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31 Mai 2022
Visitation de la Vierge Marie
Fête
Voir l'acticle spécials de la visitation de la Vierge Marie
icône de la visitationLa Mère de Dieu ne pouvait contenir la joie de l'annonce qui lui avait été faite. Elle ne pouvait pas encore la partager avec Joseph qui, pour le moment, n'aurait pu la comprendre. Elle va rejoindre sa cousine Elisabeth, enceinte comme elle. Et Jean-Baptiste partage cette allégresse en tressaillant dans le sein de sa mère. La fête de la Visitation commémore la sainte rencontre de deux enfants à naître et le Magnificat de Marie qui jaillit de son exultation.
- Fêtes mariales
Illustration: icône de la visitation qui montre Marie en face d'Élisabeth. Les deux mères portent chacune leur enfant. (Le blogue de l'Église catholique de Québec)
Fête de la Visitation de la Vierge Marie, quand elle rendit visite à sa cousine Élisabeth, enceinte d'un fils dans sa vieillesse, et la salua. À la rencontre dans la joie des deux futures mères, le Rédempteur, par sa venue, sanctifia son précurseur encore dans le sein de sa mère, et Marie, en réponse à la salutation d'Élisabeth et exultant dans l'Esprit Saint, magnifia le Seigneur par un chant de louange.
Martyrologe romain
39 En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
41 Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
42 et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni...
évangile de Saint Luc, chap 1
Sainte Battista Varano
Abbesse des clarisses
Battista, dans le siècle Camilla, Varano naît le 19 avril 1458. Elle était une fille, née hors mariage, du Prince Giulio Cesare da Varano, qui était le seigneur de la petite principauté de Camerino : Camilla était donc princesse. Le Prince reconnaissait sa paternité sur cinq enfants illégitimes, mais il se vantait d’avoir eu, en tout, 69 enfants (5+64). Son enfant préférée était Camilla qu’il destinait à un brillant avenir.
Dès l'enfance sa vie offrit un singulier mélange de piété et de mondanité ; elle priait, s'adonnait à des pratiques pénibles de pénitence. Mais en même temps, dit son biographe, dans le jardin de son âme, l'ivraie germait à côté du bon grain, et les mauvaises herbes menaçaient d'étouffer les fleurs. Au sortir de l'église elle s'occupait de toilettes et d'amusement ; ses méditations sur la Passion du Sauveur étaient suivies de lectures frivoles, d'amusements mondains. “Mais Dieu voulait l'avoir tout entière et l'instrument dont il se servit pour la retirer de la voie dangereuse où elle s'était engagée” consista en ceci : pendant le carême de 1479, à 21 ans, elle fut libérée de sa prison intérieure. Elle entendit la prédication du père franciscain, Francesco d’Urbino, prédicateur célèbre dans toute l'Italie, appelé ‘la trompette du Saint-Esprit’.
Un de ses sermons dessilla les yeux de la jeune fille ; elle comprit qu'elle ne pouvait faire mentir la parole du Christ, et qu'elle ne pouvait servir Dieu et le monde. Elle se mit sous la direction du saint religieux et fit de rapides progrès dans la vertu. Quelque temps après, agenouillée au pied de l’autel, elle consacrait à Dieu sa virginité. Toutefois, ce n'était pas encore là l'holocauste que son Créateur demandait d'elle, et la grâce frappa si fort à son cœur, qui essayait de repousser son inspiration, qu'elle fut obligée de céder.
Celui qui est la fleur des champs et le lis des vallées lui apparut à plusieurs reprises et après l'avoir inondée d'un déluge de grâces, lui laissa dans son âme, dit Battista elle-même, trois lis d'un parfum délicieux ; le rejet de l'esprit du monde, une humilité sincère, un ardent désir de souffrance. Elle embrassa alors la Règle, si austère de sainte Claire, et ni les caresses, ni les menaces, ni les larmes, ni les violences mêmes de ses parents, ne purent ébranler son énergique résolution.
Le Jardinier céleste vint donc arracher du milieu du monde cette plante battue par l'orage et qui avait, sous le vent de la tribulation, jeté de profondes racines dans la vertu. Mais la jeune héroïne n'était pas au bout de ses luttes ; des scènes déchirantes pour le cœur d'une enfant, vinrent au monastère comme au palais de son père, éprouver sa constance de faire éclater sa générosité ; elle fut invincible.
Le second acte de son existence commence alors : la vie religieuse, elle se donne entière aux exercices de la mortification, de la patience et de l'humilité et elle vit dans une union intime avec les douleurs de l'Homme-Dieu. Puis les maladies les plus diverses semblent se donner rendez-vous pour torturer son corps pendant que son âme est soumise à de pénibles épreuves. Les ténèbres s'épaississent autour d'elle, de violentes tentations l'assiègent et de longues sécheresses, qui lui font oublier les délices passées, viennent resserrer son cœur, au point qu'on l'entendit murmurer dans une des ses prières : “Voilà trois ans que j'erre dans les ténèbres, mes forces s'épuisent et le courage va m'abandonner, rappelez-moi à vous, ô mon Jésus, soutenez dans vos bras votre fille qui chancelle.”
Elle devait cependant rester encore de longues années sur la croix, ce ne fut qu'au soir de sa vie que quelques rayons de l'aube éternelle vinrent tempérer ses douloureuses ténèbres et que quelques gouttes de joie infinie tombèrent dans son calice pour en adoucir l'amertume.
Elle mourut de la peste le 31 mai 1524, à 66 ans, et son culte fut confirmé, par Grégoire XVI (Bartolomeo Mauro Alberto Cappellari, 1831-1846), le 7 avril 1843.
Battista Varano a été canonisée le 17 octobre 2010 par le pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013).
Bx Mariano da Roccacasale
Religieux o.f.m.
Mariano da Roccacasale (dans le siècle Domenico De Arcangelo) naît le 14 juin 1778 à Roccacasale (province de l'Aquila, Italie), dans une famille d'agriculteurs profondément croyante.
À 23 ans, il sentit l'appel du Seigneur et se décida à suivre le Christ de façon radicale. Le 2 septembre 1802 il entra chez les Franciscains au couvent d'Arisquia, où il prononça ses vœux. Il resta douze ans dans ce couvent. Sa vie peut se résumer en deux mots: prière et travail.
Cependant, son aspiration à la sainteté ne trouvait pas à Arisquia le milieu favorable à son épanouissement, en raison des temps difficiles qui n'étaient pas propices à la vie religieuse et aux couvents.
En 1814, après le retour du Pape à Rome, la vie conventuelle put reprendre et frère Mariano entendit parler du couvent Saint-François à Bellegra où il sentit qu'il aurait pu réaliser sa vocation. Ses supérieurs acceptèrent son transfert et il se rendit à Bellegra où la charge de frère tourier, qu'il occupa pendant plus de quarante ans, devint son moyen de sainteté. Il accueillit de nombreux pèlerins et voyageurs, les instruisant dans la vérité de la foi sans jamais se plaindre de son travail ou montrer des signes de lassitude, toujours affable et souriant, occupant son temps libre à adorer l'Eucharistie et à participer à la messe.
Il meurt le 31 mai 1866.
Mariano da Roccacasale a été élevé aux honneurs des autels, avec Ferdinando Maria Baccilieri, Edward Joannes Maria Poppe, Arcangelo Tadini, Diego Oddi et Nicola da Gesturi, le 3 octobre 1999, à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
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