Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
14 Juillet 2022
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Sainte Teresa de Calcutta
(1910-1997)
fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Jesus, the Word to Be Spoken, ch. 7 (trad. Jésus, Celui qu'on invoque, Nouvelle Cité, 1988, p. 97)
« Mon joug est facile à porter »
Dieu porte en lui une très grande humilité. Il peut s'abaisser vers des gens comme nous et devenir dépendant de nous pour des actes comme vivre, grandir, porter des fruits. Il aurait tout à fait pu le faire sans nous. Pourtant, il s'est abaissé jusqu'à nous, a mené chacun d'entre nous ici, pour nous appeler ensemble et former cette communauté. Si vous aviez refusé, il n'aurait pas pu le faire. En effet, nous aurions pu refuser ; chacun aurait pu dire non. Dieu aurait patiemment attendu que quelqu'un dise oui.
Ce qui me fait comprendre cela, c'est lorsque Jésus dit : « Apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur. » Il a vraiment voulu que nous retenions que notre appel à chacun est vraiment un don de Dieu lui-même.
Méditation de l'évangile
du père Gabriel
Venez à Moi, et Je referai vos forces. Il connaît le poids de nos misères, mais, attelé avec Lui au même joug, comme deux bœufs de travail, aucun fardeau ne nous pèsera, grâce à cette merveilleuse amitié d'un Dieu qui, devenu homme, tire avec nous sur le terrible quotidien..
Venez à Moi, vous qui peinez…
C'est près de Jésus et près du Père que nous trouverons, à l'intérieur, l'explication de notre destinée, toujours si dramatique, devant la souffrance et la mort.
Devant nos détresses, son cœur lui dicte un ordre, un de ces impératifs de tendresse dont Il a le secret : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Il se constitue le refuge de toute souffrance et de toute peine.
On oublie que sa parole exacte s'adresse d'abord à ceux qui sont écrasés par le travail (Omnis qui laboratis), à vous qui luttez dans le labeur quotidien, et à ceux qui sont écrasés par les soucis, la maladie, les peines morales.
Oui, venez tous, venez à Moi !
Il a besoin de vivre d'intimité avec ceux qui souffrent, de devenir leur havre de paix. Sa lumière nous y conduit, malgré les bourrasques, car ne s'est-Il pas donné comme la Lumière du monde ?
Venez à Moi, et Je referai vos forces. Il connaît le poids de nos misères, mais, attelé avec Lui au même joug, comme deux boeufs de travail, aucun fardeau ne nous pèsera, grâce à cette merveilleuse amitié d'un Dieu qui, devenu homme, tire avec nous sur le terrible quotidien.
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Dans le travail, dans la souffrance, si l'on vient à Lui, nous trouverons la paix, car sa Force nous soutiendra ; dans le sillon, pour alléger le fardeau, et son Coeur, de l'intérieur, éclairera notre coeur et le rassurera. Nous marcherons à son pas.
Oui, dans les difficultés physiques et morales que l'amitié de Jésus soit votre force. Ecoutez sa voix : “Venez à Moi… Prenez mon joug…Recevez mes leçons…”
Cela veut dire en clair que le Seigneur s'attelle à votre peine et que vous n'êtes plus seul à la supporter. Son amitié va jusque-là, et c'est dans la réalité de notre vie, dans les souffrances physiques et morales qu'Il vous retrouve, Lui, le Fils de l'Homme !
Père Gabriel
Homélie du Père Gilbert Adam
Saint Camille de Lellis
Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. La parole pour la fête de Camille de Lellis nous donne le remède à tous les maux de l’humanité. Un de ses compagnon, au 16e siècle, parle de lui en ces termes : "Camille a été embrasé d’amour envers son prochain et spécialement envers les malades. C’est au point qu’il lui suffisait de les apercevoir pour sentir son cœur se fondre de tendresse et oublier entièrement tous les plaisirs, les agréments et les attachements terrestres. Les merveilles de Dieu nous sont données pour notre action de grâce, pour notre merci. Nous passons par bien des chemins tortueux avant d’atteindre la simplicité ! Très souvent, si nous ne pratiquons pas la vertu, c’est à cause de notre manière d’être compliquée, qui rejette la simplicité. Nous n’arrivons pas à comprendre la grandeur qui se cache dans un acte de simplicité. Devant tant de dons reçus de Dieu, c’est l’action de grâce qui s’impose à notre cœur.
"Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Dieu nous donne les saints et les prophètes pour nous montrer le chemin de la vérité. A leur école, quand nous bâtissons la communauté chrétienne, nous nous efforçons de chercher la volonté de Dieu. Comme c’est difficile de vivre notre vie intérieure. Nos connaissances sur Dieu peuvent être claires, mais nous n’arrivons par manque de simplicité du cœur. Sans y prendre garde, si nous ne sommes pas vigilants, nous accaparons les dons de Dieu, comme notre propre bien, et nous ne voyons plus que Dieu prend soin de nous. Nous recevons comme un du, ce qui nous est si abondamment donné. Ce qui est un don de l’amour de Dieu devient normal, alors nous perdons la ferveur, l’émerveillement et l’action de grâce.
« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. »
Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. La compassion nous est donnée par Jésus, qui vivant dans les pauvres, est au milieu de nous. Camille de Lellis voyait dans les pauvres la personne du Christ avec une telle vivacité d’imagination que souvent, en servant leur nourriture, il les considérait comme étant ses Christs, au point qu’il implorait d’eux la grâce et le pardon de ses péchés. Il s’agit donc pour nous d’entrer dans l’émerveillement et la reconnaissance, entrer dans la réciprocité de l’amour qui va se traduire aussi par l’amour du prochain. Jésus nous dit combien Dieu nous aime, comme Il veut aussi que notre cœur soit proche de son cœur ! Notre vie est heureuse quand elle est accordée au cœur de notre Père. Sans regard vers Dieu en effet, nous nous installons dans une vie sans Dieu. Dieu lui-même alors est le grand « oublié » de notre cœur. Jésus veut que nous prenions au sérieux les dons que le Père nous donne. Il veut que nous allions puiser aux sources de son amour. Son cœur est blessé devant notre indifférence. Le réveil de notre cœur sera l’action de grâce envers les dons de Dieu, vécu au secret de notre cœur, alors le souci du faible et du pauvre sera bien présent !
Nous demandons la grâce d’être enfanter avec le Christ dans un monde nouveau ou les pauvres sont rois.