Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne Fête aux Honoré et aux autres fêtes deu 16 mai

 

Saint Honoré
évêque d'Amiens (✝ 600)

 

saint Honoré, patron des boulangers et pâtissiers 

Évêque d'Amiens, sans doute, il fut honoré au XIe siècle tant et si bien que sa renommée s'étendit à Paris où des picards émigrés lui construisirent une église. La rue Saint Honoré et le faubourg Saint Honoré l'ont rendu célèbre dans le monde entier, tout autant que la pâtisserie qui porte ce nom. Pour le reste, il nous est difficile de dire ce que sont les hautes qualités qui lui valurent un tel culte.
Au XVe siècle, fut érigée à Paris, en l'église St Honoré, la première confrérie de Boulangers ... illustration.
- ordo du diocèse d'Amiens, pages 7 et 8,  Cent trois évêques se sont succédé sur le siège d’Amiens depuis saint Firmin: sept sont honorés du culte des saints : Firmin le martyr, Euloge, Firmin le confesseur, Honoré, Saulve, Berchond, Geoffroy
1er. Saint Firmin fin IIIe siècle, 2e. Saint Euloge de 325 à 357 ?, 3e. Saint Firmin le confesseur IVe siècle, 8e. Saint Honoré de 554 à 600, 9e. Saint Saulve de 600 à 615, 10e. Saint Berchond de 615 à 644, 37e. Saint Geoffroy de 1104 à 1115.
Honoré naquit au village de Port-le-Grand, en Ponthieu, au début du VIe siècle.
Quand ce jeune homme dissipé annonça à sa nourrice qu'il voulait devenir prêtre, elle était en train de faire cuire son pain. "Et quand ma pelle aura des feuilles, tu seras évêque !" se moqua la brave femme. Sous ses yeux ébahis, la pelle se mit à reverdir. En souvenir de ce miracle, en 1202, un boulanger parisien offrit 9 arpents de terre pour construire une chapelle à saint Honoré qui devint ainsi le saint patron des boulangers. (Cuisine à la française - Histoire de la cuisine - Les saints culinaires)
À Amiens, vers 600, saint Honoré, évêque.

Martyrologe Romain

Bx Vladimir Ghika
Prince roumain, prêtre de Paris, martyr à Bucarest
 « Un apôtre de la charité et un précurseur de l’œcuménisme »

Vladimir Ghika naît le 25 décembre 1873 à Constantinople. Son père était le fils du dernier prince régnant de Moldavie, l'une des deux principautés historiques qui formaient la Roumanie de l'époque ; il représentait la Roumanie auprès de la Porte ottomane. Sa mère était descendante d’une famille française. Il est baptisé et confirmé dans l’Église orthodoxe.
Baptisé dans l'Église orthodoxe, Vladimir grandit en France sous les soins d'une gouvernante protestante ; il suit des études à Toulouse, où il est licencié en droit, et ensuite à Paris où il intègre avec son frère l’Institut d’Études Politiques.

Il souhaite devenir prêtre et, après des études à Rome, il obtient en 1898 une licence en philosophie et un doctorat en théologie.

En 1902, après de longues réflexions, il fait son entrée officielle dans l’Église catholique. Suite à une rencontre providentielle avec sœur Pucci, il introduit les « Filles de la Charité » en Roumanie. Fidèle à la « théologie du besoin », qui sera la règle de sa vie, Vladimir va se vouer, avec une immense disponibilité, au service des pauvres, des malades, des blessés, et à diverses actions de charité.

Pendant la Grande Guerre, on retrouve Vladimir Ghika à Rome ou Paris où il continue ses activités charitables dans les hôpitaux peuplés de blessés, victimes du tremblement de terre d’Avezzano (province de L'Aquila, dans la région Abruzzes, Italie) en 1915, ou des tuberculeux de l’hospice de Rome. À Paris, il développe une importante activité diplomatique, il défend les intérêts de la France dans les milieux civils et ecclésiastiques, et œuvre au rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Saint-Siège. Le 4 octobre 1921, la France lui accorda la Légion d’honneur.

De 1920 à 1922, Vladimir fut de ceux qui œuvrèrent à la renaissance de l’Université de Louvain (Belgique) dont la bibliothèque avait été totalement détruite durant la guerre. Il fit partie du Comité international constitué en ce but et dirigé par le recteur, Mgr Deploige. En remerciement, le Cardinal Mercier, primat de Belgique, lui proposa d’inaugurer une chaire consacrée à la Roumanie. Vladimir y donna plusieurs conférences.

Le 7 octobre 1923, dans la Chapelle des Lazaristes, Vladimir Ghika est ordonné prêtre du diocèse de Paris par le Cardinal Dubois qui lui accorde l’autorisation de célébrer la messe selon les deux rites romain et byzantin. Il est nommé ensuite à l’église des étrangers (aujourd’hui Église Saint-Ignace). À l’aise dans tous les milieux, il côtoie le Pape et les têtes couronnées, les intellectuels et les artistes ; il est notamment l’ami de Jacques Maritain, Paul Claudel, Francis James. Mais il va aussi à la rencontre des âmes les plus éprouvées, les plus anxieuses, les plus révoltées. Il est à l’origine de nombreuses conversions. Par son action œcuménique, il œuvre toute sa vie pour l’unité des chrétiens.

Il possédait un don spécial d’attirer la confiance et d’obtenir des conversions. Il avait un sens si vif du péché que, plus d’une fois, au confessionnal, comme le Curé d’Ars, devant l’aveu de leurs fautes plus lourdes, des pécheurs l’entendirent pleurer.

Entre 1927 et 1939, Vladimir Ghika est aussi l’aumônier du Centre d’Études Religieuses, fondé en 1925 par Jean Daujat.

En 1931, le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) le nomme Protonotaire Apostolique. Il était depuis 1927 membre du Comité directeur des Congrès Eucharistiques. Son activité sacerdotale et apostolique n’a pas de limites : avec une bonté sans frontières, disponible à tous les appels des âmes, il parcourt les cinq continents, mais toujours avec le cœur à Paris. De Villejuif à Auberive, de Rome à Sydney ou de Buenos Aires à Tokyo (où il participe à la fondation du premier carmel) toute circonstance est bonne pour parler de Dieu aux gens rencontrés sur sa route.

Il a été l’inspirateur de l’Association Virgo Fidelis, destinée à promouvoir prières et sacrifices pour le sacerdoce.

En 1939, au début de la 2e guerre mondiale, Vladimir Ghika se trouvait en Roumanie. Avec la permission de l’archevêque de Paris, le card. Suhard, il décide d’y rester. Il y poursuit son activité sans relâche auprès des réfugiés, des malades, des prisonniers, des victimes des bombardements. Il est très proche de l’Église gréco-catholique, il instruit et guide spirituellement les étudiants. Il confesse et célèbre la messe dans une prison de femmes.

Après l’arrivée du communisme il fait le choix de rester dans son pays auprès de ses compatriotes en souffrance. Malgré une santé précaire il continue son activité sacerdotale.

Le 18 novembre 1952 il est arrêté. Il subit plus de quatre-vingts interrogatoires nocturnes, il est menacé, battu et torturé et, après un simulacre de procès, est condamné à trois ans d’incarcération dans la prison de Jilava près de Bucarest. Ici, il prêche, raconte ses souvenirs et un peu de joie illumine les visages qui l’entourent. « Pour lui, les murs de la prison n’existaient pas. Il était libre, parce qu’il faisait la volonté de Dieu. » (Didier Rance, Courage et fidélité. L’Église gréco-catholique unie)

Le 16 mai 1954, il meurt d’épuisement en prison, à l’âge de 80 ans.

La cause de sa béatification est ouverte en 2002, par l’Archevêché de Bucarest.

En mars 2013, le pape François reconnait Mgr Vladimir Ghika comme martyr de la foi de l’Église catholique. Il est béatifié le 31 août 2013 à Bucarest. Plus de 8000 fidèles ont assisté à la messe, présidée par le card. Angelo Amato s.d.b., préfet de la Congrégation pour la cause des saints, en présence du card. André Vingt-Trois de Paris, de l’archevêque Ioan Robu de Bucarest, et environ 30 évêques venant de l’Europe centrale et de l’Europe de l’Est. Un grand groupe de membres de la famille du bienheureux avec un petit neveu de Mgr Vladimir Ghika participait avec joie et émotion.

 

Bienheureux Simon Stock
Général des Carmes
(Aylesford, v. 1165 - Bordeaux, 16 mai 1265)

 

Simon Stock, anglais d'origine, naît d'une très illustre famille du Kent dont son père était gouverneur. Lorsqu'elle le portait, sa mère le consacra à la Sainte Vierge. On le voyait souvent tressaillir entre les bras de sa mère lorsqu'elle prononçait le doux nom de Marie. Pour apaiser ses cris et ses pleurs, il suffisait de lui présenter une image de la Vierge Marie. Il n'avait pas encore un an qu'on l'entendit plusieurs fois articuler distinctement la salutation angélique. Cette dévotion précoce ne peut provenir que d'un mouvement extraordinaire de l'Esprit Saint.

 À douze ans, Simon se retira au désert dans le creux d'un arbre, d'où lui vint le surnom de Stock qui signifie « tronc », en langue anglaise. Sa nourriture consistait en herbes crues, quelques racines et pommes sauvages, un peu d'eau claire lui servait de breuvage. Bien que le tronc d'arbre où il avait élu domicile ne lui offrît pas la liberté de s'étendre pour dormir, il prenait son bref repos dans ce gîte précaire. Au sein de cette retraite sauvage, ses prières montaient sans interruption vers le ciel.

 Simon Stock passa vingt ans dans la plus entière solitude, nourrissant son âme des célestes délices de la contemplation. S'étant privé volontairement de la conversation des hommes, il jouissait de celle de la Vierge Marie et des anges qui l'exhortaient à persévérer dans sa vie de renoncement et d'amour. La Reine du Ciel l'avertit qu'il verrait bientôt débarquer en Angleterre des ermites de la Palestine. Elle ajouta qu'il devait s'associer à ces hommes qu'elle considérait comme ses serviteurs. En effet, Jean lord Vesoy et Richard lord Gray de Codnor revinrent de Terre Sainte, ramenant avec eux quelques ermites du Mont-Carmel.

 Docile aux directives de la Mère de Dieu, Simon Stock se joignit à ces pères, en 1212. Élu vicaire général de l'ordre des Carmes en 1215, il travailla de toutes ses forces à obtenir de Rome la confirmation de son ordre pour l'Occident. Il ne manquait pas d'adversaires pour en empêcher l'extension en Europe. Mais Simon Stock supplia la Vierge Marie par d'instantes prières et beaucoup de larmes de défendre elle-même cet ordre qui lui était consacré. Apparaissant en songe au pape Honorius III, la Mère de Dieu lui fit connaître ses volontés, et en 1226, ce pape confirma la règle des Carmes.

 La vierge apparut un jour à son serviteur, tout éclatante de lumière et accompagnée d'un grand nombre d'esprits bienheureux, Elle lui remit un scapulaire en disant : « Reçois mon fils ce scapulaire, comme le signe d'une étroite alliance avec moi. Je te le donne pour habit de ton ordre ; ce sera pour toi et pour tous les Carmes un excellent privilège et celui qui le portera ne souffrira jamais l'embrasement éternel. C'est la marque du salut dans les dangers et de l'heureuse possession de la vie qui n'aura jamais de fin. » La dévotion au scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel se répandit non seulement parmi le peuple, mais aussi parmi les rois et les princes qui se trouvèrent fort honorés de porter cette marque des serviteurs de la Vierge. 

 Simon Stock, présent au concile général de Lyon tenu sous le règne du pape Innocent IV, y prononça un éloquent discours contre les divisions qui agitaient alors l'Église. Il mourut dans la vingtième année de son généralat et la centième de son âge, après avoir laissé d'admirables exemples de vertu. La mort le cueillit dans la ville de Bordeaux, alors qu'il visitait ses monastères. 

L'Église ajouta ses dernières paroles à la salutation angélique : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. »

Simon Stock n'a pas été canonisé officiellement mais il est vénéré par les Carmes et dans de nombreux diocèses.

 

Saint Jean Népomucène
Prêtre et Martyr
(1338-1383)

Saint Jean Népomucène, né à Népomuk, en Bohème, fut deux fois l'enfant du miracle, car ses parents, déjà vieux, l'obtinrent par l'intercession de Marie et ne le conservèrent, dans une grave maladie, que grâce aux ferventes prières qu'ils adressèrent à la Reine du Ciel. L'éducation de Jean fut soignée; sa piété faisait l'admiration de tous.

Il ne se présenta à l'ordination sacerdotale qu'après avoir purifié son âme par le jeûne et la prière, dans une profonde retraite. Son éloquence lui fit confier une chaire importante, à Prague, et cette ville fut bientôt remuée par la parole ardente du jeune apôtre.

Jean se vit bientôt offrir un évêché, qu'il refusa; mais il accepta la charge d'aumônier de la cour, afin d'y exercer son zèle. L'impératrice le prit pour directeur de son âme. C'était une sainte. Cependant le roi, qui se livrait à toutes les débauches, osa concevoir d'odieux soupçons sur la conduite de sa vertueuse épouse, et un jour il fit venir le prêtre Jean et tenta de lui faire révéler le secret de la confession de son épouse. Le Saint recula d'horreur et refusa avec indignation.

Quelques jours après, on servit sur la table du prince une volaille qui n'était pas assez rôtie. Venceslas, furieux, ordonna de mettre à la broche le cuisinier maladroit et de le rôtir à petit feu. Les courtisans, devant cet ordre digne de Caligula, sont terrifiés et se taisent; mais l'aumônier de la cour est averti, et, nouveau Jean-Baptiste, il se présente devant ce nouvel Hérode pour lui reprocher sa cruauté. C'était mettre le comble à la rage du tyran.

Jean est jeté en prison; bientôt il comparaît devant le roi, qui de nouveau le supplie de lui faire connaître la confession de la reine. "Jamais! Jamais! répond le prêtre; le secret des consciences n'appartient qu'à Dieu." Aussitôt il est mis à la torture et brûlé à petit feu avec des torches ardentes: "Jésus! Marie!" s'écriait le martyr dans cet affreux supplice. Divinement guéri de ses plaies, il comprit que le repos ne serait pas de longue durée.

Amené une dernière fois en face du tyran, il entendit sortir de sa bouche cette menace définitive: "Parle, ou tu mourras!" Cette fois, Jean garda le silence, plus éloquent que toute réponse, et Venceslas ordonna de le mettre en un sac et de le jeter dans le fleuve pendant la nuit. Mais le corps du martyr suivit doucement le courant des eaux et fut toute la nuit environné de flambeaux, à la grande admiration de la ville entière.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Autres Fêtes du Jour
 

Saint Abda  et de nombreux martyrs en Perse (IVe siècle)
Saint Adam  abbé (✝ v. 1215)
Saint André Bobola
Jésuite polonais, martyr (✝ 1657)
Saint Annobert  (✝ 706)
Saint Baras  Moine (Ve siècle)
Saint Brendan  abbé de Clonfert, en Irlande (✝ 583)
Saint Carentec  abbé évêque gallois (VIe siècle)
Saint Eman  martyr du pays chartrain (VIe siècle)
Saint Ephrem de Perekom  Au monastère de Kaliazine (✝ 1492)
Saint Fale  abbé (✝ 540)
Saints Félix et Gennade  martyrs à Uzale (date ?)
Saints Florent et Dioclétien  martyrs (date ?)
Saint Fort  évêque de Bordeaux, martyr
Saint Gens  ermite à Beaucet (✝ 1127)
Saint Germier  évêque de Toulouse (VIe siècle)
Saint Hardini  Moine maronite libanais (✝ 1858)
Vble Marie-Clément Joseph Staub fondateur de la congrégation de Sainte Jeanne d'Arc (✝ 1936)
Bienheureux Michel Wozniak  Prêtre polonais martyr à Dachau (✝ 1942)
Sts moines martyrs en Palestine  44 martyrs de la laure de Saint-Sabas (✝ 616)
Saint Nicolas le mystique  patriarche (✝ 925)
Saint Pèlerin d'Auxerre  évêque d'Auxerre, martyr (✝ 304)
Saint Posidius  Evêque de Calama (✝ v. 437)
Teresa da Anunciada  mystique portugaise (✝ 1738)
Saint Ubald de Gubbio  évêque de Gubbio (✝ 1160)
Bienheureux Vital-Vladimir Bajrak  prêtre ukrainien martyr (✝ 1946)

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article