Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

XXVII - Un trajet plein de surprise

salle de stalgmitesLa veille ils ont tout préparé. La tribu, Daniel et les jeunes gens ont tout pliés, jusqu’à ne plus pouvoir tenir debout. Au réveil c’est le « brou ha », de ce départ tant attendu. C’est l’effervescence, le tumulte, l’excitation de ce moment vers cet espoir tant attendu. Le petit déjeuner est copieux joyeux, et également rapide. Il semblerait, qu’ils vont prendre le train. Ils ne doivent pas le raté.

Ils sont enfin prêts. Alex, et Daniel contrôle si tout le monde est là, s’il ne manque personne même pas un animal. Roi Magic est triste, il accompagnera ses amis jusqu’à la sortie. Eux ils veulent rester libres, lorsqu’ils seront sortis.

C’est le départ sans retour. La caravane suit Alex jusqu’au fond du gouffre, ils tournent à droite, puis se sont des escaliers grossièrement taillés dans le roc. Ils grimpent, ils avancent en suivant le chemin sinueux. Ils arrivent dans une grande salle. Daniel et ses accompagnateurs, ne l’avaient pas vu la veille, car, ils ne sont pas allés aussi loin. De loin ils aperçoivent la sortie. Daniel et Hans se concertent et ils décident.

-        Nous allons prendre une pause-café Ici ! Annoncent-ils à tout le monde.

Les émotions fatiguent autant que les efforts qu’ils fournissent dans cette migration. Les jeunes gens ont le sourire béat (sans doute le souvenir du bon vieux temps, avec ses toasts grillés, du beurre, de la confiture et son verre de jus de fruit). Ils ont vraiment besoin de cette pose. Surtout Catarina. Alex, lui est fébrile. Au bout de deux heures ils repartent. Ils passent ainsi au-dessus de leur rivière, sur le pont de pierre creusé par les eaux. Ils lui disent adieu douloureusement et silencieusement. Sur l’autre rive, il n’y a plus de roche nue, mais un tapis vert. Ils traversent un matelas d’algues glissantes fraiches, odorantes. Ils arrivent devant une ouverture haute et étroiteL lorsqu’ils aboutissent au fond du couloir, quelle surprise ! Ils sont suffoqués par la splendeur du site. Leurs lampes plongent dans un paysage fantomatique. Cette salle est immense, étincelante, froide, humide.

Alex les guide droit devant lui, à travers les stalagmites. Le parcours se fait en silence. Seul le bruit des pas écrasant les pics de verres naissant, laissent échapper des plaintes, terrifiant une partie de la troupe. L’espoir est toujours plus fort que leur crainte. Ils vont au terme de cette vision, qui tient à la fois de la féérie et de ce sélénite. Ils entrent dans un large couloir scintillant par le givre, pourtant confortable leur semble-t-ils. Les stalagmites se marient  avec les stalactites. Aux faisceaux des lampes tout étincelle. Chemin faisant, ils ont le sentiment de marcher à travers les dents de cristal d’une mâchoire de baleine. Ils avancent doucement, en silence, de crainte de voir tomber sur eux l’une d’entre elles. Et qu’ils soient poignardés ou embrochés sous le sabre de ces stalagmites. Ils n’ont plus la notion du temps, encore une fois. Ils ne sentent pas venir la fatigue. Au bout de cet interminable couloir, ils entreprennent la montée. La sortie est toujours visible, mais, elle ne semble pas se rapprocher. Pourtant, ils marchent droit vers elle. La paroi a de nombreuses niches. Ils atteignent ainsi une nouvelle salle. Un balcon surplombe le néant. Il y fait moins froid.

En levant leurs lampes ils ont la vision cauchemaresque d’un désert macabre. Le sol est jonché de crânes, d’ossements d’humains et aussi d’animaux. Les jeunes gens frissonnent, devant les regards interrogatifs, Alex perçoit la question. Il raconte l’histoire du lieu. À travers Luciano.

-        Ici sont morts les pionnés de notre communauté. Nous n’avons pas touché à leur corps. Ils étaient contagieux. Nous leur consacrons toutes nos prières. C’est pourquoi nous les voyons ainsi. Ils ont travaillés comme des forcenés. Ils ont trouvés cinq salles comme celles-ci. Leur principale pensée était de sortir. Nos braves parents luttaient désespérément. Ils se tourmentaient, car ceux de ma jeunesse étaient presque tous aveugles, qu’ils soient atteint ou non de la maladie. Certains d’entre nous, non pas la maladie. On ne sait pas pourquoi, mais c’est grâce à cet état de chose que nous avons survécut. Le nombre des terrassiers se réduisaient comme une peau de chagrin. Les hommes et les femmes valides élargissaient le passage, sans distinction de sexe. Jamais ils ne se plaignaient. C’est pourquoi, ils ont fermé l’entrée pour laisser en paix leurs âmes. La voix d’Alex se voile, le chagrin remonte avec ses paroles.

-        Avec ma génération, il n’y a plus eut de tentative de sortie excepté moi. Mes frères et mes sœurs n’étaient pas tous complètements aveugles. Par contre nous sommes tous épuisés, quel que soit notre âge.

Grâce à mon grand-père, qui m’a montré la porte, et  accompagné dans mes recherches jusqu’à son épuisement nous sommes tous là, réunis pour partir loin d’ici. C’est grâce à lui, que nous sommes ici. C’est pourquoi, je vous demande un temps de recueillement et de bénédiction, pour lui dire adieu et le remercier, ainsi qu’à tous les corps se trouvant ici.

En silence tous s’agenouillent, et en silence font un actes de recueillement selon leur croyances ou un temps de silence pour les non croyance. Le signe croix d’Alex signifie la fin de ce temps respectueux. Puis il reprend

C’est grâce à lui, qu’il m’est possible de vous conduire. J’ai continué mes recherches. C’est ainsi que j’ai trouvé la grande partie du passage. Il monte abrupte en biais. Son accès n’est pas trop difficile. Tout au moins, c’est ce qui me reste en souvenir. Je ne suis pas allé plus loin. Un air frais m’a caressé le visage. J’ai eu peur. Je ne suis plus monté jusqu’ici. J’étais seul, je n’ai pas osé aller plus loin. Je ne pouvais  laisser en bas ma tribu, comme vous l’appelait. Maintenant, je suis vieux. Je ne peux pas servir de guide à ma famille et ma petite communauté. Seul, cela m’est impossible. Comment aurai-je pu diriger une troupe non voyant dans un milieu inconnu ? Alors je suis resté pour mourir avec eux. Puis vous êtes arrivés…

Il s’arrête pour pleurer doucement, silencieusement. Puis il se ressaisi et :-

Allons, en avant ! dit-il courageusement en prenant son bâton lui servant de canne.

Ils repartent avec peine. Ils ressentent le poids de leurs charges et de la fatigue. Ils sont tristes. Cependant, l’espoir les maintient toujours sur leur jambes. Alex en marchant continue son histoire

-        À la sortie de chaque salle, nos ancêtres ont tracé le plan du labyrinthe. Seuls les habitants connaissent les symboles utilisés pour comprendre le plan. Ils ont sculptés ces symboles, pour en garder la pérennité. Alex est essoufflé. Ils arrivent dans une nouvelle salle. Cette fois tout le monde ressent la fatigue. Daniel décrètent deux heures de posent pour prendre la décision, si on doit poser un bivouac, ou continuer jusqu’à l’autre salle. Au bout d’une heure Alex fait signe à Daniel de le suivre. Ils traversent cette salle tout ordinaire, pourtant bien reposante. Alex lui montre les signes

-        Voyez ils sont gravés, il faut suivre les indications du circuit.

Daniel revient s’assoir auprès de ses amis.

-        Reposons nous. Nous allons bivouaquer ici. Il vaut mieux être frais et dispos pour la route

Chacun est heureux de cette décision. Ils se détendent. Souvanna La petite ruche s’active. Puis Alex reprend son histoire pendant le repas.

-        À chaque génération, c’est-à-dire quatre, il y a eu des tentatives de sortie.

Luciano interroge Alex

-        Grand-père, d’après vous où sommes-nous ?

-        D’après mes parents, ils pensaient sortir en Italie. Ils l’espéraient en tout cas. Leurs parents leur avaient dit que les italiens étaient moins sauvages. Puis il ajoute

-        Parait-il ! Sans être sûr que ce soit vrai.

-        Çà alors !

S’esclaffent-ils tous ensemble. Erhard se fait à nouveau remarquer. Il envoie son juron préféré, les poings fermés dans ses poches, le pied en l’air. Patatras il se retrouve les fers en l’air. Ce fut le grand éclat de rire. Lui bougonne encore une fois

-        C’est clair, il vaut mieux vivre à notre époque, que celle d’avant. Et il continue

 

-        Oui quand nous serons sortis…

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
<br /> ils ne sont pas encore au bout de leur peine et voir tous ces ossements cela a dû les refroidir<br />
Répondre
M
<br /> <br /> Une chance le courage et l'espoir seront avec eux<br /> <br /> <br /> <br />