Un jour de Pentecôte
Ce jour de Pentecôte est glacial
Ce jour est le jour du feu
Ce jour enflamme notre esprit
À l’extérieur il fait froid
Mais le cœur est chaleur
Celui de l’amour
Celui de l’Esprit Saint
Celui qui est mort
Celui qui est ressuscité
Celui qui a envoyé les langues de feu
Sur nos esprits pour témoigner
Il est l’amour éternel
Mais serions-nous éternels ?
L’éternité appartient à tous
Mais peu l’atteigne
Puisque sourd et aveugle
Quelques-uns ne disent personne n’est revenu pour le confirmer
En est-on certains ?
Ne voit-on pas que ce qui est purement matériel ?
Les signes ne sont-ils pas dans nos certitudes ?
Ne s’inscrivent-ils pas dans nos ressentis ?
L’espérance en toute situation n’est-elle pas seulement une force de caractère,
Mais surtout une force intérieure qui nous guide ?
Comment acquiert-on cette certitude ?
Ce n’est pas seulement une foi aveugle
Mais l’écoute de ce qui nous entoure
Au petit fait souvent insignifiant
Savoir écouter les non-dits
Voir les petites choses anodines
Savoir interpréter les signes des temps.
Ainsi nous vivons chaque instant de Pentecôte
Petit jeu de mots
Jeu consistant à écrire 12 versets avec pour riment 4 mots
Epilogue, monologue, airelle, aquarelle.
En ce jour, j’arrive enfin à l’épilogue,
Mettant fin à ce pénible monologue.
Cette histoire venue du dialogue
Caché derrière le buisson d’airelle
Inspire et se raconte sur l’aquarelle,
Remise avec la déférence naturelle
Que nous avons eue dans la synagogue.
L’épisode est le fléau pas son épilogue,
Opposé à l’espérance du monologue.
La myrtille sombre au surnaturelle
De petites touches sur la toile d’aquarelle
Met en scène une triste histoire d’airelle.
Dieu unique trois fois Saint
Ce jour de trinité est un jour pour l’éternité,
Celui qui nous dit soyez trois fois sains
Comme le créateur est trois fois Saint.
Clavecin égrène les notes pour la célébrité.
Cloches sonnent l’envoie vers la perpétuité
Coexistence en trois voies tracées au fusain
Codifiant et ponctuant sans aucun dédain
Confirmant ainsi l’immensité de sa pluralité.
Ce jour bien particulier celui de la Trinité
Colifichet dites-vous c’est souvent malsain
Car l’homme vil ne croit pas au lendemain.
Comme Jésus crucifié la foi guide en son unité
Commandement d’amour dans la simplicité
Communier en Jésus trouve l’aisance du pain
Comédie dites-vous, que nenni, pourquoi ce dédain
Complies vers le Dieu trois fois saint sans opacité.
Bonjour monsieur été
En ce premier jour d’été
Les nuages cachent le soleil
Un jour de joie eut été
La marque sans l’appareil
D’une saison à contrariété
Elle était la joie de l’oreille
Cette année elle est anxiété.
Bonjour monsieur été
Espérance de notoriété
Bonheur dans la société
Le chant de la liberté
Les fleurs de la propriété.
Douceur des vagues chanteuses
Leurs notes sonnent la berceuse
Sans aucun doute ces envouteuses
Appellent les vacances flatteuses
Seul l’été brûle la langue menteuse
Elle se voulait la grande exploiteuse
L’été ne dure le temps d’une sauteuse
La puce n’est plus cette vaniteuse
Qui pourrissait la vie en acheteuse
Toujours baladeuse bonimenteuse.
Ainsi commence cet été à l’image du peuple
Blessé par ce gouvernement people
Où à simplet s’ajoute des condisciples
Sans honneur dans divers périples
Tous les genres et gentes s’accouplent
Sans pudeur moqueurs parfois simple
L’environnement est leur temple.
Tristesse et désespérance
Fin de mois si lourd
Qu’il faut choisir
Entre pain et biscotte
Les charges financières étouffent
Loyer se trouve dans les victimes
L’alimentation s’en trouve allégée
Pas seulement en matière grasse.
Qui est responsable de ce problème
Pas seulement un écart léger
Pour un éclair au café ou une glace
Mais aussi la gourmandise de nos chers élus
Et puis ces gens sans foi ni loi
Parfois le voisin du dessous
Ces résidences sont souvent
Des foyers d’incivilité
La nouvelle génération est
Tellement irrespectueuse
Au nom de la liberté
Elle fait et dit n’importe quoi
Si bien ma désespérance
Est à son paroxysme
Quand la maladie mentale
Celle du compagnon s’amplifie.
Sam me dit ...
Sais-tu que nous sommes Samedi Saint ?
Ah oui ? tu l’as lu sous ton sein ?
Mon cœur se porte bien il est sain.
Que veut dire Samedi saint
C’est un jour sain ?
La synthétique se porte bien,
Si la synthèse est bonne.
Ça me dit aussi que ce samedi
Est gratifiant dans le fait
Que Sam me dît qu’il est gratifiant
Que ce sous-seing est de qualité
Puisque son lé est sain.
Cependant le lé du manteau est usé
À ce moment Sam me dit ;
Ce samedi dit-moi répond moi !
Tu biaises pour ne pas dire :
Sam me dit que ce samedi est Saint
A cause d’un foie ?
Non, sans une grande foi
Il n’y aurait de samedi Saint,
Puisque ce foie a été transpercé.
Cela me fou les foies
Car ce foie si sain
Est saint parce qu’il ne craint pas
La foi est en Celui Qui Est
Lui permet ce samedi Saint
D’appeler en criant« Abba. »
Enfin à toutes les fois
Christ s’en ai remis à lui
Chaque fois que Sam me dit qu’il t’aime
C’est dans son cœur que Sam me dit…
Enfin c’était un samedi qu’il m’a révélé
Ce que Sam me dit en conduisant
Sam me disait depuis la nuit des temps
« Le samedi est le jour de repos de la semaine »
Le Samedi Saint c’est le jour annuel
Où l’on honore la gloire du sacrifice
Ce jour, on veille, car ce samedi est saint.