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22 Avril 2013
Une lampe s’allume le soir, sous la couverture d’une petite fille. Un oiseau chante dans sa tête, il lui raconte de belles histoires. Le crayon de papier à la main, ses jambes repliées lui servent de pupitre. Sur son cahier, elle écrit, selon ce que son inspiration lui dictée.
La poésie s’invitait dans ses nuits d’insomnies. Cela se concrétiser sous formes de poèmes, d’histoires, d’aventures, de voyages, de fées et de corsaires. Elle les garde pour elle seule. Son père, lui savait, sa mère croyait, qu’elle écrivait son journal ! Elle respectait les secrets de sa fille. Elle aurait tant voulue rédiger ses pensées. Mais cela s’était révélé impossible. Pourtant cette petite fille était nulle en orthographe, trop jeune pour s’en soucier, elle laisse son imagination galopante, guider sa main.
Dans sa classe, elle dessine des caricatures, d’animaux sauvages, des lièvres, des faisans. En cours d’histoire et géographie, elle rêve de voyage dans le passé et dans le futur. Car pour elle l’histoire est responsable du présent et de l’avenir. Même si elle ne mesurait pas, la dimension de cette valeur, elle avait déjà compris.
En cours de français, l’étude d’auteur la passionnait. Elle oubliait la grammaire. Elle aimait les fables pleines de soleil, d’arbres, de ruisseau, d’oiseaux, d’animaux de basse-cour. Des majuscules s’enlaçaient dans des cœurs aux paragraphes des poésies qu’elle écrivait sous la dictée du professeur. Personne ne le lui avait demandé, son écriture est trop rapide, par rapport aux autres.
En classe elle sourit toujours silencieuse, studieuse le temps de la présentation des cours. Seulement, son esprit est trop rapide par rapport à ses amies et autres élèves. Ses réponses sont trop vives, si bien qu’elle se mure. Intérieurement, elle boue comme une lessiveuse sur le feu. Personne ne c’était rendu compte qu’elle avait trois ans d’avance. Elle en est malheureuse. Les adultes l’imaginent attardée, à cause de son silence.
Ils n’ont pas compris qu’elle s’ennuie, chaque jour davantage. Attendre que les autres élèves aient compris leurs cours, qu’ils aient donnés leurs copies, c’était son calvaire.
La nuit est son eldorado, son cahier son confident, c’est aussi ses débuts dans la philosophie de la vie, quelle traduit dans ses petites histoires
Cette petite fille malheureuse, est-elle un prodige ou seulement un cas de maladie mentale ?
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