31 Octobre 2013
*La pensée et la langue gouvernent,
Nos pas, l’avenir, peines et joies,
Elles sont le vecteur de notre vie.
Elles ne sont pas l'image d’une fleur,
La fleur loin des pensées humaines,
Fleurie sans l’altruisme de l’homme.
Cette fleur aux diversités colorées,
S’apparente aux ethnies humaines,
Sa tête sourit dans l’allégresse.
Pensées, et langues les colporteuses,
Elles sont responsables des rumeurs,
Des grands tapages médiatiques.
Sûre, pas de fumée sans feu dit-on,
La vérité est-elle respectée,
Lorsque le mal est fait, il est trop tard.
Les ragots courent comme la fusée,
Les commères publient sans vérifier,
Leurs toupets est causes des problèmes
En divulguant ces informations,
Elles se jugent irréprochables.
Le sont-elles selon leurs critères ?
Elles glosent selon leur logique,
Sans vergognes s’érigent en censeurs,
S’imaginant au-dessus des lois.
Elles sont si peu de choses dans leur vie,
Par la langue, la pensée, elles Sont.
Ainsi, elles se représentent comme tel.
Pensées et langue sont partenaires.
Elles supputent savamment leur suc,
Jetant l’hégémonie sur le naïf.
Réunies, elles se font philosophes,
Voire sociables, charitables,
En portant la foudre à son sommet.
N’ont-elles pas le droit de penser,
Sans aucun doute personne n’arrête,
La pensée, la langue sont leur brio.
La pensée ne peut être unique.
Pensée et langue se rejoignent,
De l’origine aux dialectes.
L’horizon manie pensées et langues,
Les sentiments doux ou la colère,
C’est le dilemme de chaque instant.
Elles font parfois preuve de snobisme,
Ou sont responsables des merveilles,
Quelquefois, se sont les pires horreurs.
La fleur de l’âme, sa voisine,
De sa parole médicinale,
Dépose une gaze sur les plaies.
La pensée rebelle se veut- être,
L’une des fleurs du principal esprit,
Pouvant devenir un vrai cauchemar.
Lorsque nos pensées sont dualismes,
Et que nos langages fusionnent,
Elles traduisent de notre ego.
L’humanité est constituée d’eau,
En outre d’aptitudes magiques,
Qu’il les nomme pensées et langages.
Tout vivant pense, a une langue.
Toute langue n’est pas langage,
Puisqu’elle est un organe charnu.
Quand, parmi mes pensées je médite,
J’aimerais observer tout mon bonheur,
D’une chance de penser librement.
On peut toujours museler la langue.
La pensée vagabonde librement,
J’espère que cela restera ainsi.