Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
3 Mai 2022
Évangile de Jésus-Christ
selon saint Jean 14,6-14.
En ce temps-là, Jésus dit à Thomas : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »
Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. »
Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »
Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ?
Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres.
Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père. »
et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Bruno de Segni
(v. 1045-1123)
évêque
Commentaire sur l'évangile de Jean ; PL 165, 562 (in Lectionnaire monastique, t. 3; trad. En Calcat; Solesmes/Cerf 1994, p. 957-961 rev.)
« Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père et le Père est en moi »
« Je suis le chemin. » Pourquoi ? Parce que « personne ne va au Père sans
passer par moi ». « Je suis la vérité. » Comment cela ? Parce que personne ne connaît le Père, sinon par moi : « personne ne connaît le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler » (Mt 11,27)... « Je suis la vie », parce que personne n'a la vie, sinon par moi. « Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. »
Jésus nous dit : « Vous voulez venir au Père ? Vous voulez le connaître ? Connaissez-moi d'abord, moi que vous voyez, et ainsi vous connaîtrez ensuite celui que vous ne voyez pas encore. Déjà vous l'avez vu, mais non en lui-même ; vous l'avez vu en moi. Vous l'avez vu, mais en esprit et par la foi. C'est lui qui parle en moi, car je ne parle pas de moi-même. Quand vous m'écoutez, vous le voyez ; car, lorsqu'il s'agit des réalités spirituelles, il n'y a pas de différence entre voir et entendre : celui qui entend, voit ce qu'il entend. Ainsi, vous voyez le Père lorsque vous l'écoutez parler en moi. Et dès maintenant vous le connaissez, parce qu'il demeure en vous, et qu'il est en vous ».
« Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit ». Philippe désirait voir le Père non seulement en esprit, par les yeux de la foi, mais encore avec ses yeux de chair. Moïse, lui aussi, avait dit : « Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, montre-moi ta face pour que je te connaisse ». Et le Seigneur avait répondu : « Personne ne peut me voir sans mourir » (Ex 33,18-20). Ici Jésus dit à Philippe : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et vous ne me connaissez pas ! Philippe, celui qui m'a vu a vu le Père ». Philippe parlait de la vision des sens ; le Christ l'appelle à la vision intérieure, il l'invite à saisir avec les yeux de l'âme. « Il y a si longtemps que je suis avec vous ; il y a si longtemps que je vis avec vous ; il y a si longtemps que je vous révèle ma divinité et ma puissance par mes paroles, par les signes et les miracles, et tu ne me connais pas ? Philippe, celui qui me voit, non pas avec ses yeux de chair, comme tu le crois, mais avec les yeux de son cœur, comme je te le dis, celui-là voit le Père. »
Méditation de l'évangile du père Gabriel
Je suis la Voie, la Vérité et la Vie; personne ne vient au Père si ce n'est par Moi." Jésus est ce chemin qui nous conduit à la Vérité et à la Vie, ces deux choses qui tiennent le plus au cœur de tout homme et que l'on ne trouve qu'auprès du Père.
Seigneur, montre nous le Père
"Je suis la Voie, la Vérité et la Vie; personne ne vient au Père si ce n'est par Moi."
Jésus est ce chemin qui nous conduit à la Vérité et à la Vie, ces deux choses qui tiennent le plus au cœur de tout homme et que l'on ne trouve qu'auprès du Père. Beaucoup avant Lui ont découvert un chemin vers Dieu, mais Lui seul nous conduit à Dieu qui est Père.
Au cri de Philippe : « … Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit »
Jésus nous révèle son identité profonde. Pour Lui, le voile ténu du Fils de l'homme nous sépare à peine du Père. Il se cache derrière la pauvreté de la matière, ici le corps du Seigneur, là un peu de farine, mais ses paroles et les œuvres brûlantes qui nous bouleversent viennent directement du Père :
« Philippe, ne crois-tu pas que Je suis en le Père et que le Père est en Moi ? Les paroles que Je vous dis, Je ne les profère pas de Moi-même ; Le Père demeurant en Moi accomplit ses œuvres »
Cette pauvreté apparente de Jésus est sa force, car c'est de la richesse insondable de Dieu qu'Il nous comble.
Père Gabriel
Homélies du Père Gilbert Adam
Saint Philippe et Saint Jacques
Celui qui m’a vu a vu le Père.
« Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. »
Chaque fois que nous célébrons un Apôtre, un aspect du mystère de l’Église se dévoile pour nous. Dans une humanité qui a besoin de chemin de vérité et de vie, la rencontre de Jésus apporte une intuition profonde, une vérité incontournable qui est révélée dans sa personne. Avec lui, nous demeurons dans le mystère de Dieu, dans l’attirance du Père, nous allons vers le Père. C’est l’Esprit Saint qui suscite en nous le Chemin qu’il veut réaliser. Le chemin de Jésus est un service d’humanité. Il guérit des malades, il sauve tant de personnes de la peur et de la mort. C’est ainsi qu’il accomplit la volonté du Père et qu’il entre dans sa gloire. Dans nos joies comme dans nos peines nous allons vers un même but : Voir Dieu. Notre désir est de suivre Jésus dans son Mystère, nous sommes confiants que dans la foi c’est déjà accompli ! Le but de notre pèlerinage à la suite de Jésus, c’est de voir le Visage de Dieu qui est Amour. La prière de l’Église : « Accorde-nous d’être associés à la passion et à la résurrection de Jésus afin de parvenir à la contemplation de ta gloire, » oriente notre pèlerinage.
"Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ?
Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. « Qui me voit, voit le Père, » dit Jésus à Philippe. Comme cet Evangile est éclairant ! Il nourrit le roc de notre foi dans notre perception de Jésus. Jésus n’attendait de Philippe que ce saut dans la confiance de la foi, cette reconnaissance intime et profonde de sa personne. Il veut que cela vienne de nous, en nous appuyant sur sa simple Présence. Sans aucune contrainte, que nous puissions le confesser, du plus profond de notre cœur : C’est bien Toi. Tu Es. En reconnaissant Jésus vivant et ressuscité, nous le reconnaissons comme Fils du Père et nous retrouvons le Père. Nous pouvons nous jeter dans ses bras comme l’enfant prodigue. Le Père est là, il nous attend avec toute sa tendresse. La question de Philippe est la recherche permanente de l’Église. Celui que nous cherchons sans le voir, c’est Jésus, nous le connaissons déjà. C’est un mémorial, comme une Eucharistie qui nous tient en attente, en éveil « jusqu’à ce qu’il revienne. » Nous risquons d’oublier que Jésus est sans cesse avec nous, nous attirant à lui. Notre vie peut se vivre dans son mystère d’agonie, de passion, mais c’est toujours en vue de la résurrection.
"Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais ; et il en fera même de plus grandes, parce que je vais vers le Père. Quand Jésus se donne dans un cœur à cœur, il a pour nous tant de grâces. "Nul ne vient à moi si le Père ne l’attire," dit-il. Nous sommes en lui et par Jésus nous glorifions le Père. Le « Notre Père » nous unit à lui, c’est une prière que nous disons chaque jour avec le plus grand amour. Dans le moment même où il nous sauve, Jésus glorifie le Père. C’est dans le mystère même ou nous sommes sauvés que le Père est glorifié. Il en va de même pour nous. Notre communion à Jésus est dans notre prière, c’est notre être et notre vie qui lui est offerte. Quand nous vivons une agonie, un combat, une passion, déjà un germe de résurrection est présent. C’est par toute notre vie, soit que nous peinions où que nous soyons heureux, que nous glorifions Jésus.
Nous demandons la grâce d’entendre la parole de Dieu pour revenir au fondement de notre appel.