliste Gabriele d'Annunzio, héros de l'équipée de Fiume. Sa déception est telle qu'il songe un moment à émigrer aux États-Unis.

Tout change l'année suivante.

L'ancien leader socialiste continue d'utiliser une phraséologie révolutionnaire, anticapitaliste et antibourgeoise mais, pendant l'été 1920, tandis que se multiplient les troubles sociaux et les grèves dans les grandes villes industrielles du nord et les campagnes du sud, il prend le parti de la contre-révolution.

Il crée une milice au sein de son Parti. Ce sont les squadre (escouades) dont les membres, les squadristi, se signalent par le port d'une « Chemise noire », d'où leur surnom.

Mussolini emprunte sans vergogne à d'Annunzio les recettes qui ont fait son succès médiatique : le cri de guerre (A noi !), le salut, bras levé, le poignard brandi de façon martiale et jusqu'à l'uniforme, avec la chemise noire.

En toute illégalité, ses miliciens armés d'un gourdin, motorisés et encadrés par d'anciens officiers sillonnent villes et campagnes et intimident de toutes les façons possibles (bastonnades, purges à l'huile de ricin ou assassinats...) les syndicalistes, les grévistes et les militants socialistes ou communistes.

La police, les magistrats, les policiers et le gouvernement lui-même laissent faire. Les patrons n'hésitent pas à financer grassement le Parti fasciste.

Passant à plus de 700 000 membres en 1922, le Parti national fasciste n'arrive toutefois pas à séduire le corps électoral et c'est par le recours à la force et à la menace qu'en fin de compte Mussolini arrivera à conquérir le pouvoir.

Publié ou mis à jour le : 2021-12-23 18:58:05

29 octobre 1922

Mussolini accède au pouvoir

Le 29 octobre 1922, le roi d'Italie Victor-Emmanuel III nomme Benito Mussolini président du Conseil (l'équivalent de Premier ministre).

Il va s'ensuivre de façon progressive un régime totalitaire d'un genre nouveau...

André Larané

Un parti non-démocratique


Ancien leader du parti socialiste converti au nationalisme, Benito Mussolini a fondé le 23 mars 1919 des troupes paramilitaires, les Faisceaux italiens de combat (Fasci italiani di combattimento). Ces miliciens armés reconnaissables à leur uniforme, les « Chemises noires », multiplient dès l'année suivante les campagnes d'intimidation. Ils attaquent les Bourses du travail, lieu de rassemblement des syndicats ouvriers et brisent les grèves. Ils bastonnent leurs victimes, les purgent à l'huile de ricin ou parfois les assassinent ! Les fascistes apparaissent ainsi comme des garants de l'ordre (!) face aux menaces révolutionnaires. Ils bénéficient à ce titre de l'indulgence des forces de l'ordre et de la justice et sont regardés avec bienveillance par le patronat italien.

Le Duce Mussolini passe ses troupes en revue en 1938le 9 novembre 1921, Mussolini choisit la voie de la légalité en fondant le Parti National Fasciste, premier parti d'Europe occidentale ouvertement non-démocratique.

Avec des effectifs supérieurs à plus de 700 000 en 1922, le parti fasciste n'arrive pas pour autant à convaincre le corps électoral. Mais il démontre une nouvelle fois sa force en août 1922 en brisant une grève générale lancée par le parti socialiste et dirigée contre lui.

Là-dessus, Mussolini menace de marcher sur Rome à l'image du poète Gabriele d'Annunzio et de sa  « Marche sur Fiume ». Les Chemises noires de province, au nombre d'environ 40 000, commencent à converger vers la capitale.

Face à cette menace de coup d'État, le roi Victor-Emmanuel III n'ose pas décréter l'état de siège par crainte d'une guerre civile. Comme le président du Conseil, Luigi Facta, il pense que Mussolini peut, après tout, aider à sauver un régime en pleine décomposition et qu'il sera toujours temps de s'en débarrasser après.

Le 29 octobre 1922, le roi propose donc à Mussolini qui, de Milan, observe prudemment les événements, de prendre la tête du gouvernement dans les règles.

Les Chemises noires poursuivent malgré tout leur marche sans rencontrer de résistance, pour le symbole. Pour donner l'illusion d'une prise de pouvoir personnelle, Mussolini entre dans la capitale italienne le 30 octobre, entouré des hiérarques et des militants fascistes, au terme d'une très symbolique « Marche sur Rome ». Le Duce lui-même a pris le train Milan-Rome et rejoint la tête de ses troupes à l'entrée de la capitale.

À la tête d'un gouvernement qui ne compte que quatre ministres fascistes, Mussolini se montre dans les premiers temps respectueux des règles constitutionnelles. Sa détermination et son verbe lui valent la sympathie des élites, y compris d'illustres intellectuels comme Benedetto Croce.

Mais, dans les provinces, les Chemises noires poursuivent la mise au pas des organisations syndicales. La fête du Travail du 1er mai est supprimée. La grève est enfin interdite. Et en novembre 1922, la Chambre des députés et le Sénat votent les pleins pouvoirs à Mussolini pour un an.

Celui-ci va affirmer son autorité de façon progressive (à la différence de Hitler, dix ans plus tard). Contrairement aux apparences et aux dires de la propagande (« Il Duce ha sempre ragione »), il va devoir en permanence se plier à des compromis avec le roi, l'armée, son propre parti et la Constitution. Conformément à celle-ci, il n'est que Premier ministre, ce qui va permettre au roi Victor-Emmanuel III, chef de l'État et chef des armées, de le destituer en juillet 1943 par un « coup de majesté ».

Publié ou mis à jour le : 2021-12-23 18:50:54

23 mars 1944 : Déportation des Tchétchènes


 

Le 23 mars 1944, dans les villes et villages tchétchènes et ingoutches du Caucase, les hommes sont convoqués sur les places publiques en vue d'un prétendu recensement. Ils sont aussitôt désarmés et déportés par les troupes soviétiques, selon des ordres donnés par le dictateur Staline.

Le lendemain, c'est le tour des femmes et des enfants.
Au total 500.000 personnes. Les malheureux sont accusés de collaboration avec l'ennemi hitlérien...

bien que celui-ci se soit depuis plusieurs mois déjà replié loin du territoire.

 

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