XXIX - Malgré tout, ils continuent

Tous se sont endormi le dos à leur sac à dos. Les lycaons à leurs pieds. Ces pauvres bêtes sont tristes, elles savent que leurs amis vont partir pour toujours. Pour eux, c’est le parcours des adieux. Mais ils tiennent tellement à leur liberté.

 -Que leur offrirez les hommes ? Un parc avec des braconniers comme l’avez connus les parents de Roi Magic ? Ou très certainement dans un zoo. Ils préfèrent rester libres. Pour l’instant ils restent avec les hommes jusqu’au moment où les hommes seront trop absorbé pour s’occuper de leurs absences.

Soudain une voix inconnue résonne dans la caverne. C’est le branle-bas de combat.

-        Ici le centre de secours de Florence. Répondez ! Qui êtes-vous ? Où êtes-vous ? Quel est votre problème ?

Au son de cette voix se sont des cris de joies.

Enfin nous allons être sauvés, ils en sont sure. C’est un vrai miracle ! Pensent-ils. C’est un vrai charivari indescriptible, un remue-ménage indescriptible dans la caverne.

Les secours appellent.  Leur voix est à peine audible à cause de la résonance et des chuchoteries nerveuses. Macha se fâche, elle reprend ses habitudes de militaire. D’une voix ferme et sans réplique :

-        Taisez-vous ! Puis elle intime l’ordre

-        Luciano, vite à ton poste !

Le silence fait place au remue-ménage. Luciano s’exécute sans se faire prier. Avec la fougue méditerranéenne, il explique la situation. Les secouristes avaient entendus un tel tintamarre avant, qu’au récit de Luciano, ils croient à une blague de jeunes désœuvrés ! Ils répondent :

-        Amusez-vous bien, cuvée votre alcool, bonne fin de soirée. Il va bientôt faire jour. Vous feriez mieux de rentrer chez vous !

-        Mais, c’est ce que nous voulons rentrer chez nous, et ce n’est pas une farce, c’est la vérité !

Répond Luciano, complètement abasourdi. Le centre de secours réitère

-        Ce n’est pas une face à faire. C’est inadmissible ! Nous comprenons que vous sous amusiez, mais pas à ce jeu-là. Ne recommencez plus. Il y a une loi pour ce genre de blague. Elle vous condamne à deux mois de prison, si ce c’est la première fois !

Sur ce le standardiste du poste de secours raccroche. C’est la déception. Que vont-ils faire maintenant ? Ils se concertent comme d’habitude. C’est à ce moment que Pietro demande :

-        Que se passe-t-il ? Qu’elle est cette voix que je ne la connais pas ?  Dans un italien approximatif.

Catarina rejoint ce peuple anxieux et leur explique la situation en détaillant tout « de la machine qui parle » à la problématique du départ. Elle explique pourquoi ils sont heureux et déçus-en même dans un langage qu’ils comprennent. Car depuis leur rencontre, tous ces malheureux, ont appris à parler l’italien avec Luciano. Si bien que maintenant, il est plus facile de comprendre ces pauvres gens.

Catarina  ajoute de ne pas s’inquiéter, Daniel et les autres  vont trouver une solution, ils s’en sortiront quand même. Tout ira bien. C’est alors que Brigitte saisi la main de Pietro, puis la passe sur la radio.  Et au touché la mets en marche. La voix de Madona ce fait entendre. Elle vient de mourir et ils font la rétro-vision de sa vie. Enfin, Brigitte éteint la radio, et explique aux huit compagnons comment ça marche. Elle leur parle, comme à des enfants de la maternelle. Ils sont subjugués. Lorsqu’ils s’approchent pour toucher doucement, leurs mains sont guidées par Erhard, pour qu’ils ne dérèglent rien. Ils sont heureux, car, c’est cette machine, qui va les sauver ! Celle qui leur avait tant fait peur. Erhard et Mauricio comprennent qu’ils n’ont plus rien à craindre de ces pauvres malheureux. La « machine » leur fait toujours peur et en même temps, ils la respectent, comme une idole.

C’est l’heure du départ, ils respectent, ce qu’ils avaient décidés. Ils reprennent le trajet d’Alex. Ils sont déterminés. Cette fois, ils iront jusqu’au bout, avec ou sans secours. Quand ils seront dans la prochaine salle, ils appelleront à nouveau les secours. Il faudra qu’ils soient crus. De toute façon maintenant rien ne les fera plus reculer ou retarder leur progression.

Comments

[flipperine]

quelle déception ce n'est pas encore aujourd'hui qu'ils verront le jour

[mim-nanou75.over-blog.com]

Oui, mais bientôt Bonne soirée