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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

La miséricorde infinie de Dieu: ton frère était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »

Évangile de Jésus-Christ
selon saint Luc 15,1-3.11-32.

 

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,
car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier.
Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Jean Cassien (v. 360-435)
fondateur de monastère à Marseille

De la perfection, chap. VII ; SC 54 (Conférences VIII-XVII; trad. E. Pichery, éd. du Cerf, 1958 ; p. 105-106)
Le Chemin des fils
 

Si quelqu’un veut tendre à la perfection, parti du premier degré, qui est celui de la crainte, état proprement servile, (…) il s’élèvera par un progrès continu, jusqu’aux voies supérieures de l’espérance. Celle-ci (…) attend la récompense. (…) Mais elle n’est pas encore parvenue à ce sentiment du fils qui, se confiant en l’indulgence et la libéralité paternelle, ne doute pas que tout ce qui est à son père ne soit également sien.

            Le prodigue de l’Évangile n’ose plus même y aspirer, après qu’il a perdu, avec le bien de son père, jusqu’à son nom de fils. Voyez : il a envié les gousses que mangeaient les pourceaux, c’est-à-dire le mets sordide du vice ; et on lui refusait de s’en rassasier. Alors, il est rentré en soi-même. Touché d’une crainte salutaire, il s’est pris d’horreur pour l’immondicité des pourceaux, il a redouté les tourments cruels de la faim. Ces sentiments font de lui en quelque sorte un esclave. Mais, songeant au salaire dont on paye les mercenaires, il convoite leur condition, et il dit : « Que de mercenaires chez mon père ont le pain en abondance ; et moi, je meurs de faim ici. Je retournerai chez mon père, et lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et devant vous ; je ne suis plus digne d’être appelé votre fils ; traitez-moi comme l’un de vos mercenaires. » (Lc 15,17-19) Cependant, le père a bondi a sa rencontre. Cette parole d’humble repentir que dicte la tendresse, il l’accueille avec plus de tendresse encore. Non, il ne veut pas accorder à son enfant des biens d’une moindre valeur ; mais, lui faisant franchir immédiatement les deux degrés inférieurs, il le restitue dans sa dignité de fils.

            Et nous aussi, hâtons-nous de monter, par la grâce d’une indissoluble charité, à ce troisième degré des fils, qui regardent comme étant à soi tout ce qui appartient à leur père ; méritons de recevoir en nous l’image et la ressemblance de notre Père des cieux. Alors, à l’imitation du Fils véritable, nous pourrons proclamer : « Tout ce qu’à mon Père est à moi. » (Jn 16,15)

Méditation de l'évangile du père Gabriel

Dans trois paraboles, Il nous livre les secrets de la miséricorde du Père, et la sienne propre, à leur sujet. C'est, en premier, la brebis perdue et retrouvée, où l'on se préoccupe davantage de la fugueuse que du calme troupeau. Et le berger divin ne se lasse pas d'attendre ou de battre la campagne..."Ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les Cieux qu'un seul de ces petits périsse" 

La miséricorde infinie de Dieu

Cependant, tous les publicains et les pécheurs s'approchaient de Lui pour l'entendre. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant :

"Cet homme accueille les pécheurs et mange avec eux !"

Devant le coup de patte des pharisiens, Jésus réagit. Il va, par des images très simples, très évocatrices, dévoiler toute sa tendresse à l'égard des pécheurs.

Dans trois paraboles, Il nous livre les secrets de la miséricorde du Père, et la sienne propre, à leur sujet. C'est, en premier, la brebis perdue et retrouvée, où l'on se préoccupe davantage de la fugueuse que du calme troupeau. Et le berger divin ne se lasse pas d'attendre ou de battre la campagne...

"Ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les Cieux qu'un seul de ces petits périsse"

Il emploiera tous les moyens pour ramener les égarés et ne ménagera pas plus sa peine que la femme qu'Il dépeint, balayant de la cave au grenier pour retrouver sa drachme.

Au premier bon mouvement du fils prodigue, ce Père verra ...et de loin... et se précipitera, le coeur rempli à craquer de miséricorde et d'amour, comme le père dont Il nous conte l'histoire et l'anxieuse attente.

Et le couplet sur le frère aîné montre bien notre incompréhension totale, à l'exemple des scribes et des pharisiens arrêtés, butés qu'ils sont, sur la faute trop réelle du cadet, mais incapables, eux, de comprendre la miséricorde du Père. C'est le cri de la Miséricorde divine face à notre misère qui clôt le débat :

"Mais son Père lui dit : Mon enfant, en tout temps tu es avec moi : mais il fallait festoyer et se réjouir ; puisque ton frère que voici était mort, et est revenu à la vie ; et il était perdu, et il est retrouvé !"

Voilà pourquoi Jésus accueille les pécheurs et mange avec eux !

Eux aussi sont les fils très aimés du Père et de son Envoyé.

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

Quatrième dimanche de Carême, année C

« Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. »

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »

 

Alors Jésus leur dit cette parabole : Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ’Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient.’ Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Le fils prodigue nous redit l’Amour infini du Père pour nous. Dieu est un Père qui veille, qui attend, qui ouvre ses bras. Par le seul fait que son fils revienne, il a déjà retrouvé la vie. Il a fait l’expérience, dans le délaissement de son père, dans son éloignement, qu’il avait été près de la mort. Il est revenu, il est vivant, le Père réintègre son fils dans sa vie. Il pardonne et organise une grande fête pour son fils qui revient. « Immédiatement, saisi de pitié, son père courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. » Avec la parabole de l’enfant prodigue, la communauté chrétienne est invitée à entretenir l’espérance pour ceux qui ont délaissé la maison paternelle. S’ils reviennent un jour, ils partageront la tendresse de Dieu.

Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.


Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : ’Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi…Prends- moi comme l’un de tes ouvriers.’ Dieu respecte toujours nos choix, même celui de le mettre de côté. Il espère le retour de son jeune fils, mais il ne force rien, il ne force jamais la porte ! Jésus vivra au milieu de nous, il mourra parmi nous. Dans ce salut, c’est à la fois la faute de l’origine qui est guérie, c’est aussi celle que l’humanité ajoute encore au mal du monde. Par Jésus, le Sauveur du monde, nous entrons dans le mystère d’une nouvelle filiation divine. Devenu l’enfant bien aimé du Père par le Baptême, nous rendons grâce à Dieu et nous tissons des liens fraternels nouveaux. Nous sommes devenus, grâce à Jésus, une créature nouvelle. Le monde ancien, celui de la peur et de la culpabilité qui sommeillait encore en nous n’est plus. Notre marche vers Pâques est un chemin de résurrection dans le Christ.

Mais le père dit à ses domestiques : ’Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.

Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent la fête. Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : ’C’est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a vu revenir son fils en bonne santé.’ Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait. Le Tout-puissant qui nous a créé librement et libres, nous a guéris des blessures passées, pour que notre cœur soit rempli d’un amour nouveau, surabondant. Malgré nos égoïsmes et nos manques de respect, Dieu reste un père plein de tendresse qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » Dieu nous aime tellement qu’il nous envoie son propre Fils Jésus pour nous sauver. Que pourrait faire le Père pour le fils ainé ? Celui-ci semble oublier qu’il y a une différence entre réussir dans la vie et réussir sa vie ! » Il en est de même pour nous, c’est redevenus l’enfant bien aimé du Père, que nous pouvons comme des frères et des sœurs qui s’aiment, bâtir le monde de l’amour.

Nous demandons la grâce de demeurer l’amour de notre Père qui est guérison pour nous.

Mais il répliqua : ’Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !’ Le père répondit :

’Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »

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