Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
20 Novembre 2013
Ils finissent de boucler leurs bagages, sans oublier la nourriture qui leur reste. Enfin, le soulagement ! En même temps, la crainte les tenaille. Ils démarrent. Une longue file indienne avance sur le chemin de la liberté.
Et quel cortège ! Les chats, les chiens, les poules les lapins suivent. C’est Noé qui prépare sa sortie. La marche est lente. Il faut aider Alex, Sidonie, Rachel, Sarah, Giuseppe et Maria, César, et Pietro. Du fait qu’ils ne connaissent pas les lieux, il faut un voyant pour non voyant. Chacun prend son lapin sa poule, son âne, son cheval, ou sa chèvre. Mamadou, Daniel, Hans, Macha, Mylène, Robert, Ingrid, Brigitte prennent soin de leurs compagnons d’infortune. Ils sont attentifs à leur protéger. C’est ainsi, qu’ils vont finir le trajet.
Ils repartent dans le couloir, cette fois il est directe, est splendide à la fois. Les lampes des casques font miroiter les stalagmites. C’est un nouvel émerveillement. Le ravissement des yeux.
Catarina à un malaise. Luciano est inquiet. Après les vomissements voilà que maintenant elle a un malaise !se dit Luciano. Daniel la consulte immédiatement, après l’avoir réanimée. Daniel apprend que ce n’est pas la première fois. Il la gronde gentiment. Elle aurait dû lui en parler.
Robert dit à Luciano
- Ta femme ne devrait pas porter de charge ;
- Pourquoi ? Ça te regarde ce que fais ou pas ma femme ? Réplique Luciano.
- Tu ne vois pas qu’elle est fatiguée. Insiste Robert.
- Vas demander l’avis à Daniel intervient Mylène.
- Mais à ta place, je mettrai les charges de Catarina sur le dos d’un âne des deux ânes. Conseille Sarah.
- Tu crois ? S’inquiète maintenant Luciano
- Va voir Daniel, insiste Robert.
- Tu sais quelque chose que je ne sais pas ? Interroge soupçonneux Luciano.
- Non, mais mon expérience, me fait douter de quelque chose. Répond, calmement Robert.
- Seul Daniel, pourra te répondre à cette question
Catarina trouve la solution de Sarah à son goût, elle ne se fait pas prier pour se décharger de ses attirails sur l’un des deux ânes de Sarah.
Erhard et Luciano revérifient la transmission. Ils parviennent à capter Rome. C’est le bonheur, mais cette fois, leur idiosyncrasie est contenue. En conséquence le calme règne, malgré les regards interrogatifs autour d’eux. Le groupe n’ose pas poser une seule question. Les voix qu’ils entendent ne sont pas les mêmes. Luciano est déterminé à tout faire pour être entendu, écouté, cru. Il ne veut pas subir l’indignité d’hier. Pour lui on doit le croire !
En écoutant Luciano les secouristes n’en croient pas leurs oreilles ! Eux aussi croient à une farce. Il y a si longtemps, qu’ils n’ont plus trouvé de survivant ! Pour eux cela tiendrai du miracle. Cependant, la colère noyée dans les larmes a un tel accent de sincérité, que les secouristes, décident malgré tout de l’écouter. Cat ils pensent « et si c’était vrai » Luciano leurs fourni tous les renseignements dont il est capable à cette voix grave du standardiste. Pour leur position il ne peut que leur fait confiance, leur a-t-il dit. Avec et grâce aux nouvelles technologies ils pourront les localiser. La réponse des secouristes est une douche froide.
- Nous ne croyons pas traitre un mot de ce que vous dites. Si vous insistez, nous vous arrêterons. C’est indécent d’oser blaguer sur ce problème
- Mais venez bon sang de bonsoir. Nous ne sommes pas des menteurs. Vous devriez avoir honte de nous crucifier ainsi.
C’est alors que Marie, beaucoup plus calme, prend la parole et confirme les dire de Luciano. En plus elle leur annonce, qu’ils ont une femme enceinte, et un vieillard dans un état extrême de fatigue. Une voix féminine reprend le dialogue
- Nous allons vérifier avec la sonde du cartographe !
- Si ! Signora ! Gracias ! Répond Marie, Mélangeant Italien et espagnol.
- Vérifiez et vous serrez convaincu! Ajoute Luciano calmé.
- Je vous rappelle que le vieil homme est très fatigué. Ils sont huit à n’avoir jamais vu le jour. Comment vont-ils réagir quand le soleil touchera leur peau ? Ils sont non-voyants ! Mettriez-vous la vie d’êtres humains en danger ? Parce que vous ne pouvez croire à l’incroyable !
- Nous vous cherchons les moyens de vous sortir. Une équipe de spéléologue vous récupérera dès que nous vous aurons localisé. Rassure la voix.
- D’après Daniel notre médecin, nous allons continuer notre avance vers la sortie de la grotte. Ajoute Marie.
- Vous avez un médecin parmi vous ? Répond la voix féminine
- Oui c’est grâce à lui que nous avons tenu le coup physiquement et psychiquement. Confirme Marie.
- Vous pouvez nous le passer ? Demande à nouveau la voix.
- Si parmi vous quelqu’un parle le français, l’anglais ou l’allemand il pourra vous expliquer exactement la situation.
- Comment s’appelle-t-il ? interroge-t-elle
- Daniel Ben Lévy. Il appartient à Médecins Sans Frontière.
- Nous vous rappellerons, dès que nous aurons un interprète.
Daniel souffle à Luciano de leur dire que nous maintenons la transmission ouverte pendant la progression. Ce que fit immédiatement Luciano. La belle voix douce de la standardiste dit :
- Si
Alors Luciano s’adresse à tous en leur disant :
- Les secours vont venir nous chercher à la sortie de la grotte. Ils vérifieront nos identités et nos dires. Il nous faudra maintenir la Liaison radio.
D’après le plan sur le mur, il y a la possibilité d’un raccourci. Il ne resterait plus qu’un long couloir qui mène à la sortie. C’est la joie dans l’hémicycle .L’espoir et l’inquiétude se mêle. L’état de santé d’Alex est préoccupant. Ils reprennent cette marche. Le chemin est de largeur moyenne. Ils ont la sensation de descendre un chemin interminable. Il n’y a plus de marches. Le sol est presque uni.
Catarina est sur le dos de Bel-Avoine l’un des ânes de Sarah. Prince lui porte Alex. Son cheval si fidèle, qu’il a assisté à sa naissance. Lui aussi ne porte plus les sacs de légumes séchés. C’est une nouvelle pause. Daniel contrôle une nouvelle fois la santé de chacun. Il prend la tension de tous. Mais il est préoccupé. Alex toujours souriant est de plus en plus faible, Catarina semble supporter un peu mieux le parcoure depuis qu’elle est sur Bel-Avoine. Maintenant c’est au tour de Katia et de Sidonie d’avoir des vertiges. Elles sont trop fatiguées. Et puis les provisions vont bientôt manquées. Il reste plus beaucoup de trajet, mais c’est le plus dur à parcourir, car ils sont fatigués physiquement et psychologiquement. Sans compter que lui aussi est las.
Hans malgré son épuisement s’évertue une nouvelle fois à régler la radio. Luciano, sans illusion reprend le micro. Ce sont les carabiniers qui répondent.
- Où êtes-vous ? Donnez-nous votre position
- Enfin vous nous croyez ! Fait avec amertume Luciano.
- Nous avons fait les vérifications, malgré votre aventure invraisemblable, nous vous croyons. Répond le carabinier.
- Ouf, enfin ! répond soulagé Luciano.
- Vous savez on ne peut pas vous fournir d’indication. Car notre parcoure est un vrai labyrinthe préhistorique ! Tout ce que nous pouvons vous dire, nous sommes dans une allée, qui abrite tout le monde assis sur les bagages. C’est une sorte de couloir. Nous apercevons tout au fond une lueur. Nous espérons que c’est la sortie.
- Cette indication nous est utile, malgré qu’elle soit mince.
D’après notre médecin vulcanologue amateur qui nous accompagne vous avez les moyens de nous localiser.
- Oui effectivement répond le carabinier.
- D’après vos recherches pouvez-vous nous dire, où nous allons sortir. C’est pour nous redonner le moral. Demande Luciano.
- Pour quelle raison est-ce toujours vous qui nous contactez, alors que vous êtes nombreux. Interroge le carabinier.
- Parce que je suis italien, et que je suis l’interprète. Le Dr Ben Levy ou Mauricio sont à mes côté, s’il y a besoin de renseignements spécifiques. Répond Luciano.
- Vous êtes proche de Reggio di Calabre. Ne vous inquiétez pas. Les équipes de spéléologues se prépare et vont aller à votre secours. Annonce la voix féminine
- Vous avez de des IPhones? demande le carabinier
- Oui, mais ils ne fonctionnent pas tous. répond Luciano
- Ce n’est pas grave, nous vous localiseront avec ceux qui fonctionnent ajoute le carabinier. Puis il ajoute
- Donnez-nous vos numéros de téléphone
- Si, attendez quelques instants. répond Luciano
Luciano parle à tous rapidement. Dans sa fatigue et son excitation son accent italien grandit et fait sourire tout le monde.
- Le centre de secours demande nos numéros de téléphones, pour nous localiser plus facilement. Leur expliquent-ils.
Mais en réalité, c’est pour avoir leur identité. Pour les jeunes gens, peu importe la raison, tous s’activent, ils notent leur numéro de portable sur la feuille détachable du bloc de Daniel. Une fois les informations transmises,
Daniel reprend les rênes du commandement.
Vous allez vous attacher les uns aux autres. Nous formerons une cordée. Personne ne pourra se perdre. Pour que tout le monde soit sauvé, nous mettrons Un voyant, un non voyant, un voyant, ainsi de suite, jusqu’à la fin de la cordée.
Nos animaux aussi ? Interroge Sarah ?
Évidemment, puisque le dernier âne porte le reste de l’alimentation ! et puis lui aussi ne voit pas ! comme, cela on ne peut ni vous perdre, ni vous oublier.
Merci Daniel
Ils sont si épuisés, ce bonheur, ils en avaient oublié l’existence, néanmoins ils sourient péniblement. Seuls, Hans et Luciano exprime leur joie bruyamment. Ils sont dans les bras de l’un et l’autre. Ils sautent de joie en disant sans interruption.
- Nous sommes sauvés ! On sort à Reggio di Calabre ! Et nous sommes le vingt-six janvier deux mille vingt-six !
Cependant l’assemblée, en les voyant, ont ce regard lourd de fatigue, brulant de joie.
Ces yeux rougis de fatigues, ou sans expressions normalement, expriment l’espoir, la confiance en l’avenir. Ils vibrent d’une telle intensité de bonheur, que l’on comprend pourquoi, ils trouvent la force de se lever, de marcher. Pourtant leur souffle est court, pour certain, il est saccadé. Malgré tout, ils repartent guillerets, l’esprit gonfler à bloc, la certitude de l’espérance est au bout du chemin. La ligne droite et plate, donne directement sur l’ouverture.
Daniel intervient
- Préparer vos lunette de soleil, pour les mettre quand je vous le direz. Lorsque nous serons près de la sortie, nous attendrons dans la grotte. Deux d’entre nous, serons à l’entrée pour attendre les secours. À moins que les secouristes nous trouvent avant que nous sortions !
Ce serait super. Dit Mylène
Ils arrivent et s’arrêtent comme prévus à environs dix mètre de la sortie. Leurs cœur se met à battre si fort, qu’il leur semble sentir les tempes au bord de l’explosion. Enfin, ils sont là tous près. La liberté les attend derrière l’ouverture.
Une odeur longtemps oubliée vient les chatouiller leur narines. Et un air frais les saisis. Pourtant il fait noir, quelle heure est-il donc ? Ils ont envie de courir dehors, la peur de l’extérieur les envahit. Il fait nuit. Ils ne savent pas où ils sont. La radio est silencieuse. Chacun comprend qu’il faudra attendre le petit jour pour les secours, pour les retrouvailles avec la vie sur terre. C’est cette envie de vivre qui les a maintenue jusqu’à ce jour. Et ce jour est enfin arrivé.
Robert, Mylène et Ingrid pensent qu’il faut laisser une preuve de leur histoire passée dans ce monde souterrain. De même qu’ils ont signé leur entrée dans l’univers du gouffre, de même ils veulent donner une autre preuve, celle de leur sortie.
Mamadou, leur géant, Ils tracent au couteau le nom de tous les compagnons présent à l’entrée, mais aussi ceux des vivants dans la caverne, et au-dessus de tous les noms: « Nous sommes sortis de l’enfer les 21 et 22 janvier 2026 »
Il est sept heures du matin, les aventuriers déguste les restes de la réserve des amis, pour le petit déjeuner, quand soudain :
- Ici le brigadier Vivacci, m’entendez-vous ?
Luciano se jette littéralement sur la transmission en prenant le micro. Renversant sa pitance du matin. Pour répondre, il crie de joie.
- Si, signora, nous vous écoutons.
Le cœur battant la chamade, les compagnons s’étreignent, mais il n’y a plus l’exubérance de la jeunesse, la lassitude les a calmée. Maintenant ils sont sûrs, c’est le grand jour. Le jour se lève. Leurs yeux ne quittent plus ce trou béant. Des arbres sans feuilles apparaissent, se dressant fièrement vers le ciel. Ils sont subjugués. Le brigadier Vivacci, prit de frénésie prévient son lieutenant
- Lieutenant, ils nous ont répondu et ils sont près de la sortie !
- Les avez-vous localisés ?
- Pas tout à fait. Nous avons fait appel aux paysans et chasseurs de Reggio di Calabria.
- Vous avez alerté les gardes côte, et l’armée de l’air ?
- Non pas encore, je le fais de suite mon lieutenant.
Quelques instants plus tard
- Mon lieutenant ! Mon lieutenant, appelle un jeune carabinier en courant
- Ils disent qu’ils vont attacher une chemise blanche attaché à une branche d’arbre à la sortie de la grotte, pour nous aider à les localise.
- Bien, alors prenez l’hélicoptère et repérez le portable du Doctor Daniel Ben Lévy.
- Vivacci restez en communication avec eux ordonne le commandant.
Pendant ce temps, Daniel et Hans mettent leurs lunettes de vulcanologue, et sortent.
- Brrr qu’il fait froid ! Dit Daniel.
- Çà pique ! Renchérit Hans
- Allons courage, il faut accrocher ce satané chemisier de Marie. Ordonne amicalement Daniel
- Allons soit cool lui dit Hans.
- c’est presque la fin de notre cauchemar. Ajoute-t-il.