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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Olivier et autres fêtes du 1er juillet

Saint Olivier Plunkett
évêque d'Armagh, martyr (✝ 1681)
 

Oliver Plunket, Franciscan MediaIl naquit à l'époque où le gouvernement royal d'Angleterre dépossédait les Irlandais de leurs terres pour les donner aux Anglais protestants qu'il installait dans l'île catholique. Il eut vingt ans au moment où Cromwell noya dans le sang la révolte de ses compatriotes. Ordonné prêtre en 1654, il fut nommé archevêque d'Armagh quinze ans plus tard. Il s'y montra toujours courageux, entreprenant et d'humeur joyeuse. Quand il fut arrêté, il ne perdit rien de sa bonne humeur et de sa courtoisie. On l'accusait d'avoir préparé le débarquement de 20 000 soldats français en Irlande et d'avoir taxé son clergé pour mettre sur pied une armée de 70 000 hommes. Le jury le condamna à "être pendu, vidé et démembré." Saint Olivier remercia le juge et pardonna aux dénonciateurs qui l'avaient calomnié. "Je suis heureux d'aller auprès du Christ dont je vous ai tant parlé."
C'était le 1er juillet, selon l'ancien calendrier, c'est-à-dire le 11 juillet de l'année 1681; selon les divers calendriers, il est fêté le 11 ou le 12 juillet. Il figure au 1er juillet sur le martyrologe romain.
Olivier Plunket a été béatifié le 23 mai 1920 à Rome par le Pape Benoît XV et canonisé le 12 octobre 1975 à Rome par le Pape Paul VI.
"Le zèle pastoral de Saint Oliver Plunkett, canonisé en ce jour, est d'abord un exemple saisissant et entraînant pour tous ceux qui portent la charge de l'épiscopat! Mais cette cérémonie, si réconfortante, est également pour les fidèles un appel pressant à l'union autour de leurs Évêques, pour avancer dans la Foi et pour collaborer davantage à l'Évangélisation du monde d'aujourd'hui! Que le Seigneur vous donne à tous cette grâce de choix!" (source: homélie de Paul VI - multilingue - site du Vatican)
"Saint Oliver Plunkett, l'archevêque martyr d'Armagh, est l'exemple le plus célèbre d'une multitude de fils et de filles courageux d'Irlande, prêts à donner leur vie pour la fidélité à l'Evangile."
Lettre pastorale aux catholiques d'Irlande - Benoît XVI - le 19 mars 2010.
en anglais: sanctuaire de Drogheda, paroisse Saint Peter and Saint Oliver, diocèse d'Armagh en Irlande.
Au 1er juillet du martyrologe romain: à Londres, en 1681, la passion de saint Olivier Plunkett, évêque d'Armagh en Irlande et martyr. Faussement accusé de haute trahison, sous le roi Charles II, et condamné à mort, devant la potence, en présence d'une grande foule, il pardonna à ses ennemis et professa jusqu'au bout, avec courage, la foi catholique.

Martyrologe Romain

 

Bx Antoine Rosmini
Prêtre, philosophe, fondateur de :
l'« Institut de la Charité »

Antonio Rosmini naît le 24 mars 1797 à Rovereto, dans l'empire austro-hongrois. Il fait ses études à l'école publique. En août 1816, il passe les examens finals au lycée impérial en obtenant la mention « éminent » dans toutes les matières ainsi que l'appréciation : « doté d'une intelligence fulgurante ».
 
À l'automne 1816, il commence à étudier la théologie à l'université de Padoue, d'où il sort diplômé le 23 juin 1822. Entre-temps, en 1821, il a été ordonné prêtre par l'évêque de Chioggia.
Le cardinal Ladislas Pyrker, patriarche de Venise, l'emmène à Rome. Là, il est introduit chez l'abbé Mauro Cappellari, futur Grégoire XVI et rencontre à deux reprises le pape Pie VIII (Francesco Saverio Castiglioni, 1829-1830). Celui-ci donne le conseil suivant au prêtre-philosophe : « Rappelez-vous, vous devez vous consacrer à la rédaction de livres et ne pas vous occuper des affaires de la vie active »; vous maniez très bien la logique et nous avons besoin d'auteurs qui sachent se faire respecter ».
 
En 1830, l'abbé Rosmini publie sa première grande œuvre philosophique : “Nuovo saggio sull’origine delle idee [Nouvel essai sur les origines des idées]”. Le 2 février 1831, le cardinal Cappellari, grand ami de l'abbé Rosmini, monte sur le trône de Pierre. En une douzaine de jours, du 18 au 30 novembre 1832, il écrit “Delle cinque piaghe della santa Chiesa [Les cinq plaies de la sainte Église]”, où il dénonce les dangers qui menacent l’unité et la liberté de l’Église et en donne les remèdes (le livre sera publié en 1846).
Le 20 septembre 1839, l'« Institut de la Charité » que le philosophe a fondé est définitivement approuvé.
En 1839, l’abbé Rosmini publie “Traité de la conscience morale”, où il soutient que l'intelligence est éclairée par la lumière de l’être qui est la lumière de la vérité, ce qui fait qu’il y a quelque chose de “divin“ dans l’homme. Ses thèses sont âprement critiquées par certains jésuites.
 
En 1848, l’abbé Rosmini revient à Rome en mission diplomatique. Il est chargé par le roi de Piémont-Sardaigne, Charles-Albert de Savoie, d’inciter le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) à présider une confédération d’états italiens. Mais lorsque le gouvernement piémontais demande que le pape entre lui aussi en guerre contre l’Autriche, le père Rosmini renonce à sa mission diplomatique.
Pie IX lui ordonne cependant de rester à Rome. On parle de lui comme prochain cardinal secrétaire d’état et, après la fondation de la République de Rome, comme premier ministre. Mais il refuse de présider un gouvernement révolutionnaire qui prive le pape de liberté.
Le 24 novembre 1848, Pie IX s’enfuit à Gaète (au sud de Rome). L'abbé Rosmini le suit. Mais il tombe rapidement en disgrâce, car en désaccord avec la ligne politique du cardinal Giacomo Antonelli, qui veut que le pape soit soutenu par des armées étrangères.
En 1849, il prend congé de Pie IX.
 
Pendant son voyage de retour dans le nord de l'Italie, à Stresa, il apprend que ses œuvres “Les cinq plaies de la sainte Église” et “La constitution civile selon la justice sociale” ont été mises à l’Index des livres interdits.
Attaqué par les jésuites mais réconforté par les visites de ses amis, dont l’écrivain Alessandro Manzoni, l’abbé Rosmini passe les dernières années de sa vie à Stresa, à la tête des deux congrégations qu’il a fondées, à écrire son œuvre la plus aboutie, “Théosophie”.
Jugé une première fois par le Vatican en 1854, il est acquitté. Il meurt à Stresa le 1er juillet 1855. En 1887, l'Église condamne 40 propositions extraites de ses œuvres, condamnation qui a été levée en 2001.
 
 Antonio Rosmini, mis à l’Index par le Saint-Office en 1849 pour certains de ses écrits avant d’être réhabilité plus de 150 ans plus tard, en 2001, a été béatifié à Novare le 18 novembre 2007.
Comme l'a rappelé le card. José Saraiva Martins, dans l'homélie de la béatification, Rosmini a prévu plus d'un siècle à l'avance les thèses soutenues par le Concile Vatican II à propos de la liberté religieuse.
 

Fête du Très Précieux Sang
de Notre-Seigneur Jésus-Christ

 

L'Histoire de l'Église, c'est l'histoire du Précieux Sang. "C'est par lui, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été rachetés; c'est par Son propre Sang que le Christ est entré une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption éternelle," déclare saint Paul, le premier docteur du Précieux Sang.

Le sang des Martyrs et les sueurs des Saints de tous les temps sont le prolongement du Précieux Sang de Jésus-Christ. Chacun d'eux ne pouvait-il pas répéter avec saint Paul: "J'achève en ma propre chair ce qui manque aux souffrances de Jésus-Christ."

Aussi est-ce à bon droit que la liturgie sacrée célèbre le Précieux Sang durant tout le cours de l'année. Par le sacrifice des autels, Notre-Seigneur Jésus-Christ ne cesse de répandre Sa vertu purificatrice sur le monde, criant non vengeance, mais miséricorde. Il étouffe la voix des crimes des pécheurs et change les foudres vengeresses en pluie de grâces. Le Père Éternel exige que le Sang de Son Fils bien-aimé soit le bain qui purifie notre conscience. Ce Sang d'un si haut prix nous est donné, non avec parcimonie, mais avec une générosité divine.

Incomparable Victime préparée par l'Éternel, l'Enfant-Dieu commence Sa mission de Rédempteur au jour de la Circoncision. Au jardin des oliviers, la terre est arrosée de la sueur de Son sang adorable. Au prétoire, ce ne sont plus des gouttes, mais des ruisseaux de sang qui coulent de tout Son corps, sous les coups redoublés de la flagellation. Sa tête n'est pas épargnée, les épines qui y sont enfoncées l'inondent et l'empourprent de Son sang.

Dans les sentiers du Calvaire, tous les pas du Rédempteur sont marqués par des traces de sang. Ce Précieux Sang jaillit encore avec effusion au moment où les soldats Lui arrachent violemment Ses habits collés à Ses plaies. Lorsque Ses pieds et Ses mains sont percés par de gros clous qui fixent Son saint corps à la croix, quatre fleuves de sang fécondent la terre desséchée et maudite par le péché. Avec le coup de lance, une nouvelle plaie s'ouvre encore et laisse sortir la dernière goutte de sang des veines de notre très doux Sauveur.

Rachetés à un si haut prix, ne nous rendons plus esclaves des créatures. Nous portons sur nos fronts la croix du Christ, nous sommes teints de Son sang; n'effaçons pas les marques d'une si glorieuse servitude. Puisqu'Il a racheté notre vie si chèrement, consacrons-la toute entière au service de ce Dieu d'amour et ne rompons pas un marché qui nous est si avantageux. Lorsque le prêtre offre ce Précieux Sang sur l'autel, entourons-le de nos plus respectueux hommages.

Tiré de: Frères des Ecoles Chrétiennes, Vies des Saints, Edition 1932, p. 229; Edition 1903, p. 639-640 -- L'abbé Jouve, édition 1886, p. 499-500

 

Saint Gall
Évêque de Clermont
(489-553)

Saint Gall naquit vers l'an 489, à Clermont, en Auvergne, d'une des familles les plus distinguées du pays. Pour se soustraire aux obsessions de son père, qui voulait le lancer dans la voie des honneurs et le contraindre au mariage, il prit le parti de fuir la maison paternelle et s'adressa au monastère voisin, où il ne fut toutefois accepté qu'après le consentement de son père, qui finit par se soumettre au sacrifice en disant: "Que la Volonté de Dieu soit faite, et non la mienne." Le nouveau religieux marcha rapidement dans la voie de la perfection, et l'on ne savait qu'admirer le plus en lui, son innocence ou son austérité. La prière faisait ses délices; il avait un goût particulier pour le chant des louanges divines.

La renommée du jeune homme parvint jusqu'aux oreilles du roi Thierry, qui l'attacha à sa personne, alors qu'il n'était encore que diacre. Un jour, navré de voir une population païenne rendre de vains hommages aux idoles, il alla mettre le feu au temple et put à grand-peine échapper à la mort dont le menaçaient les païens furieux. Dans la suite, quand il racontait ce trait de sa jeunesse: "Hélas! disait-il, pourquoi me suis-je enfui? J'ai lâchement perdu la grâce du martyre."

A la mort de l'évêque de Clermont, le saint moine fut élu pour lui succéder. Il reçut le sacerdoce et la consécration épiscopale. Les vertus éclatantes du nouveau pasteur, sa douceur, son humilité, sa charité toute paternelle, lui eurent bientôt conquis l'affection générale.

Parmi toutes ses vertus, on eut lieu de remarquer une patience vraiment admirable. Un de ses prêtres, qu'il réprimandait justement, osa un jour le frapper à la tête; le bon évêque se contenta de le regarder avec compassion et sans lui adresser aucun reproche. Une autre fois, un prêtre l'accabla d'injures sur la place publique; le Saint lui répondit par le silence, et le coupable vint bientôt lui demander publiquement pardon.

Dieu rendit à la sainteté de l'évêque le témoignage des miracles. Un immense incendie menaçait de dévorer une grande partie de la ville; le pontife alla prier devant l'autel, prit à la main le livre des Évangiles et le jeta dans les flammes, qui s'éteignirent aussitôt. Il préserva Clermont de tout accident, par ses prières, pendant un tremblement de terre; dans un temps de peste il obtint de même la préservation de son peuple.

Le saint évêque donna, en mourant, les plus beaux exemples de résignation. Un grand nombre de miracles s'opérèrent à son tombeau. On l'invoque contre la fièvre.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Autres Fêtes du Jour

Saint Aaron Ancien Testament : Prophète, frère de Moïse (1471 av. J.-C.)
Bx Antonio Rosmini prêtre, théologien, philosophe, fondateur (✝ 1855)
Bse Assunta Marchetti cofondatrice de la congrégation des missionnaires de saint Charles (✝ 1948)
Saint Calais  Moine de Micy-Saint Mesmin, près d'Orléans (✝ 545)
Saint Chenouté  abbé copte de Deir el-Abiad (✝ v. 450)
Saint Cybard   Moine près d'Angoulême (✝ 581)
Saint Domitien  abbé (Ve siècle)

Sainte Esther  reine dans l'Ancien Testament
Saint Fleuret  évêque (VIIe siècle)
Saint Florez  évêque (date ?)
Bx Georges Beesley et Montfort Scott  prêtres et martyrs à Londres (✝ 1591)
Saint Goulven    évêque de Léon, en Bretagne (VIe siècle)
Bienheureux Ignace Falzon  catéchiste laïc (✝ 1865)
Bxx Jean-Baptiste Duverneuil et Pierre-Yrieix Labrouhe  prêtres et martyrs à Rochefort (✝ 1794)
Bx Jean-Népomucène Chrzan prêtre polonais de l'archidiocèse de Gniezno mort à Dachau (✝ 1942)
Saints Justin Orona et Atila Cruz  prêtres et martyrs au Mexique (✝ 1928)
Vénérable Luis de Trelles  laïc espagnol (✝ 1891)
Saint Lunaire  évêque régionnaire en Bretagne (IVe siècle)
Vble Maria Pia della Croce Notari fondatrice des religieuses adoratrices de l'Eucharistie (✝ 1919)
Saint Martin et tous les saints évêques de Vienne  évêque de Vienne (Isère) (IIIe siècle)
Saint Nicaise  martyr en Palestine (✝ 1187)
Sainte Reine  Veuve à Denain (VIIIe siècle)
Saint Rombaut  évêque de Malines (✝ 775)
Saint Servan  évêque-abbé de Cullross (VIIe siècle)
Saint Siviard  Confesseur (✝ 687)
Bienheureux Thomas Maxfield  prêtre et martyr à Londres (✝ 1616)
Bxx Tullio Maruzzo et Luis Obdulio Arroyo Navarro martyrs au Guatemala (✝ 1981)
Saint Zhang Huailu  catéchumène chinois martyr (✝ 1900)

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