Toi et moi
Sur le rocher de ma montagne.
Dans le pays de cocagne,
Ton nom et le mien,
Sont gravés pour la postérité.
Tu ne peux oublier ces instants,
De bonheur et d’assurance,
Qu’un jour notre union,
Serait célébré dans la joie.
Malgré le temps et les drames,
Nous avons tenu côte à côte.
Les déchaînements n’eurent pas de prises.
À ce jour rien ne nous a séparés.
Nos noms gravés sur ma montagne,
Devient notre coin secret.
Personne ne peut effacer,
Notre promesse d’un amour éternel.
L’événement surprise
L’évènement est une surprise ;
Hou ! Hou ! Venez au pays d’Hollande.
Ouverture en silence pour les conscrits,
Médiatisation prudente sophistiquée.
Multi faces réfléchies, suivant circonstances,
Enivre tout simplement son panache.
Difficile le grand écart des idées,
Encouragement venu d’un état-major.
Politique hésitante toujours en attente.
Avis du maître à penser sous-jacent.
Il leur en est redevable.
Locutions toujours recherchées.
Limpidité d’apparence nonchalante.
Enveloppe l’étude de ces dossiers.
Détermine le sens directorial.
Superposant la gestion des idées.
Kermesse orchestrée de main de maître.
Mêlant la joie du chef d’orchestre.
Osant sans ambages les honneurs.
S’offrant la surprise du chef supposé,
Copinant sans réserve pour une place.
Ouvrant la route fleurie,
Victorieuse sans aucun doute.
Incluant le reste des faux-amis.
Continuant d’y croire, hélas...
Impossible sera le challenge !
Dur sera la descente,
Souvenir, souvenir devenu,
Karaoké des mots et des gestes.
Si le soleil était…
Si le soleil était un appareil
Il est la source de l’éveil
Il est l’heure du conseil
Il serait un magnifique réveil
Si le soleil était dans le cœur
Il serait celui du semeur
De graines d’amour en flâneur
La source du bonheur
Si le soleil était l’âme
L’onde de ses flammes
Dans l’alvéole de cire acclame
La butineuse dans l’oriflamme
Si le soleil était dans le cœur
La lumière éclairerait le labeur
Sans chercher sa douce chaleur,
De s’unir, et ne faire qu’un cœur.
Si le soleil était dans la tête
Nous écouterions son cœur en fête
Nous danserions au son des castagnettes
Nous chanterions près de l’escarpolette
Trouver son soleil
Trouver son soleil, c’est trouver sa voie
Aimez c’est avoir trouvé le soleil,
Dans son plus simple appareil,
Il n’y a pas son pareil,
Car, il est à son oreille.
Nous avons reçu l’or de l’abeille,
Elle a butiné dans la corbeille,
Son grand ami la surveille,
Lui, il a trouvé son soleil.
Le miel d’or est la grande promesse,
D’un chant glorieux et doux à la messe,
Elle ressemble à la Kermesse
Pour, trouver le soleil d’Hermès.
Un parfum aux odeurs du soleil
Celui de la Provence sous la treille
Cette prophétie d’une vieille,
Sur, c’est un bon conseil.
Trouver le soleil de notre future vie
Ce trésor-là est toujours inassouvi
Il est le soleil noir d’une autre vie,
Car, celui de l’Eternel est la vie.
Nous passons tous notre temps à chercher
Celui qui est près de nous toujours percher
Il nous entend s’évertuer d’ébaucher,
Les, plans et plantations rechercher.
Nos diverses recherchent pour notre soleil
Se soldent par l’échec suite aux sommeils
Toujours plus puissant que l’éveil
Car, notre écoute n’aime pas le réveil.
L’unité du départ
Le vol des oiseaux dans la frénésie,
Se posent en enchanteurs des poésies.
Tous alignés sur le fil la cacophonie
Le départ se prépare en harmonie
Ils attendent fébriles toute la colonie.
La fébrilité atteint son paroxysme
Quand ces petits chanteurs de l’égoïsme
Décident sans sentiments spécial
Leur chant du départ semble cordial
Ce n’est que la réunion familiale.
L’hiver est à la porte loin de la Laponie
Pourtant il siffle tout proche de l’agonie
L’unité est obligatoire et cérémoniale
La survie découle de leur unité collégiale
L’étrange cérémonie leur est primordiale.
Le soleil les attend sans ce fameux discours
Combien vont mourir sur le parcours
La raison les oblige à agir avec courtoisie
Sans vraiment un petit brin d’hypocrisie
Leurs sentiments atteignent l’amnésie.