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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Revenu des ombres 2 - Une rencontre insolite

revenu-des-ombrese-2.jpgUn soir d’été Nini roule sous le soleil couchant, pour retrouver ses amis dans le pré, mais ce jour-là, ce fut nonchalamment. Elle est dans un rêve, en attendant la fin de l’été, ce sera son anniversaire, celui de sa onzième année. Elle imaginait son cadeau, ainsi que son gâteau quand… il lui arrive cette aventure  peu ordinaire. Une rencontre insolite.

En arrivant à ce virage dangereux, elle regarde cette eau miroitante, attirante et inquiétante du Cher. Une forme blanche gazeuse s’élève des eaux. Elle semble tendre la main vers Nini. Cette forme semble être amie en s’élevant au-dessus de la rivière. Elle avance tranquillement sans s’arrêter. Nini stoppe, l’observe. Son étonnement la cloue sur place. Elle n’a pas peur, bien que surprise. Sa curiosité est plus forte que la raison. Il lui fait signe de le suivre. Comme hypnotisée Nini suit cette immense ampoule globuleuse, qui se déplace comme s’il était sur un nuage, tout en l’invitant à traverser la route. Elle descend dans la ferme en rénovation. Le chemin de terre la guide « Aux blés d’or ». Cette forme nébuleuse toujours devant. Les travaux sont presque terminés. Les propriétaires aménageront avant la rentrée des classes.

Arrivée dans la cour, une autre surprise attend. Nini. La forme gazeuse se transforme en petit garçon d’une dizaine d’années ! Nini fait un bond en arrière, elle n’en croit pas ces yeux ! Cette fois, elle est au bord de la panique. Elle est frigorifiée. Elle suffoque, tremble.

Puis elle ne reconnaît plus les lieux. Seul le garçonnet est devant elle souriant. Il semble espérer quelque chose d’elle. Son aspect bien que curieux, venu d’un autre monde, est avenant, sécurisant. Le calme revient, ses tempes ne lui font plus mal. Ce garçonnet pourrait être un copain. Pense-t-elle. C’est alors qu’elle voit ces drôles de vêtements. Une culotte courte déchirée retenue par une ficelle. Des sabots aux pieds et une drôle de chemise de lin, sans col, ses cheveux mi- longs bruns, ce visage innocent, lui rappellent un gosse dans un tableau d’Ingres, que Nini a vu chez Madame, avant son déménagement. L’ancienne propriétaire de leur appartement. Elle était si gentille, …elle se perd dans ses souvenirs. Pourtant, cela ne faisait que deux ans !...  Son interlocuteur l’observe de son regard couleur noisette plein de supplique. Bien qu’il soit hautain dans son accoutrement, il a un charme incontestable. La noblesse dans ses gestes et ses expressions dénote ses origines.

Enfin Nini se décide :

Bonsoir, l’ami.

Bonsoir, mon espoir. Lui répond le gamin.

Quel est donc votre problème ? Interroge Nini, puis elle ajoute.

Quel est votre nom ?

Continue –elle. Devant cette question directe, il prend peur et reprend sa forme gazeuse. Aussitôt Nini lui dit avec douceur :

N’ayez pas peur, qu’attendez-vous de moi ? Que dois-je faire pour vous aider ?

On m’appelle Riri.

Moi c’est Nini. Pourquoi avez-vous peur ?

Parce que mon histoire, va vous faire peur, et je voudrais que l’on me ramène avec ma famille. Là où j’aurai dû être, et non au fond de ce vieux puits !

Pourquoi maintenant ?

Cet endroit était tranquille, de temps en temps j’apparaissais sans que personne ne me voie, ou bien ils avaient peur de ma couche protectrice. Je ne désespérais pas de trouver un jour la personne qui m’aidera. C’était sans compter sur les travaux de transformations. Si bien qu’actuellement cela est devenu urgent.

Quelle est donc cette histoire ?

Nini mon amie, asseyez-vous sur cette pierre, je vais vous la raconter. Mais tout d’abord vous êtes la première personne qui me voit telle que je suis.

Ah ! Oui ? Réponds Nini estomaquée.

Voici mon histoire.

Continue le gamin sans paraître voir l’étonnement de Nini.

J’étais le seul survivant de ma famille. Mon père Charles de la Minaudière, fut arrêté par les sans culottes à Versailles. Ma mère réussit à nous cacher mon frère aîné, et ma sœur dans les bagages. Moi je fus placé sous le siège du cocher, car ma taille le permettait. Nous avons quitté la région parisienne sans encombre. En arrivant près de Tours, aux abords de la Loire, nous fûmes attaqués. Ce n’était pas les soldats de la Révolution, simplement des brigands. La calèche de la Poste fut une mauvaise idée. Ces individus se moquaient bien des personnes, ce qui les intéressait c’étaient les bagages ! Malheureusement pour Mère, elle voulut défendre ces bagages, ils la tuèrent. Quand ils découvrirent mon frère et ma sœur les brigands fous de rage, ouvrirent tous les paquets en les éventrant. Ils s’emparèrent des bijoux, des armes qu’ils trouvèrent, pour les vendre sur le marché. Avant de partir ils pendirent le cocher pour ne pas laisser de témoin. Moi, j’ai assisté à la scène, sans pouvoir bouger.

Quelle horreur, cette expérience ! que vous avez vécue ! Mais vous comment vous en êtes-vous sorti ?

J’ai attendu la nuit, j’avais si peur. La Loire étant proche, je l’ai traversée à la nage, puis continué tout droit, tout au moins c’est ce que je croyais. J’étais si fatigué et j’avais si faim, qu’à la vue d’une masure, je courus avec toute l’énergie qui me restait. Je me suis affalé dans la cour de cette ferme.

Oh ! Mon Dieu ! Nini ajoute.

. Et ensuite que s’est-il passé ?

Toute captivée, elle attend la suite, impatiente, sans voir l’heure !

Vous allez vous faire gronder. Dans le monde où je vis il n’y a plus la notion de l’heure, ou du temps. Mais ce n’est pas votre cas.

Si vous n’avez pas la notion du temps, comment pouvez-vous savoir que je vais me faire disputer ?

Lorsque je reprends forme humaine, je connais l’heure. Je ne peux rester plus de deux heures. Je dois donc vous quitter. On se reverra demain à quinze heures ?

Oui, mon ami, à quinze heures ! à demain.

revenu-des-ombres-3.jpg

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F
<br /> une étrange aventure<br />
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M
<br /> <br /> Oui, mais basé sur des faits historiques courante à cette période, bien que celle-ci est imaginaire. Amicalement<br /> <br /> <br /> <br />