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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

IL ETAIT UNE FOIS UN RÊVE

Je fis un rêve qui me laisse rêveuse. Il est si beau. Je m’en voudrais de ne pas vous le raconter. Il est rempli de lumière et d’amour.

Les vagues bleues vertes frappent, pourfendent les rochers bretons. Elles taillent la roche. Elles sculptent son thème favori. La mer creuse et gagne du terrain sur les hommes

Sa main blanche, de son va et vient caresse le sable blanc de la plage. Les vagues sautent, recouvrent les petits rochers couverts d’algues, y déposant des petits crabes, des crevettes, des moules, des coques dans les creux des rochers. Les pêcheurs occasionnels les ramassent.

Ils vont faire un pique-nique au bord de la route, là-haut !

Le soleil est radieux, la brise au parfum iodé effleure, cajole ce début de journée. La volupté  est sur la plage. La mer domine. Elle est fière, magnifique c’est une grande amoureuse. Rien ne peut l’emprisonner.  Quand les hommes la dominent, elle cède un temps, mais sa colère est telle, qu’elle se libère, et  sa vengeance est redoutable. Redoutable en sont les conséquences. Les anciens la craignaient, ils faisaient appel à Poséidon, pour obtenir ses grâces.

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Dans ce rêve il semble que rien ne peut la dominer. Elle est la force, la protection. Elle est si belle, si fière, si puissante et pourtant !.....Sa beauté n’a d’égale que sa force. Ses colères terrorisent l’homme imprudent.

Mais pour moi elle est comme une mère, elle m’offre ses richesses inégalables. Elle me comble de ses bienfaits, m’abrite dans une crique, me nourrit, me soigne.

Elle m’offre ses bijoux, des coquillages nacrés, et de toutes les couleurs. Certains coquillages  servent de vaisselle, de lavabo, de bénitier.

Alors pourquoi les hommes détruisent-ils sa beauté, pourquoi la blessent-ils ? Pourquoi la polluent-ils ?

La vie des villages près de la mer, bien que difficile, est si remplie de tout ce qui fait la vie, un marin et sa famille ne peut quitter sa « bonne mère » sans être dépressif.

Oui dans la réalité, le village entier vit de la mer. Le pêcheur est nourrit, le malade est soigné, les différents métiers du village vivent des produits de la mer. Les armuriers, les criées, les restaurants, les administrations etc.…. Ils utilisent même les coquillages pour décorer leurs maisons, faire des  bijoux, des objets souvenirs pour les touristes,  et des jeux pour les enfants. Sa générosité lui fait donner des refuges pour les artistes qui l’admirent, également pour les dépressifs cherchant la solitude sur les flots ou dans les criques. Elle offre ses plages pour les naufragés.

Mais attention à ses colères !

Dieu à créé la mer, avec tout ce qu’il y a dedans, pour notre joie, et notre nécessité.

La respecter c’est un geste d’amour pour notre Créateur, c’est aussi sa joie de voir notre bonheur. Comme tout ce qu’il a créé lui seul peut-nous l’enlever, (la mer morte, le Sahel et autres…).

 

Dans ce rêve merveilleux il n’y avait pas seulement la mer calme et amoureuse, il y avait un grand voilier, comme l’arche de Noé. Il transportait des oiseaux de paradis, des perroquets, des colombes, des pinsons, des vaches, des moutons, des chats, des chiens, des poules, un poney, un âne, un cheval, des plantes vertes, un camélia en fleurs ainsi qu’un magnolia en fleur également.

Un vieux marin en robe blanche, la barbe blanche était aux commandes du bateau. Il y régnait une ambiance sereine,  un havre de paix, et de joie.

Le son d’une lyre s’élève vers le ciel. Les notes volent en s’égrenant, pour la complainte des gens heureux, le psaume 125 de David ! Le bateau vogue au gré de la brise matinale. Le Soleil lui-même participe à la fête !

 

Là mon rêve s’arrête. Mon réveille fut brutal. La réalité me parut encore plus dure. Ma chambre froide, sans musique, et un frigo vide ! Mon fils me secouant pour me dire :

Maman c’est l’heure de te lever, j’ai faim !

 

Je suis allée travailler, prés des malades le sourire aux lèvres le ventre vide,

Ce rêve a éclairé ma journée.

Juin 1980

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          Nanou MIM 

Extrait du livret: En suivant  l'imaginaire de Nanou M.I.M.

 

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