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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Parmi les Saints de ce jour: 4 mai

St Philippe Smaldone

St Philippe Smaldone

prêtre et fondateur († 1923)

Fête le 4 Juin

Saint Philippe Smaldone
« Apôtre des sourds-muets »
Prêtre et fondateur des
« Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs »

 

Filippo Smaldone vécut de 1848 à 1923, période qui fut marquée par des années où les difficultés et les tensions, au sein de la société italienne et dans l’Église, étaient particulièrement importantes. Premier des sept enfants de Antonio et Maria Concetta De Luca, il naît à Naples, dans le quartier populaire « Mercato » le 17 juillet 1848, année de la fameuse « insurrection de Naples ».  

Alors qu’il n’avait que douze ans, il assista à la chute politique de la monarchie des Bourbons, auxquels sa famille était fortement liée ; au moment de la conquête de Garibaldi, l’Église napolitaine vécut des moments dramatiques, spécialement avec l’exil de son archevêque, le Cardinal Sisto Riario Sforza.

Les temps n’étaient certainement pas favorables et ne promettaient rien de bon pour l’avenir, spécialement pour la jeunesse, qui subissait les changements difficiles d’une société fragile et sans cesse en mouvement sur les plans sociologique, politique et religieux. C’est précisément dans cette période de crise institutionnelle et sociale, que Filippo prit la décision irrévocable de se faire prêtre et de s’engager pour toujours au service de l’Église, envers laquelle se développaient de nombreuses oppositions et de multiples persécutions. Pendant qu’il était encore étudiant en philosophie, il voulut mettre son avenir ecclésiastique sous le signe du service charitable, se consacrant à l’assistance d’une partie importante de la population mise au ban de la société et souvent abandonnée en ces temps-là à Naples : les sourds-muets.

Il s’appliqua à exercer une intense activité caritative, dans laquelle il se distingua particulièrement, beaucoup plus que dans les études ; de ce fait, ses résultats scolaires, qui conditionnaient l’accès aux Ordres Mineurs, étaient insuffisants ; ceci entraîna son passage de l’archidiocèse de Naples à celui de Rossano Calabro, où l’archevêque, Mgr Pietro Cilento, l’accueillit à bras ouverts, considérant sa bonté et son grand esprit religieux. Malgré le changement canonique de diocèse – qui cependant dura peu puisque, en 1876, avec la permission de son évêque, il fut de nouveau incardiné à Naples, – il demeura cependant dans la ville de Naples où il continua ses études ecclésiastiques sous la direction d’un des Maîtres du Collège des Théologiens, tout en poursuivant avec zèle son service auprès des sourds-muets.

Il fut ordonné sous-diacre à Naples le 31 juillet 1870, par Mgr Pietro Cilento, qui l’appréciait énormément et voulut l’ordonner personnellement. Le 27 mars 1871, il fut ordonné diacre et, finalement, le 23 septembre 1871, avec la dispense d’âge canonique de quelques mois, car il n’avait pas atteint les 24 ans exigés pour le sacerdoce, il fut ordonné prêtre à Naples, avec une joie indicible au fond de son cœur plein de bonté et de douceur. Dès son ordination sacerdotale, il commença un fervent ministère, à la fois comme catéchiste dans des groupes de prière du soir, qu’il avait fréquentés avec grand profit, encore enfant, comme collaborateur dévoué dans plusieurs paroisses, spécialement de la paroisse S. Caterina in Foro Magno, ainsi que comme visiteur assidu et apprécié par les malades dans des cliniques, dans des hôpitaux et chez des particuliers. Par sa charité, il parvint au sommet de la générosité et de l’héroïsme au moment d’une grave peste qui frappa la ville de Naples ; il tomba lui-même malade jusqu’à l’épuisement et il fut sur le point de perdre la vie ; il fut cependant guéri par Notre-Dame de Pompéi (La Vierge de Pompéi), pour laquelle il eut toute sa vie une dévotion particulière.

Mais la plus grande charge pastorale de don Filippo Smaldone était l’éducation des pauvres sourds-muets, auxquels il aurait voulu consacrer toute son énergie, avec des méthodes plus appropriées que celles qu’il voyait utiliser par d’autres éducateurs. Il souffrait beaucoup de constater que, malgré tous les efforts faits par beaucoup, l’éducation et la formation humaine et chrétienne de ces malheureux, considérés souvent comme des païens, ne portaient pas de fruits. À une époque, peut-être pour donner à son engagement sacerdotal un sens plus concret et plus précis, il envisagea de partir comme missionnaire dans les missions étrangères. Mais son confesseur, qui l’avait suivi continuellement depuis son enfance, lui fit comprendre que sa « mission » était parmi les sourds-muets de Naples. Dès lors, il se consacra totalement à l’apostolat parmi les sourds-muets, qui lui étaient chers. Il quitta la maison paternelle et alla vivre pour toujours parmi un groupe de prêtres et de laïcs, qui avaient l’intention de constituer une Congrégation de Prêtres Salésiens, sans pourtant réussir à réaliser leur rêve. Au fil du temps, il acquit une grande compétence pédagogique auprès des sourds-muets, et, petit à petit, il projeta de réaliser personnellement, si telle était la volonté du Seigneur, une institution durable, capable de se consacrer aux soins, à l’instruction et à l’assistance, humaine et chrétienne, de ceux qui sont atteints de surdité.

Le 25 mars 1885, il partit pour Lecce, afin d’ouvrir, avec don Lorenzo Apicella, un Institut pour sourds-muets. Il y fit venir quelques « religieuses », que lui-même avait formées, et il jeta ainsi les bases de la Congrégation des « Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs » qui, ayant reçu la bénédiction et les encouragements des évêques successifs de Lecce, Mgr Salvatore Luigi dei Conti Zola et Mgr Gennaro Trama, eut un développement rapide et important. Il avait l'habitude de répéter : « Prenez l’Évangile pour guide et Jésus pour modèle. »

En raison du nombre croissant de personnes à accueillir et à assister, l’Institut de Lecce, comprenant des branches féminines et masculines, eut de plus en plus de maisons, jusqu’à acquérir le célèbre ancien couvent des Déchaussées, qui devint la résidence définitive et la Maison Mère de l’Institut. En 1897, fut créé l’Institut de Bari.

La compassion du Père Smaldone n’avait pas de limite. Il ne savait pas dire non à la demande de nombreuses familles pauvres ; aussi, commença-t-il à accueillir, en plus des sourds-muets, des filles aveugles, des petites filles orphelines et abandonnées. Plus largement, il était attentif à toutes les nécessités humaines et morales de l’ensemble de la jeunesse. Il ouvrit, donc, plusieurs maisons, en y adjoignant des écoles maternelles, des ateliers pour jeunes filles, des pensions pour étudiantes, dont une à Rome. Pendant la vie du Père Smaldone, malgré les rudes épreuves dont elles eurent à souffrir, soit de l’extérieur soit à l’intérieur même de l’Institut, l’Œuvre et la Congrégation connurent un développement discret, mais s’affermirent. À Lecce, le fondateur eut à mener une lutte acharnée contre l’administration communale très laïque et opposée à l’Église. Au sein de la Congrégation, il vécut avec amertume la délicate et complexe histoire de succession de la première Supérieure Générale, succession qui provoqua une longue Visite apostolique. Ces deux événements révélèrent l’âme vertueuse du Père Smaldone, et il fut évident que sa fondation était voulue par Dieu, qui purifie par la souffrance les œuvres nées en son nom et ses fils les plus chers.

Pendant environ une quarantaine d’années, le Père Filippo Smaldone poursuivit inlassablement et sans compter son œuvre caritative, sous de multiples formes, au soutien matériel et à l’éducation morale des sourds-muets, qui étaient chers à son cœur et envers lesquels il manifestait affection et attention, comme un père ; il s’attachait aussi à introduire ses Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs dans la perfection de la vie religieuse.

À Lecce, c’est d’abord dans la fonction de directeur de l’Institut et de fondateur des Sœurs salésiennes, qu’il fut unanimement reconnu, puis ce fut aussi grâce à un ministère sacerdotal important et varié. Il fut un confesseur assidu et estimé de prêtres et de séminaristes, ainsi qu’un confesseur et un directeur spirituel de plusieurs communautés religieuses. Il fonda aussi la Ligue Eucharistique des Prêtres adorateurs et des Dames adoratrices ; il fut encore Supérieur de la Congrégation des Missionnaires de Saint François de Sales pour les Missions populaires. Pour tout cela, il fut décoré de la Croix « Pro Ecclesia et Pontifice », compté parmi les chanoines de la Cathédrale de Lecce et décoré par les Autorités civiles.

Il termina ses jours à Lecce, supportant, avec une sérénité admirable, un diabète associé à des complications cardiaques et circulatoires et à une sclérose qui se généralisait. Le 4 juin 1923 à 21 heures, après avoir reçu le soutien spirituel et la bénédiction de son archevêque, Mgr Trama, il mourut saintement à l’âge de 75 ans, entouré de plusieurs prêtres, de sœurs et de sourds-muets.

Filippo Smaldone a été béatifié le 12 mai 1996, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), et canonisé le 15 octobre 2006, à Rome place saint Pierre, avec trois autres bienheureux : Rafael Guízar Valencia (1878-1938), Rosa Venerini (1656-1728), Théodore Guérin (1798-1856),  par le pape  Benoît XVI (Homélie du Pape ).

St Philippe Smaldone
Ste Marie-Elisabeth Hesselblad

vierge, fondatrice († 1957)

Fête le 4 Juin

Sainte Maria Elisabeth Hesselblad
Vierge e fondatrice des ‘Brigittines
Sœurs du Saint-Sauveur de Sainte-Brigitte

Commémoration :
Martyrologium Romanum : le 24 avril (jour de la naissance au ciel ‘dies natalis’).
L’Ordre des ‘Brigittines’ : le 04 juin (jour de la naissance sur la terre).

Maria ElisabethHesselblad naît à Fåglavik (Västergöt land), en Suède, le 04 juin 1870, cinquième des treize enfants d’August Robert Hesselblad et Catharina Pettesdotter Dag.
Au baptême, dans l’Église luthérienne de Hundene, le 12 juillet 1870, on lui donna le prénom d’Élisabeth.

Elle travaille dès l'âge de seize ans pour aider sa famille, puis elle part, comme tant de paysans suédois de l'époque, chercher du travail aux États-Unis. Elle y devient infirmière, et entre en contact avec des Catholiques qui lui font connaître leur Église.

Finalement elle se convertit au catholicisme en 1902. Elle voulait alors « unir ce qui est divisé ». En visite à Rome, elle rejoint les religieuses ‘brigittines’, issues de l'Ordre fondé autrefois par sainte Brigitte de Suède.
Élisabeth Hesselblad, devenue religieuse, n'aura de cesse de développer sa Congrégation, approuvée par le Saint-Siège en 1940, et de redonner vie à l'œuvre de la sainte suédoise. Elle fut ouverte au dialogue avec les autres confessions chrétiennes, dans le cadre de l'œcuménisme, et multiplia les missions en Europe du nord et de l'est.

Le 24 avril 1957, après une longue vie marquée par la souffrance et la maladie, Mère Élisabeth meurt dans la maison de Ste Brigida à Rome, laissant une grande renommée de sainteté parmi ses filles spirituelles, le clergé et parmi les plus pauvres et les simples. Ses restes reposent dans le cloître de Ste Brigida, Piazza Farnese, 96 - Rome.
Elle fut déclarée « Juste parmi les nations » en 2004 pour avoir sauvé de Juifs pendant la 2e guerre mondiale, à Rome.

Maria Elisabeth Hesselblad a été béatifiée le 9 avril 2000 par saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005), et proclamée Sainte le 05 juin 2016, à Rome, Place St-Pierre, par le pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013).

Homélie du pape François
lors de la Messe de canonisation de
Saint Stanislas de Jésus Marie Papczyński
& Sainte Marie Élisabeth Hesselblad

Sel et Lumière

5 juin 2016

 

La Parole de Dieu que nous avons écoutée nous reconduit à l’événement central de la foi : la victoire de Dieu sur la souffrance et sur la mort. C’est l’Évangile de l’espérance jaillissant du Mystère pascal du Christ ; il irradie à partir de son visage qui révèle Dieu le Père, consolateur des affligés. C’est une Parole qui nous appelle à demeurer intimement unis à la passion de notre Seigneur Jésus, afin que se manifeste en nous la puissance de sa résurrection.
 
En effet, dans la Passion du Christ, il y a la réponse de Dieu au cri angoissé, et parfois indigné, que l’expérience de la souffrance et de la mort suscite en nous. Il s’agit de ne pas échapper de la Croix, mais de rester là, comme l’a fait la Vierge Mère, qui en souffrant avec Jésus a reçu la grâce d’espérer contre toute espérance (cf. Rm 4, 18).
 
Cela a aussi été l’expérience de Stanislas de Jésus Marie et de Marie Élisabeth Hesselblad, qui sont aujourd'hui proclamés saints : ils sont restés intimement unis à la passion de Jésus et la puissance de sa résurrection s’est manifestée en eux.
 
La première lecture et l’évangile de ce dimanche nous présentent justement deux signes prodigieux de résurrection : le premier opéré par le prophète Elie, le Capture d’écran 2016-06-05 à 09.30.17second par Jésus. Dans les deux cas, les morts sont de très jeunes fils de femmes veuves qui sont rendus vivants à leurs mères.
 
La veuve de Sarepta – une femme non juive, qui cependant avait accueilli dans sa maison le prophète Elie – s’est indignée contre le prophète et contre Dieu parce que, justement pendant qu’Elie était son hôte, son enfant était tombé malade et avait à présent expiré dans ses bras. Alors Elie dit à cette femme : « Donne-moi ton fils ! » (1 R17, 19). Voilà un mot-clé : il exprime l’attitude de Dieu devant notre mort (sous toutes ses formes) ; il ne dit pas : « Garde-le, arrange-toi ! », mais il dit : « Donne-le moi ». Et en effet, le prophète prend l’enfant et le porte dans la chambre à l’étage supérieur, et là, seul, dans la prière, « il lutte avec Dieu », le mettant devant l’absurdité de cette mort. Et le Seigneur écoute la voix d’Elie, parce qu’en réalité c’était Lui, Dieu, qui parlait et agissait à travers le prophète. C’était lui qui, par la bouche d’Elie, avait dit à la femme : « Donne- moi ton fils ». Et maintenant c’était Lui qui le rendait vivant à sa mère.
 
La tendresse de Dieu se révèle pleinement en Jésus. Nous avons entendu dans l’Évangile (Lc 7, 11-17) comme il a été saisi de compassion (cf. v. 13) pour cette veuve de Naïm, en Galilée, qui accompagnait son fils unique, encore adolescent, pour l’enterrer. Mais Jésus s’approche, touche le cercueil, arrête le cortège funèbre, et il aura certainement caressé le visage baigné de larmes de cette pauvre maman. « Ne pleure pas ! », lui dit-il (Lc 7, 13). Comme s’il lui demandait : « Donne-moi ton fils ». Jésus demande pour lui notre mort, afin de nous en libérer et de nous redonner la vie. En effet ce jeune s’est réveillé comme d’un sommeil profond et il a recommencé à parler. Et Jésus « le rendit à sa mère » (v. 15). Il n’est pas un magicien ! Il est la tendresse de Dieu incarnée ; en lui opère l’immense compassion du Père.
 
Que l’apôtre Paul d’ennemi et persécuteur féroce des chrétiens devienne témoin et héraut de l’Évangile (cf. Ga 1, 13-17) est aussi une espèce de résurrection. Ce Capture d’écran 2016-06-05 à 09.38.25changement radical n’a pas été son œuvre personnelle mais un don de la miséricorde de Dieu, qui l’« a mis à part » et l’« a appelé dans sa grâce » et a voulu révéler « en lui » son Fils pour qu’il annonce ce Fils parmi les nations (vv. 15-16). Paul dit qu’il a plu à Dieu le Père de révéler le Fils non seulement à lui mais aussi en lui, c’est-à-dire en imprimant dans sa personne, chair et esprit, la mort et la résurrection du Christ. Ainsi l’apôtre sera non seulement un messager, mais avant tout un témoin.
 
Et de même, avec les pécheurs, pris un à un, Jésus ne se lasse pas de faire resplendir la victoire de la grâce qui donne vie. Il dit à la Mère Église : « Donne-moi tes enfants », que nous sommes tous. Il prend sur lui nos péchés, les enlève et il nous redonne vivants à l’Église même. Et cela advient d’une manière spéciale durant cette Année Sainte de la Miséricorde.
 
Aujourd’hui, l’Église nous montre deux de ses enfants qui sont des témoins exemplaires de ce mystère de résurrection. Les deux peuvent chanter dans l’éternité avec les paroles du Psalmiste : « Tu as changé mon deuil en une danse, / sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rendrai grâce » (Ps 30, 12). Et tous ensemble nous nous unissons en disant : « Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé » (Refrain du Psaume responsorial).
 
 
 

 
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