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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Catherine et Siennes et autres fêtes de 29 avril

 

Sainte Catherine de Sienne
Docteur de l'Église et co-patronne de l'Europe

 

Caterina, l'une des saintes les plus merveilleuses qui aient paru sur la terre, naît à Sienne (Toscane, Italie) le 25 mars 1347, de parents vertueux, mais qui pourtant, chose incroyable, se firent longtemps ses persécuteurs et entravèrent, autant qu'il leur fut possible, sa vocation religieuse.

Dès l'âge de cinq ans, elle ne montait les escaliers de la maison paternelle qu'à genoux, récitant l'Ave Maria à chaque degré. Vers cette époque, elle eut une apparition de Notre-Seigneur, qui lui révéla tous les secrets de la vie parfaite.

Un jour, l'admirable enfant, se prosternant dans sa chambre, pria la très Sainte Vierge de lui donner son divin Fils pour Époux, et dès lors elle ne songea qu'à la vie religieuse, qui passionnait noblement son âme. Comme ses parents voulaient la marier, Dieu leur fit comprendre par différents signes extraordinaires que leur fille devait rester vierge ; malgré tout, ils persistèrent à la retenir dans le monde. Catherine ne se découragea pas ; elle se fit comme une cellule au fond de son cœur, où elle trouvait toujours son Bien-Aimé.

C'est alors que commença pour elle une vie de telles austérités, que les Vies des Saints nous offrent peu de pareils exemples : disciplines, châssis de fer, cilice, privation de nourriture et de sommeil, elle n'ignora rien de tous ces martyres volontaires ; elle en vint à ne dormir qu'une demi-heure en deux nuits, ce fut la mortification qui lui coûta le plus. C'était une lutte continuelle entre la mère et la fille, la tendresse de l'une voulant éviter à l'autre ce martyre de chaque jour, la passion de la souffrance chez l'une rendant inutile l'humaine compassion de l'autre.

De guerre lasse, il fallut enfin laisser partir au couvent cette fille si chérie et si longtemps maltraitée : Catherine, à l’âge de 16 ans, poussée par une vision de saint Dominique, entra dans le Tiers Ordre dominicain, dans la branche féminine dite des Mantellate.

Dès lors sa vie devint de plus en plus étonnante. Elle eut quelques tentations pénibles pour son âme angélique ; le Sauveur, pour la récompenser de la victoire, lui apparut couvert des ignominies de sa Passion : « Où étiez-vous donc, Seigneur, pendant ce terrible combat ? - Ma fille, j'étais dans ton cœur, et je me réjouissais de ta fidélité. »

Dans une de ses apparitions, le Sauveur ôta le cœur de la poitrine de sa servante et mit le sien à sa place. Une autre fois, elle reçut les stigmates du divin Crucifié. Souvent, au moment de la communion, l'Hostie s'échappait des mains du prêtre pour voler vers la bouche de Catherine.

Sa vie entière fut un miracle. Dieu permit qu'elle exerçât une immense influence sur son époque, et qu'elle contribuât pour beaucoup à la cessation du grand schisme d'Occident.

Elle meurt le 29 avril 1380, à l'âge de trente-trois ans.

Le procès en canonisation de Catherine de Sienne commence dès 1411, mais est suspendu du fait du Grand Schisme d’Occident et ne reprend qu'après le Concile de Constance et l'élection du pape Martin V (Oddone Colonna, 1417-1431).

C'est le pape Pie II (Enea Silvio Piccolimini, 1458-1464) qui déclare Catherine de Sienne sainte le 29 juin 1461, jour de la fête des apôtres Pierre et Paul, dans la Basilique vaticane.

Le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878),  dans le décret du 13 avril 1866  déclare Catherine de Sienne Co-patronne de Rome.

Le 18 juin 1939, le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) déclare Catherine de Sienne sainte patronne principale d'Italie, au même niveau que saint François d’Assise.

Le 4 octobre 1970, saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) donne à Catherine de Sienne le titre de docteur de l’Église, elle devient ainsi la seconde femme à obtenir cette distinction dans l'Église (après Thérèse d’Avila et avant Thérèse de Lisieux).

Le 1er octobre 1999, saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) la déclare sainte patronne de l'Europe avec Edith Stein et Brigitte de Suède.

Saint Hugues de Cluny
Abbé
(1024-1109)

 

Hugues était originaire d'une noble et riche famille de Bourgogne. En vain son père lui fit donner une éducation toute militaire : les chevaux, les armes et la chasse n'avaient aucun charme pour l'enfant ; son bonheur était de se retirer à l'écart, de visiter les églises et de lire les saints livres.

À seize ans, Hugues alla frapper à la porte du monastère de Cluny : « Quel trésor, dit un des plus vénérables moines, reçoit ce jour le couvent de Cluny ! »

À vingt-cinq ans, le jeune moine était prieur du monastère, et peu de temps après, le saint abbé Odilon étant mort, il fut porté en triomphe et malgré lui sur le trône abbatial. Les honneurs, loin d'être une épreuve pour sa vertu, devinrent le signal d'un accroissement dans la perfection.

Dès lors Hugues exerça dans l'Église entière, par la confiance que lui témoignèrent les Papes, une immense et très salutaire influence ; il assista le Pape Étienne X sur son lit de mort ; il fut vénéré et consulté par les Papes saint Grégoire VII, Urbain II et Pascal II, qui avaient été ses enfants, moines de Cluny, avant de monter sur le siège de saint Pierre.

Hugues fut toujours inébranlable dans la défense des droits de l'Église contre les princes de ce monde, et nul plus que lui ne combattit avec vigueur les abus qui avaient envahi le clergé à cette époque troublée.

Ayant reçu l'annonce surnaturelle de sa mort prochaine, il s'y prépara par un redoublement d'austérités et de ferveur. Malgré ses quatre-vingt-cinq ans, il porta jusqu'au bout, pendant le Carême de 1109, le poids du travail et des pénitences monastiques. Le Jeudi Saint, il se rendit au chapitre et fit distribuer aux pauvres les aumônes ordinaires, lava les pieds de ses frères et fit couler leurs larmes dans une exhortation touchante sur l'Évangile.

Il assista à tous les offices du Vendredi saint et du Samedi saint, et put encore célébrer la solennité de Pâques ; mais le soir, épuisé, il dut se mettre au lit et reçut le saint Viatique :

- « Reconnaissez-vous, lui dit-on, le Corps sacré du Sauveur ?

- Oui, répondit-il, je le reconnais et je l'adore ! »

Il mourut étendu sur la cendre et le cilice. « À l'heure où les derniers rayons du soleil s'éteignent à l'horizon, écrit son biographe, s'éteignit aussi ce grand soleil de l'Ordre monastique. »

Hugues avait été lié avec saint Udalric, saint Pierre Damien, saint Bruno et un bon nombre d'autres Saints. Sous son autorité, l'Ordre de Cluny comptait plus de trente mille moines.

Autres Fêtes du Jour
 

Bienheureux Achard  évêque d'Avranches (✝ 1172)
Saints Agapios et Secundinus  Evêques et martyrs (IIIe siècle)
Saint Antoine Kim Song-u  martyr en Corée (✝ 1841)
Sainte Ava  vénérée à Denain dans le nord de la France (IXe siècle)
Saint Basile d'Ostrog  (✝ 1671)
Vble Élisabeth Bergeron  Fondatrice des religieuses de Saint-Joseph (✝ 1936)
Sainte Endellion  ermite en Cornouailles (Ve siècle)
Bienheureuse Hanna Chrzanowska  infirmière polonaise (✝ 1973)
Bienheureuse Itala Mela  mystique bénédictine italienne (✝ 1957)
Saint Jean de Kaloktène  métropolite de Thèbes (XIIe siècle)
Saint Libère  évêque de Ravenne (✝ v. 206)
Saint Paulin  évêque de Brescia (Ve siècle)
Saint Robert Gruthuysen  abbé de Clairvaux (✝ 1157)
Sept Brigands  (IIe siècle)
Saint Sévère  évêque de Naples (✝ v. 409)
Saint Stanko  (✝ 1712)
Sainte Tertulle  martyre à Constantine. (✝ 260)
Saint Tropez  Martyr (Ier siècle)
Saint Tychique  disciple de saint Paul (Ier siècle)
Saint Ursion  (✝ 375)

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