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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

L'espérance Indéfectible chapitre 7 La révélation (à suivre)

VII

La révélation

 

Sous le regard étonne de ses compagnons, Mamadou confectionne un drôle de tam-tam. Il prend dans la batterie de cuisine, la plus grande cocotte en alu qu’il trouve. Il déchire sa veste en cuir d’agneau noire. La pose et la tend et l’attache avec une des cordelettes bleues qu’il porte à sa ceinture. Elle est tendue au maximum sur cette cocotte. Il fait des essais pour la sonorité. Accorde le son avec d’autres cordes de sa ceinture. Il les met en haut de l’ancienne cocotte, juge si le serrement convient au son. Ce qui surprend ses amis : sur l’un des côtés, il les tend, comme pour faire une sorte de guitare une guitare. Il refait des essais, il réaccorde les cordes tendues. Enfin il obtient une gamme de notes qui surprend les amis. Il est presque satisfait, cependant il est heureux. Le son est surprenant, mais tous apprécient cet intermède. Lui pense : Ce n’est pas vraiment bon, c’est peut-être ce lieu. Bah, il faudra s’en contenter !

Ils sont là à le regarder. Ils comprennent qu’à la suite de cette nouvelle, il veuille se défouler. Avec un peu de musique, ils pourront tous se défouler. Chacun pense, que cette sorte de tam-tam, il va se défouler et retrouver ses racines. Enfin, ils pensent qu’un peu de spectacle, va les détendre.

Mamadou frappe sur ce tamtam improvisé. Il frappe de plus en plus fort. Il ferme les yeux, joue de plus en plus frénétiquement. Frappe et gratte les cordes. Un morceau de roche se détache, un vent léger rafraîchit la salle. Mais rien n’arrête Mamadou. Sa voix s’élève. Il chante, un air curieux, dans la langue de son enfance le bambara. C’est un vieux chant, venu de la colonisation française de son pays. C’est un chant biblique, il évoque Noé et le déluge.

Souvanna prend sa pose favorite de Yoga, assis les jambes croisées devant. Il est calme, détendu, sans expression, Il ferme les yeux, il médite.

Leurs compagnons sont ébahis ! ils n’en reviennent pas ! ils sont à la fois au bord des larmes et du fou rire devant ce spectacle. Pourtant, rien ne sort de leurs bouches, ils comprennent que les nerfs craquent.

Cependant les nerfs de Catarina lâche, elle devient hystérique, elle en oublie, elle aussi la langue commune, et c’est en italien qu’elle s’écrit :

  • Bande d’idiot, espèce de dégénéré, d’imbéciles, d’idiot, de gens foutre….

Elle respire et elle ajoute

  • On va tous mourir, vous ne le voyez pas ? Et ces deux cinglés…

Luciano son mari essai de la maintenir, de la calmer, car elle commence à balancer ce qui est à porte de ses mains. Mais rie à faire, c’est une véritable furie. Daniel perd son sang-froid, il gifle Catarina. Luciano agresse Daniel. Les deux hommes se battent, Hans entre en jeu, il intervient pour les séparer. Macha calmement, prend un tube de tente de camping, elle s’en sert comme un clairon. Ce coup de clairon improvisé, fait arrêter les coléreux. Et ce sont des rires nerveux en voyant la réaction des antagonistes.

C’est alors que Mamadou arrête son Tam-tam. Le calme est revenu. Les deux hommes cessent la lutte. Ils sont surpris. Hans apaise tous les belligérants, et les ramène à la réalité. Ils réalisent la situation ubuesque, se serrent la main et ils rient. Tous rentrent dans l’ordre.

Enfin, Souvanna vient à côté de Mamadou, s’assoit en tailleur. Côte à côte, sans ouvrir les yeux, d’une seule voix lentement ils s’élancent calmement et de leur bouche sort l’incroyable :

  • Bientôt, le soleil reviendra briller dans vos cœurs
  • Il sera là, au jour et à l’heure que personne ne connaît
  • Vous serez de nouveau libre.
  • Vous trouverez le soleil sur le sommet
  • Ici vous êtes à l’abri d’un immense danger
  • Vous êtes les seuls survivants de la colline
  • Ceux qui ont été recueillis dans les familles mourront du poison nucléaire
  • Mais vous, quand vous sortirez, il n’y aura plus de danger
  • Vous trouverez la vraie source du bonheur
  • Vous découvrirez une vie qui vous est inconnue dans les entrailles du rocher
  • N’oubliez pas votre prière personnel et commune régulièrement.

D’une seule voix, tous deux clament :

Ne craignez rien, je suis votre Dieu unique. Je Suis Celui Qui Est. Peu importe la traduction que vous me donnez, selon votre langage. Je suis avec vous jusqu’à la fin des temps, vous ne manquerez de rien.

Le silence plane au-dessus des têtes. Ils sont tous sans paroles. Que d’émotions ! Ce silence est à la fois léger et aérien pour certains, pour d’autres il est lourd et pénible, angoissant.

Les deux prophètes ont le regard béat. Enfin, pour eux c’est aussi la surprise, mais heureux. Ils se regardent leur surprise est si grande, qu’ils s’interrogent, non pas que Dieu existe, pour eux ils n’en ont aucun doute, mais pourquoi eux ? Ils ne sont pas de la même religion ! Tous deux sont sincères, et leurs cœurs est bon.  Souvanna et Mamadou s’interrogent sur leur foi. Ils interrogent Mauricio, pour leur demander ce qu’ils doivent comprendre.

Parmi les spectateurs, Erhard réagit le premier à sa manière, les poings dans ses poches.

  • Ils sont complètement loufoques ces idiots de la marine ! bandes de névrosés….

Il crie presque. Par cette réaction il est soulagé. Il s’est défoulé. Personne ne comprend.

L’ambiance est lourde, tous réagissent différemment, seulement aucun son ne sort de leurs bouches. Chacun réagit différemment selon leur éducation religieuse en silence. Grâce à ce silence, tout rentre dans l’ordre. Entre eux la paix est revenue.

Maintenant ils savent qu’aucun secours ne peu venir de l’extérieur. Puisque dehors, il n’y a plus rien. Des radiations, ou autres polluants subsistent à l’extérieur. Il faut donc s’en remettre à la chance. Les croyants en Dieu.

La question : où se trouvent-ils par rapport à la catastrophe. A la hauteur de l’eau, au-dessus ? au-dessous ? Ils l’ignorent ? Ils l’ignorent, il leur faut trouver rapidement une solution. Chacun reprend son poste initial.

à suivre

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