La joie est en tout
« La joie est en tout, il faut savoir l’extraire. » Confucius
Confucius était un grand philosophe.
Confucius, né le 28 septembre 551 av. J.-C. à Zou et mort le 11 mai 479 av. J.-C. à Qufu dans l’actuelle province du Shandong, est un philosophe chinois. Son patronyme est Kong, son prénom Qiu, et son prénom social Zhongni.
Il y a plus de deux mille ans, il méditait sur la vie. Ses pensées sont toujours d’actualité.
Cette pensée est un exemple de ses réflexions sur la vie des humains et de la nature.
« La joie est en tout, il faut savoir l’extraire. »
En effet si nous savons voir dans les petites choses un sourire, le cœur reste en fête ou au minimum un espoir.
Même dans les pires instants de la vie, il y a toujours une petite source d’un certain bonheur.
Au milieu d’un bombardement, à la recherche d’un survivant, un semblant de vie au milieu des décombres, de la puanteur des décompositions. Soudain, une petite fleur toute blanche se dresse hésitante. Elle semble totalement incongrue dans ce champ de misère. Pourtant, elle est là. Elle envoie le message. Tu me vois, tu vis, tu n’es pas seul, je suis là. Elle nous redonne un petit sourire. Elle a su redonner l’espoir, la vie est toujours là.
Extraire la joie, dans les décombres de nos soucis, prend souvent la forme de la dérision. Ce cœur si lourd devient plus léger.
Alumacom
En cherchant la sagesse
Ce matin-là, en cherchant la sagesse
En ce lendemain de grande fête
L’idée était d’une grande largesse
Me semblait-il avec ces facettes
Approprié sans être sauvagesse
Sous la couette chaude faire la muette.
Il n’y a pas de plus grande noblesse
Que d’écouter la grande muette
Son esprit est d’une grande largesse
Cependant étroite est la pauvrette
Sous sa cape rouge de l’ivresse
Dépendante de mesure concrète.
L’appel à une plus grande sagesse
Est le temps des faibles mirettes
Se trouvant en misérable détresse
D’une petite douceur d’une gaufrette
Redonne sourire et devient forteresse
Elle se fête bizarrement d’une cigarette.
En cherchant la sagesse,
J’ai trouvé la sucette
Hilare devant mes paresses
Digne d’une soubrette.
Virevoltante pour une caresse
Inattendue tendresse discrète.
Désir de bonheur
Bonjour la vie
Ce soir c’est l’envie
Parfaire la survie
Car ce soir je vis.
J’attends l’arrivée,
De quoi mon dieu,
Peut-être enivrer
Ce qui est un adieu.
Ce soir j’écoute,
Je crains l’ambiance
Cet air m’envoûte
Un leurre sans confiance.
Cette musique m’entraine,
M’accompagne sans doute,
Loin de cette haine
Jalonnant les routes.
La joie est l’espérance
La crainte est tempérance
L’humilité est l’observance
Le tout est une vie rance.
Tout ce qui est écrit
Tout ce qui est écrit continue de vivre dans l’absence.
« Louis Aragon »
L’écrit est une preuve de notre vécu, de nos pensées.
L’écrit est la mémoire humaine. Qu’elle soit historique, ou bien notre vie à transmettre à nos descendants ou héritiers.
Il y a nos lettres attendues et reçues, elles sont un pont vers l’au-delà,
Le plaisir et nos émotions à lire et relire le courrier que nous avons gardé. Il est mémoire de nos êtres si chers. Ces êtres ne sont pas forcément nos parents, nos aïeuls mais aussi des amis, des frères ou sœurs d’armes de la vie. De ceux qui nous ont côtoyés un temps ; c’est le retour sur le passé.
Tous ces écrits nous permettent d’avancer, de se remémorer nos engagements, dans une certaine mesure nous rappelle nos erreurs à ne plus commettre. Encore faut-il avoir l’esprit d’admettre nos erreurs passées et présentes.
Il est aussi important puisque par les écrits, ils sont preuves et témoins. L’histoire humaine n’est connue que grâce aux écrits des célébrités. Car eux-mêmes font l’histoire par leurs œuvres, leurs actions, leurs décisions. Chaque humain écrit une ou plusieurs pages dans la vie. Puisque chacun de nous quel que soit notre rang social participe à la construction de l’histoire. Et par de la même nos différences et ceci depuis la création.
Lire un livre
Fermer un livre et s'endormir c'est souvent ainsi que cela se passe.
Mais avons-nous retenu quelque chose de notre lecture.
Au réveil en voyant le livre fermé sur la table de nuit, les images des mots sont présentes. La journée commence avec bonheur. L’auteur a su écrire des mots frappants l’imaginaire, ou sensés selon la catégorie de l’écrit.
Mais un livre dont on ne se souvient pas même un mot, après l’avoir fermé, nous fait regretter de l’avoir acheté ou loué ou emprunter. C’est exactement comme si l’on ne l’avait pas lu.
Cela fait dire à Antoine Albalat :
« Un livre qu’on quitte sans en avoir extrait quelque chose est un livre qu’on n’a pas lu. »
Petite conversation
Le soupir de la prière
Au gré des vents
Au gré des nuits
Au gré des saisons
Au gré de la journée
Tant de pauvres gens
Soupir en priant pour ...
Le soupir du souhait non exaucé
Le soupir de l’enfant loin de sa mère
Le soupir de ce que nous aurions voulu
Le soupir du malade attendant l’espérance.
Leurs prières cherchent le bonheur
Peut-être désirent-ils seulement la paix.
Le soupir peut être l’espérance vers l’avenir,
La prière apaise nos soupirs,
Les situations acceptées par obligation,
Puisque rien ne peut changer la douleur.
Accepter dans son cœur n’est pas forcément une chose simple.
Il y a tant de rancœur pour un pardon que l’on n’a pas accordé.
Il y a tant de peine pour une injustice qui nous est faite.
Il y a tant de chagrin pour la perte d’un être aimé.
Il y a tant de sanction pour une erreur incomprise.
Il y a tant de labeur pour permettre le bien-être du foyer,
Tous ses évènements de la vie nous tombent dans notre vie
San que rien ne peut guérir nos cœurs en dehors de nos soupirs.
Le soupir se fait prière.
La prière d’amour accorde la paix.
Le soupir trace le chemin vers la lumière
La lumière du Seigneur inonde
La route conduisant vers la Paix de l’esprit.
Les mots d’un poète
Un poète est un être pensant sensible.
Sa recherche des mots est l’inspiration
Ces mots parfois sont inaccessibles
Il ouvre son livre de prédilection.
Les mots papillonnent vers sa cible
Ils surgissent, chantent l’affection.
Les textes souvent concupiscibles
De temps en temps une œuvre d’action.
Elles évoquent les temps inflexibles,
Ceux de l’enfance des récréations.
L’enfant coure à travers la prairie,
Cueille, hume les fleurs sauvages.
Pâquerettes minuscules sur le rivage
La libellule s’active pour la plaidoirie
À la fraîcheur d’un matin sur le grillage
L’abeille frémi cherche dans les armoiries,
Les boutons ouvrent leurs lèvres sauvages,
Le ruisseau fébrile chante vers les librairies
Les mots papillonnent ils n’ont pas d’âges,
Heureux l’inspiration a gagné son pari.