Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
15 Décembre 2013
Un jour d’été ensoleillé, dans un petit village de la Champagne, habituellement si calme, l’orage semblait y être passé. Il y régnait la révolte dans la basse-cour. Ce n’était pas parce que le soleil était trop haut, ou qu’il manquait de quelque chose. Ils sont bien traité, bien nourrit et plutôt libre.
Seulement les propriétaires ont accueilli un paon magnifique. Il est devenu la coqueluche du poulailler.
Le roi coq ne régnait plus sur ses femmes.
Le jard eut la même mésaventure, quant au dindon, il fut le plus mal loti.
Si bien, que sa plus jeune et belle, parmi ses douze épouses, est subjuguée. Elle tournoie autour du nouveau venu. Lui susurrant des mots tendres accompagnés d’un regard langoureux. Arthur, comme l’appelle la fermière, est bouffie d’orgueil, méprise, et dédaigne toutes ses femelles.
Cette petite dinde se prenait pour la princesse de la basse-cour, elle péjore en se dandinant. Elle palabre autour du paon. Son mari ne convenait pas à sa petite personne si précieuse, son mari en fut le dindon !
Une voiture pétaradante perd son joint de culasse et resta immobile, en entrant dans une flaque d’eau boueuse près de la miss. Elle fut éclaboussée. Ce fut l’horreur pour cette dinde ! Ces cris injurieux firent rire la basse-cour. Un col vert passe à ce moment au-dessus d’eux riant aux éclats lui dit :
– La voiture à péter une culasse, les belles de jours ont leurs pistils entachés de boue à cause de la voiture, mais au moins aux fêtes de fin d’année, elles ne sont pas, sur la table des hommes, fourrées d’une farce aux marrons dans le ventre, entouré d’une guirlande de boudin blanc aux truffes parfumé au cognac pour la saveur prétendent-ils. Auparavant ils se sont gavés de petit four au caviar, c’est-à-dire aux œufs d’esturgeon, de foie gras d’oie ou de canard. De poissons en sauce.
Ils complètent leurs orgies gargantuesques en finissant par des desserts super décorer. Celui dont je me souviens, c’est un traîneau en caramel dur décoré d’amandes décortiquées, transportant une bûche de mousse aux fruits exotiques. Il était tiré par des rennes en chocolat blanc et noir.
La petite en larme interroge :
– Pourquoi cela ?
– Parce qu’ils font la fête ensemble. Pour eux c’est un jour important. C’est pour cette raison qu’ils mangent, ils boivent, ils dansent, et chantent beaucoup plus que d’habitude. Ces jours-là, il fait froid, il neige, il gèle dans ton pays.
– C’est pourquoi souvent ils nous écrasent parce qu’ils ne sont pas dans leur état normal. Ils voient souvent double. Ajoute Léon, le paon.
– Comment cela est-ce possible ?
– Parce que non seulement ils vous mangent, mais ils boivent des jus de fruits qu’ils font distiller en grande quantité pour être joyeux. Certains appellent cela faire ripaille.
– Quelle horreur !
– Comme tu dis. Non seulement ils nous tuent sur la route, mais également leurs enfants, leurs copains et parfois eux-mêmes. De plus ils leur arrivent de se blesser, voire d’assassiner nos amis les arbres bordant la route !
– Tu peux nous dire pourquoi ils font cette fête ?
– À Noël pour fêter la naissance du Christ, la lumière spirituelle du monde, et le premier janvier car dans leur calendrier, c’est le premier jour de la nouvelle année.
– C’est pourquoi ils mangent et boivent ?
Le col vert reprend.
– Ils ne font pas que boire et manger, ils décorent et illuminent la maison de guirlandes scintillantes. Les humains coupent les sapins dans les bois. Ils les illuminent pour leur fête de Noël. De plus, ils cueillent le gui, pour le nouvel an. En s’embrassant dessous, ils croient que cela leur portera bonheur et chance toute l’année !
Léon le paon ajoute.
– Quand les fêtes sont passées le sapin sert de bûche dans la cheminée, tout le reste va dans la poubelle où les rats se régalent !
Les criaillements, les nasillements, les caquètements, les cacardements, les glougloutements, les piaulements, les cacabent des pintades, les couinements fusent dans la cour. Un ange apparut et leur dit.
– Pourquoi tant de courroux ?
– Ne dis-je point la vérité à cette péronnelle ?
– Si ! Fait ! Cependant, ils se font des ampoules en ouvrant des huîtres qu’ils avalent cru !
– Beurk ! Quelle horreur !
S’écrient-elles en faisant la grimace ! La clameur s’amplifie, c’est une véritable symphonie discordante.
La fermière sort faisant tournoyer son balai en les injuriant.
– Voulez-vous bien vous taire espèces de chenapans à plumes !
C’est alors que la basse-cour se révolta. Tous s’enfuyaient dans les bois. Ils apprirent à vivre en liberté. La fermière ne les revit jamais.
Pourtant, aux jours venus, elle fit ripaille comme prévu, avec d’autres animaux accompagnés du champagne de sa récolte.