Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
21 Juin 2022
Saint Louis de Gonzague
Jésuite
(1568-1591)
Luigi Gonzaga, premier des sept enfants de Ferrante Gonzaga, marquis de Castiglione delle Stiviere et Marta Tana de Sàntena, naît le 9 mars 1568, au château de Castiglione, près de Mantoue (Lombardie, Italie) ; il reçoit le baptême le 20 avril.
Avant sa naissance, sa mère, en danger de mort, avait fait vœu de consacrer son enfant à Notre-Dame de Lorette, si elle obtenait une heureuse délivrance. Encore au berceau, s'il se présentait un pauvre, Louis pleurait jusqu'à ce qu'on lui eût fait l'aumône ; son visage respirait un tel air de vertu, que ceux qui le portaient dans leurs bras croyaient tenir un Ange.
À l'âge de cinq ans, il avait retenu et répété quelques paroles grossières qu'il avait entendues sortir de la bouche des soldats de son père, sans les comprendre; il en fut repris et en montra tant d'horreur, qu'il pleura cette faute, la plus grande de sa vie, et qu'il en fit pénitence jusqu'à la mort. Le père de Louis, qui songeait à la fortune de son fils, l'envoya successivement chez plusieurs princes, en qualité de page ; mais Dieu, qui avait d'autres vues, voulait ainsi montrer ce jeune Saint aux cours d'Europe, pour leur faire voir que la piété est de toutes les conditions, et l'innocence de tous les âges. Dans ces milieux mondains où il vivait comme n'y vivant pas, ses progrès dans la sainteté furent surprenants.
À huit ou neuf ans, il fit le vœu de virginité perpétuelle ; sa délicatesse était si angélique, que jamais il ne regarda une femme en face, pas même sa mère ; jamais il ne permit à son valet de chambre de l'aider à s'habiller, et sa pudeur était si grande, qu'il n'osa même pas lui laisser voir le bout de ses pieds nus. Vers l'âge de onze ans, il fit sa Première Communion des mains de saint Charles Borromée.
À seize ans, il se décida à entrer dans la Compagnie de Jésus. Peu de vocations ont été aussi éprouvées que la sienne : son père fut pour lui, pendant quelques temps, d'une dureté sans pareille ; mais il dut enfin céder devant la volonté de Dieu, et Louis entra au noviciat des Jésuites, à Rome. Il y parut dès les premiers jours comme un modèle digne d'être proposé aux plus parfaits ; on vit en lui un prodige de mortification, un ange de pureté, une merveille d'amour de Dieu. La seule vue de Louis dissipait chez les autres les plus violentes tentations de la chair. Jamais il n'avait ressenti la concupiscence charnelle, et malgré cela il était cruel pour son propre corps à l'égal des Saints les plus austères.
Obligé par ses supérieurs, pour cause de santé, à ne pas se laisser absorber dans la pensée de Dieu, il devait s'écrier souvent, emporté par l'amour au-delà de l'obéissance : « Éloignez-vous de moi, Seigneur ! » Louis reçut du Ciel l'annonce de sa mort et fut bientôt victime de sa charité pendant la peste de Rome, le 21 juin 1591.
Son premier miracle après sa mort fut la guérison de sa mère, à laquelle il apparut souriant et resplendissant de gloire. Ce fut le signal d'une dévotion qui fut récompensée par de nombreux prodiges.
Luigi Gonzaga a été béatifié le 19 octobre 1605 (14 ans après sa mort), par le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621), canonisé le 31 décembre 1726 et proclamé, en 1729, Patron de la jeunesse, spécialement des étudiants, par le pape Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730).
Saint José Isabel Flores Varela
Prêtre et martyr
Après la dictature de Porfirio Diaz (1876-1911) au Mexique, il y eut une période de guerre civile et de troubles. Dans ces conditions, la situation de l'Église mexicaine fut rendue extrêmement difficile, surtout après l'entrée en vigueur, le 5 février 1917, d'une constitution anticléricale et violemment anticatholique. La situation empira à partir de 1924 sous l'action du gouvernement Calles qui interdit le culte catholique.
José Isabel naît à Santa Maria de la Paz, Zacatecas, dans le diocèse de Guadalajara le 28 novembre 1866. Il fut curé à Matatlan (dans le diocèse de Guadalajara) pendant 26 ans. Il fut un père attentif pour ses paroissiens, zélé dans la prière et l'esprit de sacrifice.
Odieusement trahi par l'un de ses vieux amis paroissiens qui, à l’instar de Judas, le dénonça aux autorités locales de Zapotlanejo, le petit bourg où il exerçait son ministère paroissial dans la clandestinité, il fut arrêté le 18 juin 1927 alors qu'il s'apprêtait à célébrer la messe dans un ranch, et emprisonné pendant trois jours.
Le 21 juin, il fut conduit de nuit dans le cimetière du village par une escorte de militaires. Arrivés là, ils choisirent un arbre, ils passèrent une corde à l’une des branches et passèrent ensuite la corde autour du cou du bon prêtre. Commença, alors, un jeu raffiné : le faire monter presque jusqu'à l’asphyxie, et le faire descendre ensuite pour qu'il respire. Fatigués ils arrêtèrent le supplice.
Le chef ordonna alors qu’on le fusille, mais le soldat chargé de cette besogne ayant reconnu le prêtre qui l’avait baptisé, refusa de tirer : « Je ne lèverai pas la main contre le père ; il m'a baptisé. »
Son chef, furieux, lui dit : « Nous te tuons toi aussi. » « Je ne le ferai pas, je préfère mourir avec mon parrain », dit le soldat.
Alors, furieux, le chef le tua, puis désigna ceux qui devaient tirer sur le Père Flores. Mais, curieusement les coups de feu ne partirent pas et les bourreaux finirent par égorger le valeureux prêtre.
Le crime consommé, le corps du prêtre martyr fut enterré dans le cimetière, là même où il venait de donner sa vie pour le Christ.
Vingt-cinq martyrs mexicains, tués pendant les persécutions (1915-1937), ont été béatifiés le 22 novembre 1992 à Rome, puis canonisés le dimanche 21 mai 2000, Place Saint-Pierre à Rome, par Saint Jean-Paul II (>>> Homélie du Pape).
Canonisés le 21 mai 2000 :
Prêtres : Cristobal Magallanes Jara, Agustin Caloca Cortes, Roman Adame Rosales, Rodrigo Aguilar Aleman, Julio Alvarez Mendoza, Luis Batis Sainz, Mateo Correa Magallanes, Atilano Cruz Alvarado, Miguel De La Mora, Pedro Esqueda Ramirez, Margarito Flores Garcia, José Isabel Flores Varela, David Galvan Bermudez, Pedro de Jesus Maldonado Lucero, Jesus Mendez Montoya, Justino Orona Madrigal, Jose Maria Robles Hurtado, Toribio Romo Gonzalez, Jenaro Sanchez Delgadillo, Sabas Reyes Salazar, David Uribe Velasco, Tranquilino Ubiarco Robles.
Laïcs : Salvador Lara Puente, Manuel Morales, David Roldan Lara.
Avec ces 25 martyrs ont été canonisés aussi :
José María de Yermo y Parres, prêtre fondateur des religieuses « Servantes du Sacré-Cœur de Jésus », et María de Jesús Sacramentado Venegas, fondatrice des « Filles du Sacré-Cœur de Jésus ».
Saint Raoul
Archevêque de Bourges (✝ 866)
Rodolphe ou Radulphe ou Rudolphe.
Fils d'un comte de Cahors dans le département du Lot, il fut évêque de Bourges pendant 25 ans, dans des circonstances très difficiles. Ses talents de diplomate lui permirent de mener à bien les nombreuses affaires politiques dont il eut à s'occuper: ce qui lui valut d'être appelé le Père de la Patrie. Il fonda plusieurs monastères. Dans "L'Instruction pastorale" de 45 chapitres qu'il écrivit pour servir de guide à ses prêtres, il leur recommande d'engager les bons chrétiens à communier tous les jours, ce qui était une innovation à son époque.
- Saint Raoul de Turenne (839-866), voir liste des archevêques de Bourges.
À Bourges, en 866, saint Raoul, évêque. Soucieux de la vie de ses prêtres, il prit soin de composer avec eux une Institution pastorale recueillant en quarante-cinq chapitres des sentences des Pères et des canons conciliaires.
Martyrologe Romain
Saint Artémas
disciple du Christ (Ier siècle)
21 juin (civilisation occidentale), 30 octobre (Orient)
Artémas est un disciple de Jésus, qui fut collaborateur et compagnon de Paul de Tarse, et plus tard évêque de Lystre.
Disciple de Jésus et compagnon de Paul de Tarse
D’après la Tradition, Artémas serait l’un des septante disciples, mentionnés dans l'Évangile selon Luc, envoyés par Jésus pour répandre la Bonne Nouvelle. Artémas aurait ainsi compté parmi les cent-vingt disciples, présents le jour de la Pentecôte, pour y recevoir l'Esprit saint.
Il a ensuite été compagnon de Paul pendant son séjour à Nicopolis en 64-652. Ce dernier le mentionne d’ailleurs dans son Épître à Tite, en même temps que Tychique :
« Lorsque je t'aurai envoyé Artémas ou Tychique, efforce-toi de me rejoindre à Nicopolis : c’est là que j’ai décidé de passer l’hiver. »
— Tite 3:12
Il aurait ensuite poursuivi ses activités apostoliques dans la ville de Lystre en Lycaonie, où il exerça charge d'évêque pendant quelques années avant de mourir de mort naturelle
Calendrier liturgique
L'Église catholique célèbre saint Artémas le 21 juin,
les églises chrétiennes d'Orient le célèbre le 30 octobre.
Autres Fêtes du Jour
Saint Artchill (✝ 744)
Saint Artémas disciple du Christ (Ier siècle)
Saint Aubain de Mayence
Martyr (✝ v. 400)
Sainte Démétrie
martyre à Rome (IVe siècle)
Bx Jacques Morelle Dupas prêtre et martyr de la Révolution française (✝ 1794)
Saint John Rigby martyr en Angleterre (✝ 1600)
Saint Joseph Isabel Flores prêtre et martyr au Mexique (✝ 1927)
Bienheureux Lanfranc évêque de Pavie (✝ 1194)
Saint Leufroy Abbé au diocèse d'Evreux (✝ 738)
Saint Luarsab (✝ 1622)
Saint Marcan évangélisateur du nord de la Bretagne (VIe siècle)
Vénérable Maria Francesca Ticchi clarisse italienne (✝ 1922)
Saints martyrs de Nicomédie (✝ 303)
Saint Méen abbé (✝ 617)
Saint Nicétas de Nisyros (✝ 1732)
Saint Pelade archevêque d'Embrun (VIe siècle)
Saint Raymond évêque de Barbastro et de Roda (✝ 1126)