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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

À Marioupol et aussi, cardinal Konrad Krajewski, aumônier apostolique, à Borodyanka, au nord de Kiev

Une femme ukrainienne dans une rue de Marioupol, en Ukraine, le 17 avril 2022.  (ALEXANDER ERMOCHENKO)
À Marioupol, une lettre de la dernière chance envoyée au Pape

 

Le cardinal Michael Czerny s’est fait le porte-parole d'une lettre-appel signée par les «mères, épouses et enfants» des survivants de Marioupol, encore ensevelis dans la ville. Une aide du Pape pour l'évacuation des civils «serait un véritable acte de miséricorde», considèrent les Ukrainiens.
 

Alessandro De Carolis - Cité du Vatican

C'est un appel digne et désespéré qu'ont adressé des mères, épouses et enfants de Marioupol au Pape François, au lendemain de ce lundi de Pâques. Les auteurs de la lettre parvenue au Vatican par l'intermédiaire du cardinal Michael Czerny, et adressée au Saint-Père, «met en évidence» ce que ce dernier a répété depuis le début du conflit. Elle fait écho au message Urbi et Orbi énoncé le 17 avril, durant lequel François «a parlé clairement de l’irrationalité totale de la guerre», 
indiqué le cardinal Czerny, préfet par intérim du Dicastère pour le développement humain intégral.

La missive a été rédigée par le journaliste Saken Aymurzaev, de la télévision
d’État ukrainienne «UATV-channel». Deux pages, qui donnent un aperçu de
l’agonie en cours de cette ville martyre du conflit ukrainien. Une ville, dit-on, «réduite en cendres» après les sous attaque incessantes de l'armée russe, et épicentre d'une catastrophe humanitaire sans précédent dans l’Europe du XXIe siècle.

Un millier de civils retranché dans l'usine d'Azovstal
«Saint-Père, il est encore possible d’aider les personnes qui souffrent», bien que le nombre de ceux qui ne le font pas «augmente chaque jour», écrivent les femmes de Marioupol à François. Les épouses et enfants de ceux qui résistent encore à Mariupol -dont une centaine de personnes en uniforme, principalement médecins et cuisiniers- alertent sur la présence de centaines de blessés civils et militaires, privés de tout soin en raison de l’épuisement des médicaments et des désinfectants, et qui 
«doivent être évacués du champ de bataille».

La lettre décrit notamment avec force la situation de l’usine d’Azovstal, un complexe métallurgique devenu l'ultime fortesse de la ville assiégée par l'armée russe. Environ mille civils s'y trouveraient toujours aux côtés de l’armée ukrainienne. «Au début des combats -informent les habitants de Marioupol- ces personnes pensaient que vivre avec les militaires leur donnerait non seulement la sécurité, mais également la possibilité de recevoir de la nourriture, de l’eau et des soins médicaux». Pour beaucoup de femmes et d’enfants, ce qui leur semblait être une forteresse leur apparaît aujourd'hui comme un «piège» inaccessible, vers lequel il est devenu impossible de «livrer de la nourriture et de l’eau potable».

Demande de couloirs humanitaires et cessez-le-feu
«Cette pétition désespérée, affirme le cardinal Czerny, est également adressée à tous ceux qui ont la possibilité d’aider à la mise en place de couloirs humanitaires ou d'un cessez-le-feu». Elle intervient à un moment où, aux côtés de la foi et de la joie de la Résurrection, nous devons savoir porter «la souffrance et l’agonie de nos frères et sœurs en Ukraine et aussi de tant d’autres endroits dans le monde où il y a cette terrible irrationalité de la guerre», a indiqué le cardinal Czerny.

«Les femmes, les enfants et les blessés ne méritent pas une telle mort aux yeux du monde». Ce sont «les martyrs d’aujourd’hui», conclut la lettre à François. «Son aide dans leur évacuation de Mariupol deviendra un acte vraiment paternel, l’aide d’un bon pasteur et un véritable acte de miséricorde».

Le cardinal Krajewski priant le chemin de Croix à Borodyanka, le 15 avril 2022. 

Envoyé par le Pape François en Ukraine pour la Semaine Sainte, le cardinal Konrad Krajewski, aumônier apostolique, est passé ce vendredi à Borodyanka, au nord de Kiev, pour célébrer le chemin de Croix devant une fosse commune. Il nous a confié son témoignage.


La visite du cardinal Konrad Krajewski à Kiev et en d'autres villes d'Ukraine se poursuit. En ce Vendredi Saint, accompagné de Mgr Visvaldas Kulbokas, nonce apostolique à Kiev, le cardinal Krajewski a effectué un émouvant Chemin de croix à Borodyanka, l'une des villes les plus dévastées par le conflit, située à une cinquantaine de kilomètres de Kiev. À son retour dans la capitale ukrainienne, l’aumônier apostolique du Pape François témoigne d’une situation d’intense souffrance:
«Maintenant avec le nonce, nous retournons à Kiev, depuis ces endroits difficiles pour chaque personne dans le monde, où nous avons encore trouvé de nombreux morts et une tombe d’au moins 80 personnes, enterrées sans nom et sans prénom. Il manque les pleurs, il manque les mots. Heureusement qu’il y a la foi, et que nous sommes dans la Semaine Sainte, le Vendredi Saint, qui nous permet de nous unir à la personne de Jésus et monter avec Lui sur la Croix, parce qu’après le Vendredi Saint... C’est vrai, je le sais, il y aura le dimanche de la Résurrection. Et peut-être que le Christ nous expliquera tout par son amour et changera tout au fond de nous-mêmes, cette amertume et cette souffrance que nous portons depuis quelques jours, et particulièrement au cours de cette journée».
La ville de Borodyanka comptait avant la guerre 13 000 habitants. Presque tous les bâtiments ont été détruits, et la cité est désormais un champ de ruines. Au moins 200 victimes ont d’ores et déjà été recensées par le maire de la commune. 

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