Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
12 Avril 2022
Saint Jules Ier
Pape (35e) de 337 à 352 (✝ 352)
Il travailla à affermir la foi en combattant l'arianisme qui professait que, si le Christ était parfait, en revanche il n'était pas divin. Son mérite fut d'avoir maintenu le mystère de la Sainte Trinité contre ceux qui tentaient de faire de la doctrine chrétienne un monothéisme à moitié rationaliste, acceptable par tous sans doute, mais éloigné des paroles du Christ lui-même dans leur interprétation fondamentale. Saint Jules 1er, Pape Il fallut six conciles pour que la doctrine trinitaire et christologique puisse exprimer et respecter le mystère essentiel de la foi. Le plus célèbre d'entre eux fut celui que le Pape Jules Ier réunit à Sardique (actuellement Sofia en Bulgarie) Au moment où le patriarche d'Alexandrie, saint Athanase, était exilé, le Pape saint Jules le soutint et le rencontra à Rome.
Illustration: médaillon dans la basilique Saint-Paul-hors-les-murs où se trouve une longue série de médaillons représentant tous les Papes de l'histoire...
À Rome, au cimetière de Calépode, au troisième mille sur la voie Aurélienne, en 352, la mise au tombeau du pape saint Jules Ier, qui garda fermement la foi catholique, alors que sévissaient les ariens, prit la défense de saint Athanase contre les attaques de ses ennemis, l'accueillit quand il fut exilé et prit soin de convoquer dans cette affaire le Concile de Sardique.
Martyrologe Romain
Saint Sabas le Goth
Martyr
(334-372)
Sabas avait embrassé la religion chrétienne dès sa jeunesse, et il conçut tant d'estime pour la perfection, qu'il en fit le but unique de sa vie. Élevé au milieu du peuple des Goths, presque entièrement païen à cette époque, il sut échapper aux dangers d'un tel milieu et se conserver juste et pur au milieu de la corruption, pénitent au milieu de la licence.
Quelques habitants de son bourg, afin d'éviter les persécutions, voulaient jurer qu'il n'y avait pas un chrétien parmi eux ; mais Sabas s'écria : « Que personne ne jure pour moi, car je suis chrétien. » Peu de temps après, Sabas fut saisi pendant la nuit par les ennemis de la religion de Jésus-Christ, arraché de son lit, jeté sur des épines en feu et meurtri à coups de bâtons.
Le lendemain, on lui présenta ainsi qu'à un autre prêtre, prisonnier avec lui, des viandes offertes aux idoles. Tous les deux répondirent qu'on pouvait plutôt les mettre à mort. Un des bourreaux enfonça son javelot dans la poitrine de Sabas ; par miracle, le javelot ne laissa aucune trace ni ne causa aucune douleur au martyr : « Vous avez cru me tuer, dit-il au barbare, mais je vous affirme que je n'ai rien senti ; votre instrument a été pour moi comme un flocon de laine inoffensif. »
Loin d'être touchés du prodige, les persécuteurs le menaçaient de le jeter dans le fleuve voisin : « Soyez béni, Seigneur, s'écria-t-il, et que le nom de votre Fils Jésus-Christ soit béni dans tous les siècles ! » Les soldats du tyran voulaient le renvoyer ; mais Sabas leur dit : « Faites ce qui vous est ordonné. » Ils le prirent donc et le jetèrent dans le fleuve. Sabas n'était âgé que de trente-huit ans. Son corps, retiré du fleuve, fut laissé sur le rivage pour devenir la proie des bêtes féroces ; mais il demeura intact, fut enlevé par les fidèles et reçut une sépulture honorable.
Saint Giuseppe Moscati
Médecin de Naples
La fête liturgique, pour l'Église universelle, est le 12 avril (dies natalis). Mais, à la demande des Jésuites de Naples, elle a été déplacée dans l'église du Gesù Nuovo au 16 novembre — date de la translation des restes du saint — pour éviter que celle-ci ne tombe pendant la Semaine sainte, ou une semaine proche de Pâques.
Elle figure toujours à la date du 12 avril au Martyrologe romain.
Giuseppe Moscati naît à Bénévent (en Campanie), le 25 juillet 1880, du magistrat Francesco Moscati et Rosa De Luca qui appartiennent à la lignée des marquis de Roseto. Il est baptisé six jours après la naissance, le 31 juillet 1880. En 1884, la famille s’installe à Naples, Francesco Moscati ayant été nommé Président de la Cour d’Appel de cette ville. Le climat familial favorise l'éclosion d'une foi profonde et vécue.
En 1889, Giuseppe entre au lycée classique Vittorio Emanuele de Naples où, en 1897, il obtient son baccalauréat avec mention.
Ému par l'accident mortel d'un de ses frères, il décide de se mettre au service des malades et s'inscrit à la faculté de médecine. Il soutient une thèse sur l'uréogenèse hépatique, le 4 août 1903, et obtient son doctorat en médecine avec les félicitations du jury.
Giuseppe Moscati réussit le concours de collaborateur extraordinaire auprès de l'Hôpital des Incurables en 1903, puis celui d'assistant à l'Institut de chimie physiologique en 1908. Il se distingue pour son travail et son dévouement pendant l'éruption du Vésuve du 8 avril 1906. Les Hôpitaux réunis de Naples avaient une succursale à Torre del Greco, une petite ville près de Naples, à six kilomètres du cratère, où vivaient beaucoup de malades paralytiques et âgés. Moscati, pressentant le danger, fait évacuer 1'hôpital juste avant l'écroulement du toit et sauve tous ceux qui y étaient hospitalisés. Deux jours plus tard il envoie une lettre au directeur général des Hôpitaux réunis de Naples, proposant de gratifier les personnes qui l'avaient aidé, mais insiste surtout pour qu'on ne cite pas son nom.
Suite à l'épidémie de choléra de 1911, le Ministère de la Santé publique l'appelle pour faire des recherches sur l'origine du mal et les moyens les plus efficaces pour le vaincre. Il termine son étude rapidement, et présente les interventions nécessaires pour assainir la ville ; à sa grande satisfaction, il voit la réalisation de beaucoup de ses propositions.
Toujours en 1911, à 31 ans, le docteur Moscati est reçu au concours de collaborateur ordinaire aux Hôpitaux réunis et cette même année, sur l'initiative d'Antonio Cardarelli, l'Académie royale de médecine chirurgicale le nomme membre agrégé tandis que le Ministère de l'Instruction publique lui attribue le doctorat en chimie physiologique.
Outre son intense travail entre l'Université et l'hôpital, le professeur Moscati assure aussi la direction de l'Institut d'anatomo-pathologie. Dans la salle d'autopsie, Le professeur Moscati fait accrocher un crucifix avec l'inscription « Ero mors tua, o mors » (Osée 13,14: « Ô mort, je serai ta mort »).
Sa mère meurt le 25 novembre 1914 du diabète ; quelques années plus tard, il est l'un des premiers médecins à Naples, à expérimenter l'insuline et à enseigner à un groupe de médecins les modalités du traitement du diabète. L'insuline fut expérimentée sur les humains pour la première fois en janvier 1922.
Pendant la Première guerre mondiale, il demande à aller sur le front ce qui n'est pas accepté, les autorités militaires préférant lui confier le soins des blessés. Il visitera et soignera environ 3.000 militaires.
Le Conseil d'administration de l'Hôpital des Incurables le nomme officiellement, en 1919, directeur de la IIIe salle des hommes, tandis qu'il continue à enseigner à un grand nombre d'étudiants.
Le 14 octobre 1922 le Ministère de l'Instruction publique lui attribue la libera docenza (titre académique italien permettant d'enseigner à titre privé dans les universités et les autres instituts supérieurs) en médecine clinique.
Trois jours après Moscati écrit : « Aime la vérité, montre la personne que tu es, sans feinte et sans peur, sans aucun ménagement. Et si la Vérité te vaut la persécution, toi, accepte-la, si elle t'apporte le tourment, toi, supporte-le. Et si pour la Vérité, il te fallait sacrifier toi-même et ta vie, sois fort dans le sacrifice ».
Le 12 avril 1927, un mardi saint, le professeur Moscati, après avoir participé à la messe, comme chaque jour, et reçu la communion, passe la matinée à l'hôpital, puis il rentre chez lui et après le repas s'occupe, gratuitement comme d'habitude, des patients venus le consulter à son domicile. Vers 15 h, il a un malaise et s'assit dans son fauteuil, où il s'éteint sereinement. Il a 47 ans.
Son corps est enseveli au cimetière de Poggioreale. Mais trois ans plus tard, le 16 novembre 1930, sur l'insistance de plusieurs personnalités du clergé et du laïcat, l'archevêque de Naples, le cardinal Alessio Ascalesi, permet la translation du corps à l'église du Gesù Nuovo, au milieu d'une double haie de personnes. Le corps est déposé dans une salle derrière l'autel de saint François Xavier où, aujourd'hui, une pierre en marbre, à droite de cet autel, en fait mémoire.
Le 25 octobre 1987, à 10 h du matin, place Saint-Pierre, à Rome, saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), en présence de plus de 100.000 personnes, admet officiellement Giuseppe Moscati au nombre des Saints, seulement 60 ans après sa mort.
12 Avril et 8 Mai
Bienheureuse Catherine de Saint-Augustin
Augustine Hospitalière de la Miséricorde de Jésus
(1632-1668)
Issue de deux familles nobles du Cotentin, Catherine de Saint-Augustin naquit et fut baptisée le 3 mai 1632, à Saint-Sauveur-le-Vicomte, dans l'actuel département de la Manche, en France. Son père, Jacques Simon de Longpré, était avocat, et sa mère, Françoise Jourdan de Launay, fille d'un lieutenant civil et criminel.
L'éducation de la fillette fut confiée à ses grands-parents maternels. Les Jourdan tenaient chez eux une sorte d'hôpital où ils recevaient et soignaient les pauvres et les malades; Catherine fut très tôt initiée aux exercices de la charité et à la pratique de la vertu.
Catherine, attirée par la vie religieuse, encouragée par saint Jean Eudes entra comme postulante à l'Hôtel-Dieu de Bayeux le 7 octobre 1644. Elle avait douze ans et demi. Deux ans plus tard, elle fut admise au noviciat. C'est alors qu'elle conçut le désir d'aller en Canada, où des Augustines Hospitalières de la Miséricorde de Jésus avaient, en 1539, fondé l'Hôtel-Dieu de Québec.
Quand celles-ci demandèrent de nouvelles recrues, Catherine se porta aussitôt volontaire. Elle n'avait pas encore seize ans. On tenta de la dissuader, et son père s'opposa à son dessein; elle fit le voeu "de vivre et de mourir en Canada, si Dieu lui en ouvrait la porte". Tout le monde dut céder à ses raisons, et Catherine fit profession religieuse le 4 mai 1648, en prévision de son embarquement, le 27 mai. Le 19 août 1648, elle arrivait à Québec.
Mère Catherine de Saint-Augustin allait être d'un grand secours à sa communauté: elle y remplit les charges d'administratrice du monastère, de directrice de l'hôpital, de conseillère et maîtresse des novices. Pendant son premier triennat comme dépositaire, elle dirigea la construction du nouvel Hôtel-Dieu.
Pourtant, cette jeune moniale si active fut presque toujours malade. Elle eut plus de huit ans la fièvre sans garder le lit, sans se plaindre, sans désister de faire son obéissance, sans perdre ses exercices, soit de choeur, soit de ses offices, soit de communauté. Non seulement elle ne se plaignait pas, mais elle était toujours d'un abord si agréable et d'une si grande douceur que tout le monde en était charmé.
La discrétion de Catherine trompa même ses consoeurs sur ses dispositions intérieures. On considéra, de son vivant, qu'elle se comportait tout simplement comme une bonne religieuse, car, à l'exception de son directeur et de son évêque, personne ne savait ce qui se passait en elle. Les richesses de sa vie intérieure et les merveilles mystiques que l'Esprit-Saint opérait en son âme ne furent révélées qu'après sa mort.
On raconte, à son sujet, des "choses extraordinaires": visions, révélations, combats constants contre les démons. Le bienheureux François de Laval, son évêque, et la bienheureuse Marie de l'Incarnation firent plus grand cas, cependant, de ses solides vertus que "des miracles et des prodiges". Marie de l'Incarnation, pour sa part, estimait que "les grâces que Dieu lui a faites étaient fondées sur trois vertus, qui sont l'humilité, la charité et la patience".
Ces trois vertus, Catherine les pratiqua à un degré vraiment héroïque à partir de 1663, année où le Seigneur lui assigna sa mission personnelle au Canada: être "la victime pour les péchés d'autrui". Jamais, en effet, elle ne souffrit autant, en particulier de la part des démons, qui ne lui laissaient aucun repos, la torturant moralement et la rouant même de coups. Pourtant, jamais rassasiée de peines, l'humble hospitalière désirait s'immoler toujours davantage pour le salut des âmes et pour le bien spirituel de son pays d'adoption. Enfin, consumée par la phtisie, elle mourut le 8 mai 1668, à l'âge de trente-six ans.
Le bienheureux François de Laval, pour qui Catherine de Saint-Augustin était "l'âme la plus sainte qu'il eût connue", avait "une très particulière confiance" en son pouvoir, "car, si elle nous a secourus si puissamment pendant le temps qu'elle a été parmi nous, écrit-il, que ne fera-t-elle pas maintenant qu'elle connaît avec plus de lumière les besoins, soit du pasteur, soit des ouailles?"
Réf.: Revue Ste-Anne, Novembre 1990, No. 10
Autres Fêtes du Jour
Saint Alfier fondateur du monastère de la Sainte-Trinité de la Cava (✝ 1050)
Saint Artémon Martyr (IVe siècle)
Saint Basile évêque de Parion dans l'Hellespont (✝ 735)
Saint Basile de Riazan (✝ 1295)
Saint Constantin Évêque de Gap et confesseur (✝ 456)
Saint Damien de Pavie évêque de Pavie en Lombardie (✝ v. 710)
Saint David Uribe prêtre et martyr au Mexique (✝ 1927)
Saint Erkembode évêque de Thérouanne (✝ 742)
Saint Florentin abbé du monastère des Saints-Apôtres (✝ 553)
Bienheureux Laurent prêtre de l'Ordre de Saint-Jérôme (XIVe siècle)
Bienheureuse Mechtilde ermite à Lappion en Picardie (✝ v. 1200)
Sainte Thérèse de Jésus (Jeanne Fernandez Solar) carmélite chilienne - Teresa de Los Andes (✝ 1920)
Saint Victor de Braga Martyr (IVe siècle)
Sainte Vissia martyre à Fermo (✝ 250)
Saint Zénon de Vérone Evêque de Vérone, martyr (✝ 380)