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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne Fête aux Prosper et aux autres fêtes des Saintes âmes du 25 juin

Saint Prosper d'Aquitaine
Docteur de l'Église, Théologien laïc (✝ v. 466)


Saint Prosper d'Aquitaine Tout ce qu'on sait de sa vie c'est qu'il naquit en Aquitaine, qu'en 428, il est à Marseille et à partir de 440, qu'il fut rédacteur à la chancellerie pontificale de saint Léon le Grand. Il écrivait très bien et pour faciliter la paix de son ménage heureux, il correspondait en vers avec sa femme: "Relève-moi si je tombe, reprends-toi quand je te signale quelque faute. Qu'il ne nous suffise point d'être un seul corps, soyons aussi une seule âme." Il écrivit une 'Histoire universelle' qui est un résumé de celles d'Eusèbe et de saint Jérôme. Il consacre toute son œuvre à défendre saint Augustin et, pour ce faire, il composa la doctrine augustinienne de la grâce en 1002 hexamètres. Il imposa silence aux évêques des Gaules qui déblatéraient contre l'évêque d'Hippone et c'est sans doute grâce à saint Prosper qu'Augustin fut reconnu très tôt comme le grand docteur de l'Église d'Occident.
Commémoraison de saint Prosper d'Aquitaine. Après une éducation littéraire et philosophique soignée, il mena avec son épouse une vie simple et modeste. Devenu moine à Marseille, il défendit avec force contre les pélagiens la doctrine de saint Augustin sur la grâce de Dieu et le don de persévérance, et servit de secrétaire au pape saint Léon le Grand. Il mourut vers 463.

Martyrologe Romain

 

Saint Maxime de Turin
Ier évêque de la ville

 

Maxime, Ier évêque de Turin, florissait au Ve siècle. On pense, d’après quelques passages de ses homélies, qu’il était né à Verceil. Il avait fait dans sa jeunesse une étude approfondie des Écritures et dès qu’il fut élevé au sacerdoce, il signala son zèle pour la foi chrétienne par de continuelles prédications dans les diverses provinces de la Lombardie. Il assista, comme évêque, au Concile de Milan en 451 et il souscrivit à celui de Rome en 465, immédiatement après le pape saint Hilaire, ce qui prouve qu’il était le plus âgé de tous les prélats ; on croit qu’il mourut peu de temps après son retour dans son diocèse.
Il nous reste de saint Maxime de Turin un grand nombre de sermons, dont plusieurs avaient été attribuées à saint Ambroise, à saint Augustin, à Eusèbe d’Émèse, sur les principales fêtes de l’année et sur différents sujet de morale.

 

 

 

 

Saint Guglielmo de Verceil
(ou de Montevergine)
 Fondateur du monastère de Montevergine
(1085-1142)

Verceil, l'ancienne et fameuse ville du vieux Piémont, servit de berceau à Guillaume. Illustres par la noblesse de leur sang, son père et sa mère étaient encore plus respectables par la sainteté de leur vie. Guillaume perdit ses parents dès son enfance et vécut sous la conduite d'un de ses parents qui prit grand soin de son éducation.

À quinze ans, le pieux adolescent résolut de mener une vie pénitente et entreprit le pèlerinage de St-Jacques de Compostelle, en Galice, comme on nommait alors l'Espagne. Il voyageait les pieds nus, revêtu d'un simple habit de pèlerin. Durant ce long voyage, Guillaume souffrit la faim, la soif, avec toutes sortes d'incommodités. Son amour de la mortification lui inspira cependant de faire confectionner deux cercles de fer qu'il appliqua sur sa chair nue. Dieu révéla au jeune pénitent qu'Il l'appelait à la vie solitaire dans laquelle il pratiquerait la vertu avec plus de perfection. Obéissant à cette céleste inspiration, Guillaume de Verceil quitta son pays afin de trouver moins d'obstacle à son projet. Il se retira au royaume de Naples, sur une montagne déserte où il pratiqua des abstinences et des austérités presque incroyables.

Guillaume ne jouit pas longtemps de cette douce solitude, car une foule de personnes attirées par sa réputation de sainteté et le désir de recevoir ses instructions, se mirent à le visiter fréquemment. Plusieurs prêtres séculiers ravis de ses entretiens spirituels le supplièrent de les admettre au nombre de ses disciples. En l'an 1119, sous le pontificat de Calixte II, Guillaume de Verceil commença donc l'établissement de la Congrégation, dite du Mont-Vierge.

Animés par les ardentes exhortations de leur saint fondateur, les nouveaux religieux embrassèrent la pratique de la vertu avec une ferveur indescriptible. Vivant dans une parfaite concorde, ils avançaient à grands pas dans le chemin de la perfection, lorsque le démon excita en eux un esprit de murmure contre Guillaume, à cause de l'austérité des Règles qu'il leur prescrivait. Comme l'esprit de critique et de rébellion animait de plus en plus ses religieux, le Saint jugea que sa présence leur devenait plutôt désavantageuse qu'utile et décida de se retirer.

Après avoir quitté le Mont-Vierge, Guillaume fonda plusieurs monastères tant d'hommes que de femmes, en divers endroits du royaume de Naples. Ainsi, la sourde persécution fomentée contre le saint fondateur, servit à étendre davantage le nouvel Ordre qu'il avait institué. Le but de son institut consistait principalement et avant tout, dans l'exercice d'une vie pénitente et mortifiée. C'est pourquoi il interdit à ses enfants spirituels l'usage du vin, de la viande et de toutes sortes de laitage. Il ordonna aussi que ses religieux mangent des herbes crues avec un peu de pain pendant trois jours de la semaine.

Roger Ier, roi de Naples, désirait vivement s'entretenir avec Guillaume de Verceil ; il le fit donc venir à sa cour. Sa conversation tout angélique l'édifia tellement qu'il ordonna de bâtir un couvent de son Ordre à Salerne, juste en face de son palais, afin de pouvoir jouir plus souvent de ses célestes entretiens et de ses sages avis. Guillaume profita de son influence pour porter le roi à la pratique de la vertu et lui rappeler ses importants devoirs. Il exhortait les grands seigneurs de la même façon, tâchant de leur inspirer l'horreur du péché et l'amour de la piété.

Comme la dévotion trouve des ennemis partout, quelques courtisans persuadèrent le roi Roger d'éprouver la vertu du Saint, qui n'était selon eux, que pure hypocrisie. On chargea une courtisane de le solliciter au mal et de le faire tomber dans le péché. Saint Guillaume feignit d'abord d'acquiescer à ses honteuses propositions et la pria de revenir vers le soir. La courtisane se félicitait de sa réussite, mais lorsqu'elle retourna chez le Saint, elle resta fort perplexe en le voyant se coucher sur un lit de charbons ardents tout en l'invitant à faire de même. Ce prodige bouleversa tellement cette misérable femme, que fondant en larmes, elle demanda pardon au serviteur de Dieu en se prosternant jusqu'à terre. De pécheresse, elle devint abbesse d'un couvent de religieuses fondée par Guillaume, à Venosa. Elle est connue sous le nom de la bienheureuse Agnès de Venosa.

Guillaume de Verceil apprit par révélation qu'il irait bientôt recevoir la récompense de ses travaux. Il en avertit le roi et lui recommanda la pratique des instructions données. Pour mieux se préparer à son prochain départ pour le ciel, il se retira au monastère de Guglieto. Lorsque l'heureux jour arriva, Guillaume se fit transporter à l'église, et là, couché sur la terre nue, il exhorta ses religieux à la persévérance et rendit paisiblement son âme à Dieu.

Son corps fut inhumé dans l'église où il exhala son dernier soupir. Depuis ce temps, cette église a changé son nom de St-Sauveur, pour celui de St-Guillaume.

 

 

Autres Fêtes du Jour
 

Saint Adalbert  Abbé à Egmond, aux Pays-Bas (✝ 714)
Saint Amand de Coly  ermite en Périgord (VIe siècle)
Saints Dominique Hénarès et François Chieu  martyrs au Tonkin (✝ 1838)
Bienheureuse Dorothée de Montau  Mystique et recluse (✝ 1393)
Sainte Eléonore  Reine d'Angleterre, puis moniale bénédictine (✝ 1291)
Sainte Fébronie  Martyre en Syrie (IVe siècle) 

Saint Gallican  évêque d'Embrun (VIe siècle)
Saint Georges d'Attalia  (✝ 1823)
Saint Guillaume  Abbé de Montevergine (✝ 1142)
Bx Henri Zdik  évêque prémontré d'Olmütz (ou Olomouc - république tchèque) (✝ 1150)
Bienheureux Jean d'Espagne  moine (✝ 1160)
Bienheureuse Marie Lhuilier  martyre à Laval (✝ 1794)
Vble Melchior de Marion-Brésillac fondateur de la Société des missions africaines (✝ 1859)
Saint Moloc  évêque écossais (VIe siècle)
Vble Moses Lira Serafin  fondateur des missionnaires de la charité de Marie Immaculée (✝ 1950)
Saint Procope  (✝ 1810)
Saint Prosper  évêque de Reggio en Emilie (Ve siècle)
Saint Salomon  roi et martyr (✝ 874)

Saint Sosipatros  compagnon de saint Paul (Ier siècle)
Sainte Thècle  ermite en Maurienne (VIe siècle)

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