Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
25 Mars 2022
Annonciation
l'annonciation à la Vierge Marie
l'Annonciation Là scène nous est bien connue. Dieu propose et attend une réponse. Ce sera "Qu'il me soit fait selon ta parole." (Lc 1, 26-38)
Elle devient la Mère de Dieu et du Sauveur avant de devenir, au pied de la croix, la Mère de l'Église. Cette fête est d'abord la fête de l'Incarnation puisque Dieu commence en Marie sa vie humaine qui conduira ce minuscule embryon jusqu'à la Croix et la Résurrection, jusqu'à la Gloire de Dieu.
Illustration: Ce petit panneau frappe par sa fraîcheur. "Qu'il est moderne!" est-on tenté de s'écrier. Il aurait été peint par un maître du Haut-Rhin dans le premier quart du XVe siècle. (collège de Vevey en Suisse)
La solennité de l'Annonciation rappelle le jour où, à Nazareth, la Vierge Marie accueillit la parole qui lui fut dite par l'Ange de la part du Seigneur: "Tu concevras et tu enfanteras un fils qui sera appelé Fils du Très-Haut". Ainsi quand fut venue la plénitude des temps, pour nous les hommes et pour notre salut, par l'Esprit Saint, le Fils unique de Dieu, qui était avant tous les siècles, a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme.
NB:
Lorsque le 25 mars est dans la Semaine Sainte (semaine qui précède Pâques), la fête de l'Annonciation est célébrée le premier jour hors fête, c'est-à-dire le lundi qui suit la semaine de Pâques; d'un point de vue liturgique, la semaine qui suit la fête de Pâques ne fait qu'un avec la fête elle-même.
En 2018, le 25 mars étant le dimanche des Rameaux, la fête avait été reportée au 9 avril.
En 2016, le 25 mars étant le Vendredi Saint, la fête avait été reportée au 4 avril.
En 2013, le 25 mars coïncidait avec le lundi Saint et la fête avait été reportée au 8 avril.
Lorsque le Vendredi saint tombe un 25 mars, jour de la fête de l'Annonciation, Notre-Dame du Puy-en-Velay en Haute-Loire invite les fidèles à venir l'implorer et à recevoir l'indulgence plénière à l'occasion du Jubilé. Il y a 3 à 4 jubilés par siècle. Derniers jubilés: 1910, 1921, 1932, 2005, 2016... le prochain aura lieu en 2157.
Martyrologe romain
Bx Hilary Januszewski
Prêtre o.c.d. et martyr du nazisme († 1945)
Hilary (Hilaire), dans le siècle Paweł, Januszewski naît le 11 juin 1907 à Krajenki en Pologne. Il fut éduqué au collège de Greblin puis à Cracovie.
En 1927 il entra chez les Carmes à Lwów et prit le nom d'Hilaire lorsqu'il fit sa profession en 1928. Il étudia la philosophie à Cracovie, puis au collège international Saint-Albert à Rome.
Il fut ordonné prêtre le 15 juillet 1934 et retourna en 1935 au couvent des Carmes à Cracovie. Il devint professeur de théologie dogmatique et d'histoire de l'Église pour la province des Carmes de Pologne. Il avait une personnalité simple et plutôt silencieuse. Il était fidèle aux pratiques quotidiennes de piété.
En 1939 il fut nommé prieur de sa communauté à Cracovie, deux mois après l' occupation de son pays par les Allemands (à l'Ouest) et les Soviétiques (à l'Est).
Le 18 septembre 1940 quatre frères du couvent furent déportés par les Allemands (Urbański, Majcher, Wszelaki, Nowakowski) parce qu'ils avaient prêché en polonais dont l'usage public était interdit. La Gestapo revint en décembre pour en arrêter d'autres. Cette fois-ci Hilaire prit la place d'un frère âgé et malade et commença son calvaire qui allait durer plus de quatre ans. Emprisonné à la prison de Montelupi à Cracovie il fut déporté à Sachsenhausen, puis en avril 1941 à Dachau.
Il encourageait ses compagnons par la prière et le soutien dans la Foi. Le 16 juillet 1942 les prêtres carmes et les autres religieux enfermés dans la même baraque purent célébrer, dans cet atroce environnement, la fête de ND du Mont Carmel avant la journée de travail.
Pendant l'hiver 1945 la vie au camp devint encore plus insupportable : les soldats allemands commençaient à montrer des signes de panique alors que la guerre semblait perdue pour eux. Les kapos (prisonniers qui surveillaient les autres déportés) multipliaient les sévices pendant que la région subissait les bombardements alliés.
Dans le baraquement 25 des Russes, le typhus vint à se propager et le Père Hilary demanda d'y déménager avec d'autres prêtres pour assister les malades. Son apostolat allait durer 21 jours...
Le Père Januszewski mourut du typhus le 25 mars 1945, un mois avant la libération du camp par les Américains le 29 avril. Son corps fut brûlé dans un four crématoire.
Le Père Urbański, qui survécut, rendit témoignage du sacrifice de son prieur. De nombreux Carmes polonais moururent dans les camps de concentration dont les Pères Kozan, Buszta, Makowski, etc.
Le 13 juin 1999, au cours de son plus long voyage en Pologne (5-17 juin), saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) a béatifié, à Varsovie, le P. Hilary Januszewski et 107 autres martyrs polonais, victimes du nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les 108 martyrs proviennent de 18 diocèses et de 22 familles religieuses. Il y a des prêtres, des religieuses et des laïcs dont la vie, entièrement dédiée à la cause de Dieu, et dont la mort, infligée par la haine à la foi, portèrent l’empreinte de l’héroïsme. Parmi eux, il y a trois évêques, 52 prêtres diocésains, 26 prêtres religieux, 3 séminaristes, 7 frères religieux, 8 sœurs et 9 laïcs. Ces proportions numériques sont liées au fait que le clergé fut le principal objet de la haine de la foi de la part des nazis de Hitler. On voulait faire taire la voix de l’Église retenue comme obstacle à l’instauration d’un régime fondé sur une vision de l’homme privé de la dimension surnaturelle et traversé de haine violente.
Dans l’ensemble des 108 Martyrs il y a toutes les composantes de l’Église, c’est-à-dire, évêques, clergé diocésain, religieux et laïcs. Un représentant de chacune de ces catégories figure dans le titre de la cause de béatification.
St Humbert, o.s.b.
Moine bénédictin à Laon puis à l'abbaye de Maroilles
(✝ 680)
Moine de l'abbaye de Laon, dans l'Aisne. Sa noble famille pensait qu'il ferait ainsi une bonne carrière dans l'Eglise en devenant un jour évêque. A la mort de ses parents, il revint dans ses domaines, à Mézières sur Oise, pour y régler quelques questions d'héritage. Il y trouva de nombreux esclaves de l'un et l'autre sexe, des lits moelleux et une table excellente, des distractions et des chasses à courre, tant de choses qui lui retirèrent le goût de la vie monastique. Il y passa de nombreuses années, jusqu'au jour où saint Amand l'emmena en pèlerinage à Rome. Il en revint totalement changé. L'abbaye de Laon lui étant fermée, il entra dans celle de Maroilles dont la pauvreté fut bien contente de trouver sa fortune. Et c'est là qu'il passa ses dernières années dans la pauvreté, la pénitence et la prière.
C’est au cours de son 2e voyage à Rome que Saint Humbert, fondateur de l’abbaye de Maroilles (en 652), revint avec des reliques et une statuette de 'Madame Marie' qui deviendra à Maroilles Notre Dame des Affligés, patronne de l’église abbatiale.
Saint Humbert mériterait d’être plus fréquenté. Solide moine, à la personnalité bien trempée, formé à l’école épiscopale de Laon, il fut compagnon de Saint Amand. Le pape Martin 1er l’ordonne évêque missionnaire, il n’a pas trente ans. Évangélisateur des Pays-Bas et du pays des Helpres (désigne 'le pays des deux Helpes', du nom de la rivière qui passe à Avesnes sur Helpe - 59440), il meurt à Maroilles vers l’an 682.
Autres Fêtes du Jour
Saint Dismas le Bon Larron qui, en Croix, reconnut Jésus comme le Messie (Ier siècle)
Sainte Dula martyre à Nicomédie (IVe siècle)
Bienheureux Émilien Kovc prêtre ukrainien martyr (✝ 1944)
Bienheureux Évrard moine en Suisse (✝ 1078)
Vble Gaetana Fontana première Supérieure générale des Filles de St. Gaétan (✝ 1935)
Vble Giuseppe Spoletini prêtre franciscain italien (✝ 1951)
Bx Herman de Zahringen moine (✝ 1074)
Saint Hermeland abbé d'Indre (✝ 718)
Bienheureuse Ida (✝ 1250)
Bienheureux Jacques Bird martyr en Angleterre (✝ 1592)
Sainte Kennocha Religieuse écossaise (✝ 1007)
Le Centurion (Ier siècle)
Sainte Lucie Filippini Fondatrice de l'Institut des Maîtresses pieuses (✝ 1732)
Sainte Marguerite Clitherow Martyre à York, en Angleterre (✝ 1586)
Sainte Marie Alphonsine Danil Ghattas cofondatrice de la Congrégation du Rosaire (✝ 1927)
Bse Marie-Rose Marguerite Flesch fondatrice des Franciscaines de Notre-Dame des Anges (✝ 1906)
Sainte Matrone martyre à Thessalonique (✝ v. 304)
Saint Monas évêque de Milan (IVe siècle)
Saint Mordiern saint gallois (Ve siècle)
Saint Nicodème de Mammola Confesseur (✝ 990)
Saint Pelage (IVe siècle)
Bienheureux Placide Riccardi Moine bénédictin (✝ 1915)
Saint Procope abbé de Sazava (✝ 1053)
Saint Quirin Martyr à Rome (✝ 269)
Saint Richard de Pontoise martyr (✝ 1179)
Bienheureux Thomas de Costacciaro Moine et ermite camaldule (✝ 1337)
Saint Tykhon Patriarche de Moscou et de toute la Russie (✝ 1925)