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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Soyez miséricordieux, ne jugez pas, Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Luc 6,36-38.
 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et l’on vous donnera :
c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Bienheureux Columba Marmion
(1858-1923)

abbé

Le bon zèle (Le Christ Idéal du Moine, éd. DDB, 1936 ; p. 548-549 ; rev.)
« Donnez, et il vous sera donné » (Lc 6,38)

Le Christ Jésus ne laissera pas notre générosité sans récompense. N’est-ce pas lui-même, source de toute grâce comme de toute vérité, qui a dit : « Donnez, et il vous sera donné »
(Lc 6,38) ?

Celui qui donne au prochain reçoit à son tour de Dieu.

            Il est des âmes qui n’avancent pas dans l’amour de Dieu, parce que Dieu se montre avare envers elle ; et Dieu ne se montre avare, que parce qu’elles-mêmes se montrent égoïstes et ne veulent pas se donner au Christ dans ses membres. (…) « On se servira envers vous de la même mesure que vous aurez employée pour les autres » (Lc 6,38). C’est là le secret de la stérilité spirituelle de plus d’une âme ; Dieu laisse dans leur isolement ceux qui s’entourent de précautions pour sauvegarder leur égoïste tranquillité : en se fermant au prochain, de telles âmes se ferment elles-mêmes à Dieu. Et comme Dieu est la source de toute grâce, comme sans lui nous ne pouvons rien pour la béatitude éternelle, que peut bien espérer une âme qui se ferme ainsi volontairement les avenues de la grâce ?

            Dieu se laisse toucher par nos misères, mais à la condition que nous soyons nous-même sensibles aux misères et aux besoins de nos frères. (…) Donnons donc, sans réserve ; écoutons Notre-Seigneur qui nous dit : « Moi, qui suis Dieu, j’ai aimé ce prochain, je me suis livré pour lui, je l’appelle à la même béatitude éternelle que vous ; pourquoi ne pas l’aimer, sinon dans la mesure où je l’ai aimé, du moins, aussi ardemment que vous le pouvez, à cause de moi, et en moi ? »

 

Méditation de l'évangile du père Gabriel

Pardonnez, et vous serez pardonnés …
et si l'on essayait ? 

Soyez miséricordieux, ne jugez pas

Jésus nous met en garde contre cette démangeaison qui nous fait toujours regarder notre prochain pour le juger.

Nous sommes comme le bonhomme d'Esope, le fabuliste, qui mettait ses défauts dans la besace placée sur son dos et les défauts du prochain dans celle placée devant lui.

“Pourquoi vois-tu le fétu qui est dans l'oeil de ton frère, et ne remarques-tu par la poutre qui est dans ton œil à toi ?… Ou comment peux-tu faire dire à ton frère : “Mon frère, laisse-moi enlever le fétu qui est dans ton œil, tandis que tu ne regardes pas la poutre qui est dans ton oeil ! Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton oeil, et alors tu verras à enlever le fétu qui est dans l'oeil de ton frère”.

Jésus nous demande donc une grande liberté d'esprit en face des cancans, des rumeurs et des jugements.

Il nous invite à créer un monde où nous saurons ignorer les défauts de nos frères ! Monde merveilleux où nous ne jugerons pas, où nous ne condamnerons pas, où nous nous pardonnerons et où nos mains seront ouvertes à tous.

Nous croyons rêver !…

“Et ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés, et ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés ; absolvez, et vous serez absous. Donnez, et l'on vous donnera ; une bonne mesure, serrée, tassée, débordante, sera versée dans votre main ; car on se servira envers vous de la mesure dont vous vous servez”

Et si l'on essayait ?…

Père Gabriel

Homélie du père Gilbert Adam

Lundi de la 2e semaine de Carême

« Soyez miséricordieux
comme votre Père est miséricordieux. »

« Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. »

Dans notre marche vers Pâques, nous mettons nos pas dans les pas de Jésus. Nous voulons acquérir ainsi les sentiments qui étaient dans son cœur. Le jugement est implicite en nous. Dans un regard, on ne peut pas observer, écouter, et vivre sans juger. Le venin qui vient de notre jugement négatif doit être ôter de notre cœur. L’apôtre Paul écrivait aux Romains : Mais toi, pourquoi juger ton frère ? Et toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Le jugement est délicat et complexe. Il manque de réalisme s’il n’est pas mené dans une connaissance aimante de la personne présente. Il nous faudrait en finir avec les jugements négatifs des uns sur les autres. « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés, » est immédiatement suivi par le commandement de Jésus : « Ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés. » L’action de juger est neutre, le jugement peut se terminer par une condamnation ou par une justification. Nous voulons regarder les réalités de la vie et du monde à travers le regard de Jésus, à travers son œuvre de Salut pour l’humanité. Quand nous avons conscience de notre misère, nous n’émettons plus de jugement sur l’autre mais nous demandons pour tous la miséricorde.

« Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; »

La charité sincère nous lie d’affection entre nous. Pour aimer notre frère, il nous faut nous aimer nous-même sans nous surestimer. Nous ne minimisons pas nos défauts, mais nous les remettons à la miséricorde de Dieu. C’est dans la douce Lumière de Jésus qui nous sauve pour que nous parvenons à voir nos frères dans leur lumière et dans leurs valeurs. Pour estimer son frère, il ne faut pas s’estimer trop soi-même, il ne faut pas être trop sûr de soi. Jésus, dans sa vie sur la terre, n’a pas retenu le rang qui l’égalait à Dieu. Quand il fut baptisé par Jean, il se trouvait dans la foule avec les pécheurs, lui l’unique juste. Dieu qui nous sauve nous demande une attitude semblable à la sienne. L’attitude que nous avons pour nos frères est l’attitude que nous avons avec Dieu lui-même. La mesure avec laquelle nous bâtissons la communauté sera débordante pour nous.

"Car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »

Les commérages sont l’une des choses qui empoisonnent le plus la vie commune. Il ne nous suffit pas de ne pas dire du mal des autres, il faut aussi empêcher que les autres le fassent en notre présence. L’ambiance d’une communauté est tellement différente quand on prend au sérieux l’amour des frères. Nous voulons nous montrer compatissants, comme notre Père est compatissant. Le cœur de Dieu est rempli de tendresse, il nous suffit de nous tourner vers Lui dans notre misère, et nous sommes illuminés par son visage plein d’amour pour tous. Nous avons besoin d’une grande compassion ! « Misère » et « cœur » sont inscrits dans le mot "miséricorde." L’attitude de miséricorde est guérissante pour nous qui nous reconnaissons pécheurs dans un peuple de pécheurs. Nous demandons le pardon de Dieu. Par son humilité Jésus donne un remède à notre misère et à notre faiblesse. C’est par son amour que Jésus nous sauve et nous lui demandons la grâce de lui devenir semblable. Quand nous sommes touchés dans notre propre chair par la misère de nos frères, nous recevons de Dieu pour eux une attitude nouvelle de miséricorde.

Réflexion personnelle et prière

Parfois il y a des situations ou tout cela nous semble impossible: le pardon, le  jugement, le don.
Demandons la force de pardonner sincèrement, Apprend nous Seigneur à ne pas juger, selon nos critères personnel sans connaître la cause du problème.
Apprend nous à donner sincèrement beaucoup d'amour autour de nous, même si nous n'avons pas de moyen financier.
Rien ne remplace un mot d'amour sincère, une prière faite avec passion: rien ne remplace l'amitié sans hypocrise, et le Seigneur nous donne plus que nous avons donné.
Ne soyons pas impatient, les temps de Dieu ne se calcul pas comme le notre. Ne le jugeons pas selon nos donné, mais apprend nous à avoir confiance en toi. Apprend nous à ne pas être hypocrite inconsciement.

Père plein de miséricorde envoie nous ta paix et réconforte-nous, car nous t'aimons et nous te faisons confiance.

Amen

Emounawh

14 mars 2022

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