Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
6 Mars 2022
Évangile de Jésus-Christ
selon saint Luc 4,1-13.
En ce temps-là, après son baptême, Jésus, rempli d’Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert
où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim.
Le diable lui dit alors : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. »
Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain. »
Alors le diable l’emmena plus haut et lui montra en un instant tous les royaumes de la terre.
Il lui dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes, car cela m’a été remis et je le donne à qui je veux.
Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. »
Jésus lui répondit : « Il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, à lui seul tu rendras un culte. »
Puis le diable le conduisit à Jérusalem, il le plaça au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, d’ici jette-toi en bas ;
car il est écrit : Il donnera pour toi, à ses anges, l’ordre de te garder ;
et encore : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
Jésus lui fit cette réponse : « Il est dit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Bienheureux Columba Marmion
(1858-1923)
abbé
La componction du cœur (Le Christ Idéal du Moine,
éd. DDB, 1936 ; p.216-217. 219)
« Bienheureux l’homme qui supporte la tentation » (Jc 1,12)
La tentation n’est-elle pas un danger pour l’âme ? Ne serait-il pas hautement préférable de ne jamais être tenté ? Nous sommes spontanément portés à envier celui qui n’éprouverait jamais de tentation : « Heureux l’homme, dirions-nous volontiers, qui n’a pas à en subir les assauts ! »
C’est peut-être là, en effet, l’avis de notre sagesse humaine. Mais Dieu, qui est la vérité infaillible, la source de notre sainteté et de notre béatitude, nous dit tout le contraire : « Bienheureux l’homme qui supporte la tentation » (Jc 1,12)… Pourquoi l’Esprit Saint proclame-t-il cet homme « heureux », alors que nous, nous inclinerions à penser bien autrement ? (…) Est-ce à cause de la tentation elle-même ? Non, évidemment, mais c’est parce que Dieu se sert d’elle pour obtenir une preuve de notre fidélité ; notre fidélité ‒ soutenue naturellement par la grâce ‒ se fortifie et se manifeste dans la lutte, et la couronne de vie est enfin accordée à sa victoire (cf. Jc 1,12).
La tentation que l’âme supporte patiemment est pour elle une source de mérites, et est glorieuse pour Dieu. Par sa constance dans l’épreuve, l’âme est un vivant témoignage de la force de la grâce : « ma grâce te suffit, car c’est dans la faiblesse que ma puissance se manifeste tout entière » (2 Cor 12,9). Dieu attend de nous que nous lui rendions cet hommage et cette gloire. (…) Le Christ Jésus est avec nous, en nous : qui est plus fort que lui ?
Méditation de l'évangile du père Gabriel
A son exemple, il faut nous en libérer et ses réponses doivent être les nôtres. Face à cette triple tentation, Jésus choisit la liberté. Il choisit la route difficile du détachement face à la richesse et au pouvoir, et celle de la relation filiale face à Dieu, et non celle d'un amour possessif de Dieu.
Les tentations de Jésus
Dans la tentation du désert, Jésus nous donne un très bel exemple de liberté. Il s'y affirme libre devant le pouvoir et les biens, libre enfant du Père.
Jésus devant les tentations de Satan, nous montre que l'emprise des biens de la terre, la folie du pouvoir, l'accaparement de Dieu, ne sont pas des situations fatales dans notre monde.
A son exemple, il faut nous en libérer et ses réponses doivent être les nôtres. Face à cette triple tentation, Jésus choisit la liberté. Il choisit la route difficile du détachement face à la richesse et au pouvoir, et celle de la relation filiale face à Dieu, et non celle d'un amour possessif de Dieu.
Il ne transformera pas les pierres en pain. “Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme”.
Il ne règnera pas grâce à la puissance politique ; l'Etat ne devient pas pour Lui, l'idole à laquelle on rend un culte. Car le pouvoir devient vite une idole sanguinaire dès que l'homme se l'approprie. L'ivresse du pouvoir n'est pas un vain mot. Il faut savoir que le pouvoir n'est qu'un service et ne pas l'adorer. “C'est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras et c'est à Lui seul que tu rendras un culte !”
L'Etat exige trop de majuscules, c'est une bouffée d'air frais que cette résistance à tous ceux qui nous oppriment et nous dégradent.
Dieu est un Père que l'on traite avec un respect filial et non un être dont on exploite la faiblesse au gré de nos caprices : “Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu”
Un disciple de Jésus, un chrétien se doit de ne rien accaparer : ni biens, ni pouvoir, ni Dieu !
Père Gabriel
Homélies du Père Gilbert Adam
1er dimanche de Carême, année C
"L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. "
Jésus, rempli d’Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable.
Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim. Le diable lui dit alors : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. » Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain. » Jésus, tout en ayant faim, attend l’heure de Dieu. Au baptême de Jésus par Jean le Baptiste, Jésus a reçu du Père dans l’Esprit Saint cette Parole si belle : « Tu es mon Fils, le Bien Aimé… » Maintenant le même Esprit Saint conduit Jésus au désert, pour être mis à l’épreuve. C’est dans un état de vulnérabilité et de douleur que Jésus est confronté au le menteur. D’une manière perfide, le démon cherche à prendre le pouvoir sur le Père. Il est conscient que Jésus possède une véritable autorité, il multiplie les pains d’une manière qui est étonnante. Le menteur voudrait faire sortir Jésus de la Filiation amoureuse d’avec son Père ! Ce que vit Jésus, en ces quarante jours, nous est donné, pour que nous dépassions de même la tentation, quand nous nous mettons à la recherche de Dieu. L’enjeu de cette lutte est de croire plus encore à la dimension spirituelle de notre existence, de croire que c’est l’Esprit Saint nous anime.
« Alors le diable l’emmena plus haut et lui montra en un instant tous les royaumes de la terre. Il lui dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes, car cela m’a été remis, et je le donne à qui je veux. Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. »
Jésus lui répondit : « Il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, à lui seul tu rendras un culte. » Le démon éprouve Jésus dans son identité, en lui donnant de réaliser un exploit qui viendrait de lui. Il met en doute la toute puissance d’Amour du Père. Il attaque ainsi Jésus sur ce qui est le plus précieux dans sa vie, le lien avec son Père. Ces tentations attaquent la liberté et la vérité de la relation à l’autre. Ces tentations nient la possibilité pour la liberté et la vérité de se déployer. Jésus répond à partir d’une citation de la Parole : « Il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, à lui seul tu rendras un culte. » Le démon manifeste aujourd’hui encore combien tous les royaumes de la terre sont sous son contrôle ! Il propose à Jésus une solution rapide pour accomplir sa mission ! Ainsi, le menteur propose à Jésus d’aller au bout de sa mission universelle en lui donnant son pouvoir sur les peuples, à condition qu’il l’adore. Jésus n’entre pas dans la tentation, il reste fidèle à la condition des hommes, leur ouvrant le chemin du respect de la Parole de Dieu. Il nous donne l’Esprit Saint, l’aide dont nous avons besoin. Jésus nous offre les conditions d’une fidélité avec lui, le Fils bien aimé du Père.
Puis le diable le conduisit à Jérusalem, il le plaça au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, d’ici jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi, à ses anges, l’ordre de te garder ; et encore : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
Jésus lui fit cette réponse : « Il est dit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. » Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le diable s’éloigna de Jésus, jusqu’au moment fixé." Le menteur ne se tient pas pour vaincu, il emmène Jésus jusqu’au sommet du Temple, il s’appuie sournoisement sur la parole de Dieu : "Le malheur ne pourra te toucher !" Jésus lui dit : « Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. » L’épreuve est traversée, "jusqu’au moment fixé." Un temps nouveau s’ouvre pour Jésus qui va porter au monde la possibilité d’un véritable dialogue avec Dieu, dans la vérité. Il nous ouvre un chemin réaliste dans la liberté, dans le choix de la volonté du Père. Jésus est le Roi du monde, et à sa suite, nous demeurons l’enfant bien aimé du Père. Jésus veut nous rétablir dans ce lien d’amour avec notre Père, nous rétablir dans cette filiation pour que nous devenions confiants et tout remplis de son amour. C’est par son amour que Jésus est victorieux de la mort. Nous voulons le suivre humblement, pas à pas, chaque jour, affranchis de tout mal, pour retrouver notre liberté. Nous pouvons nous mettre en adoration pour discerner, dans la foi, la volonté de Dieu. Ainsi nous nous préparerons à vivre la grande fête de Pâques.
Nous demandons la grâce de nous nourrir de la Parole de Dieu pour demeurer dans la volonté du Père.