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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Le Rêve d'Henri

Le Rêve d'Henri

1. La rencontre

Henri venu de son petit village de Touraine, aux champs de blé d'or en été, de pommiers pour le cidre, également que des champs et des près accueillant vaches et chèvres, a été recueilli chez sa grande soeur à Paris.

 Il avait dix-sept-ans lorsqu'il a quitté Courcelles de Touraine. Il cherche un emploi de plongeur ou de guitariste dans les casinos ou les cafés parisiens proches des théâtres. Lorsqu'il ne trouve rien, il joue dans la rue.
Chez Marie sa soeur, dans le coin du séjour les poster de Liam et Jean Ferrat cohabitent. Ils chantent sous les lumières d'un plateau de théâtre. Ces images sur ce mur font rêver le jeune Henri. Ces posters sont les stars de la famille ! Seulement Henri, lui, ce n'est pas de rencontrer leur star préférée qui le guide, mais de vivre comme eux.
Il croyait devenir une vedette, une star en "Montant à Paris". Il est né à Courcelles de Touraine. Un petit village noyé dans la campagne, loin de tout. Trois rues principales le dessert, sans autres rue. La mairie et l'église vivent toujours, mais pour combien de temps. L'ancienne école avec ces deux classes est vide.

Depuis son adolescence, il a peu fréquenté son village. Il préférait fréquenter les lycéens citadins de Tours. Car il voulait devenir célèbre. Son rêve? être chanteur à Tub, comme il se plaisait à dire.
Cinq ans plus tard, Henri est dans la rue. Il joue et chante sur sa guitare et son harmonica. Il vit de quête. Enfin il quitte Paris pour se fondre dans la ville de Bordeaux. Là, au moins, personne ne le connait, il peut repartir à zéro.

Sa soeur à perdu son mari dans un accident de voiture. En plus elle a perdu son emploi, elle ne peut plus assurer sa subsistance, seulement sa chambre. Ses parents n'étant plus de ce monde, vivre chez sa soeur étaient obligatoire. C'est ce qu’il avait cru. Ses parents, comme son beau-frère ont eu un accident de voiture en vacances à Jard sur Mer, leur pays d'origine. Ils voulaient retrouver la trace de leurs ancêtres. Car la révolution les a fait fuir. Ils ont échappé à la politique de la terreur, au massacre, aux viols, à l'incendie de leur village et de leur récolte. Ce fameux génocide vendéen non reconnu par l'Etat français. 
Maintenant, Henri est seul, personne pour le soutenir. Il a appris que dans ce monde l'argent est roi! Seulement, il n'avait pas compris, lorsque sa soeur au bord de l'expulsion, prit tout son courage pour se résoudre à lui demander une participation au loyer, ou à le mettre dehors. Lui, il croyait que sa soeur trouvait toujours la solution à tout.
Il l'a haït pendant un certain temps, avec les années de petits boulots, en concert sur les trottoirs pour se payer sa chambre meublée, il a enfin compris. Il regrette son manque de courage. Il s'est beaucoup amusé, il a fait la cigale dès qu'il avait un peu d'argent. Il regrette son manque de courage. Il dépensait tout ce qu'il gagnait de concert en concert, de restaurant au café-théâtre. Il ne participait pas aux dépenses du foyer de sa soeur. Sa nourriture, l'entretien de ses vêtements, pour lui c'était gratuit, il trouvait cela normal. Maintenant, il réalise l'énormité de son égoïsme, de sa désinvolture qui a conduit sa soeur non seulement au bord de l'expulsion, mais le pire conduit au divorce et au suicide de son beau-frère en fonçant à deux cents à l'heure dans un arbre !
Depuis Henri vit à Bordeaux. Il a renoué avec Marie sa chère soeur. Ils s'écrivent régulièrement. Il a sa boite postale grâce à une association pour les S.D.F. C'est son trésor à Bordeaux. Par ce moyen, il cache sa honte. C'est à cette période de sa vie, qu'il rencontre la chance de sa vie : Ryan, l'étudiant parisien né à Montpezat d'Agenais. 
2 Ryan et la misère d'Henri
Ryan est un jeune homme de son époque avec tous les problèmes de son âge. Ses parents l'ont envoyé à Paris étudier à la Sorbonne. Ils croyaient en faire un grand philosophe. Lui, Ryan, rêve de courir les pays en voie de développement, pour secourir les plus démunis dans le monde. Son grand coeur lui fait vivre des histoires abracadabrantes. Son idée est de concilier, son besoin de se consacrer aux pauvres, tout en voyageant dans le monde.
A Paris il y rencontre la misère. Elle est partout. Il se rend compte que la misère grandie et n'est pas seulement en Afrique, en Asie, en Amérique latine, en Europe de l’Est ! Elle est également en France, spécialement à Paris, La ville lumière et du spectacle. En bon provincial, il n'avait pas réalisé que Paris caché beaucoup de provinciaux sans ressource. Seuls les migrants sont visibles, les médias se charge de parler des migrants partout dans la rue.
Ryan regarde, s'informe, s'étonne. Ah ! Ses SDF dans tous les carrefours, les métros, les gares d'origines diverses. Ces misérables cachés, comme à l'époque d'Emile Zola et de Victor Hugo. Seule la technologie à évoluer sans pour autant changer les mentalités humaines.
Ryan rencontre Georges membre de l'Association A.R.T.S." Abri Repas Travail Solidarité". Il arpente la société des quartiers populaires de Paris et sa Banlieue. Il découvre la valeur réelle de l'argent dans ce monde. Ce qui le blesse profondément, ce sont ces démunis qui se cache dans des chambres de bonne avec l'eau et les toilette sur le palier. Ces pauvres-là se cachent. Ne font pas la quête. Ne vont pas à l'aide sociale. Pour la plupart, ils sont français de souche, quel que soit leur couleur de peau. Ils vont dans des associations, non pour demander de l'aide, mais pour aider plus pauvres qu’eux !! Tout au moins, c'est ce qu'ils tentent de faire croire.
Lorsque Ryan le découvre par hasard, il est crucifié par autant de noblesse et de dignité. Il doit admettre ses erreurs d'appréciations. Si Yves n'avait pas perdu connaissance pendant la distribution des repas, jamais il aurait deviné la situation de cet ami, ni découvert, qu'Yves n'est pas un cas isolé. Il s'en aperçoit à l'hôpital, en allant visité cet ami.
Ryan se donnait corps et âme pour l’A.R.T.S., et également pour Yves dont il admiré la dignité.
Viviane et Bernard sont déçus par leur fils. Ils le retirent de la Sorbonne, puisque leur fils n'y fait que de très courte apparition. Ils acceptent que leur fils étudie à Bordeaux. Il décide de devenir Kinésithérapeute ! Il pense, qu'il sera plus utile aux personnes handicapées pauvres dans des Association en qualité de Kiné, que d'être professeur de lettre et philosophie.

Bordeaux est assez proche de Monpezat d'Agenais, le village natal de Ryan. Ce grand village se situe à vingt kilomètres d'Agen, sur la route de Bordeaux. Ryan y a grandi en jeune homme sans problème, sans connaître des difficultés des autres. A Saint Joseph, ce petit hameau, sont tous des enfants de bonne famille.

Ryan est amoureux d'Alison, qu'il a connu un jour d'été du mois de juillet. 
Il se promenait dans les rues d'Agen lorsqu’il rencontra la bordelaise Alison. Elle est venue chez son frère aîné, pour les vacances scolaires d'été. Elle vend le pain, la pâtisserie, confiserie, les plats de restauration rapide dans la boulangerie de son frère. Pour les mois d’été, elle complète le personnel aux heures de surcharge, à cause des touristes. Cela lui prend quatre heures par jour, coupé en deux midi une heure, trois heures le en soirée.
Pendant ses temps libres elle se promène seule avec un livre, au jardin public face au magasin. Les fenêtre de l'appartement donne directement sur le square. Il lui arrive de promener sa nièce Sophie dans les magasins pour faire du shopping.
Alison et Ryan se retrouvent dès qu'ils le peuvent. Ils ont échangé leurs adresses électroniques et leurs numéros de téléphone à Bordeaux.
Sa rencontre avec Henri est également une chance pour Ryan. Les motifs malgré le fossé de leurs différences sont pourtant proches, ils vont concilier l'inconciliable. Ils vont se découvrir de nombreux point commun.

2 Ryan et la misère d'Henri

Ryan est un jeune homme de son époque avec tous les problèmes de son âge. Ses parents l'ont envoyé à Paris étudier à la Sorbonne. Ils croyaient en faire un grand philosophe. Lui, Ryan, rêve de courir les pays en voie de développement, pour secourir les plus démunis dans le monde. Son grand coeur lui fait vivre des histoires abracadabrantes. Son idée est de concilier, son besoin de se consacrer aux pauvres, tout en voyageant dans le monde.

A Paris il y rencontre la misère. Elle est partout. Il se rend compte que la misère grandie et n'est pas seulement en Afrique, en Asie, en Amérique latine, en Europe de l’Est ! Elle est également en France, spécialement à Paris, La ville lumière et du spectacle. En bon provincial, il n'avait pas réalisé que Paris caché beaucoup de provinciaux sans ressource. Seuls les migrants sont visibles, les médias se charge de parler des migrants partout dans la rue.

Ryan regarde, s'informe, s'étonne. Ah ! Ses SDF dans tous les carrefours, les métros, les gares d'origines diverses. Ces misérables cachés, comme à l'époque d'Emile Zola et de Victor Hugo. Seule la technologie à évoluer sans pour autant changer les mentalités humaines.

Ryan rencontre Georges membre de l'Association A.R.T.S." Abri Repas Travail Solidarité". Il arpente la société des quartiers populaires de Paris et sa Banlieue. Il découvre la valeur réelle de l'argent dans ce monde. Ce qui le blesse profondément, ce sont ces démunis qui se cache dans des chambres de bonne avec l'eau et les toilette sur le palier. Ces pauvres-là se cachent. Ne font pas la quête. Ne vont pas à l'aide sociale. Pour la plupart, ils sont français de souche, quel que soit leur couleur de peau. Ils vont dans des associations, non pour demander de l'aide, mais pour aider plus pauvres qu’eux !! Tout au moins, c'est ce qu'ils tentent de faire croire.
Lorsque Ryan le découvre par hasard, il est crucifié par autant de noblesse et de dignité. Il doit admettre ses erreurs d'appréciations. Si Yves n'avait pas perdu connaissance pendant la distribution des repas, jamais il aurait deviné la situation de cet ami, ni découvert, qu'Yves n'est pas un cas isolé. Il s'en aperçoit à l'hôpital, en allant visité cet ami.

Ryan se donnait corps et âme pour l’A.R.T.S., et également pour Yves dont il admiré la dignité.

Viviane et Bernard sont déçus par leur fils. Ils le retirent de la Sorbonne, puisque leur fils n'y fait que de très courte apparition. Ils acceptent que leur fils étudie à Bordeaux. Il décide de devenir Kinésithérapeute ! Il pense, qu'il sera plus utile aux personnes handicapées pauvres dans des Association en qualité de Kiné, que d'être professeur de lettre et philosophie.

Bordeaux est assez proche de Monpezat d'Agenais, le village natal de Ryan. Ce grand village se situe à vingt kilomètres d'Agen, sur la route de Bordeaux. Ryan y a grandi en jeune homme sans problème, sans connaître des difficultés des autres. A Saint Joseph, ce petit hameau, sont tous des enfants de bonne famille.

Ryan est amoureux d'Alison, qu'il a connu un jour d'été du mois de juillet.

Il se promenait dans les rues d'Agen lorsqu’il rencontra la bordelaise Alison. Elle est venue chez son frère aîné, pour les vacances scolaires d'été. Elle vend le pain, la pâtisserie, confiserie, les plats de restauration rapide dans la boulangerie de son frère. Pour les mois d’été, elle complète le personnel aux heures de surcharge, à cause des touristes. Cela lui prend quatre heures par jour, coupé en deux midi une heure, trois heures le en soirée.

Pendant ses temps libres elle se promène seule avec un livre, au jardin public face au magasin. Les fenêtre de l'appartement donne directement sur le square. Il lui arrive de promener sa nièce Sophie dans les magasins pour faire du shopping.

Alison et Ryan se retrouvent dès qu'ils le peuvent. Ils ont échangé leurs adresses électroniques et leurs numéros de téléphone à Bordeaux.
Sa rencontre avec Henri est également une chance pour Ryan. Les motifs malgré le fossé de leurs différences sont pourtant proches, ils vont concilier l'inconciliable. Ils vont se découvrir de nombreux point commun.


3. Ryan et Henri se retrouvent à Bordeaux

A Bordeaux, un jour de pluie, Ryan retrouve Henri grattant sa guitare sous un parasol au marché de Saint Michel. Ils sont surpris réciproquement, et heureux.
Ryan aime ce quartier populaire. Cette vie colorée bruyante aux odeurs de vin, mélangé aux épices, plus le poisson, et le fromage charme Ryan. Et il y a également le bric-à-brac de l'habillement. C'est si loin de son Montpezat d’Agenais ! Mais ici, il trouve le vent de la liberté. Malgré tout, il doit surveiller ses arrières. Les pickpockets sont toujours à l'oeuvre, ceci c'est comme à Paris. Bordeaux comme Paris et d'autres grandes villes de France ont des arrondissements, et des quartiers populaires partiellement dangereux et pourtant attractifs dans un certain sens. La population y est dense et bariolée, le quartier Saint Michel en fait partie. C'est dans cette ambiance, que Ryan et Henri se retrouve et que leur vie va se souder.
Henri chante le répertoire de Serge Lama qu'il aime et admire. C'est une star de la chanson pour les Bordelais, et Henri chante son répertoire avec quelques-unes de ses compositions personnelle. Ryan s'approche de lui, et lui demande surprit
- Tu loues ta place maintenant ?
Lui demande Ryan légèrement narquois, et cependant amical.
- Non mais on me tolère, si je ne fais pas de vague.
 Rétorque Henri est soulagé d'avoir retrouvé le jeune homme de l'A.R.T. S, il sait que Ryan le taquine gentiment.
- Ah je comprends mieux.
- Quels sont tes projets Henri ?
- Seulement des rêves Monsieur Ryan !
- Et quels sont-ils ?
- Chanter en première dans les tournées avec Serge Lama ou autres. Cela ne demeure qu'un rêve malheureusement.
- Et si pour des raisons associatives, ta star t'offre le privilège de faire un essai ?
S'enquit Ryan.
- Ceci reste du domaine du rêve, je m'appliquerai pour qu'il me prenne dans sa tournée.
- Hélas, comment cela serait-il possible Monsieur Ryan ?
- Il te faudrait rencontrer ma mère et lui expliquer ton problème.
- Votre mère le connait ?
Interroge Henri bluffé.
-    Oui, elle le reçoit de temps en temps secrètement chez nous. Il vient se reposer discrètement avec son épouse chez nous, pour éviter les paparazzis
-    Dans ce cas, personne ne parle profession, je suppose !
Réplique Henri
-    Effectivement, il suffirait qu’il t’entende chanter dans le parc avec ta guitare. Mes parents et les amis sont heureux d’entendre des voix nouvelles leurs rappelant leurs jeunesses, surtout lorsqu’il est question de paix et d’amour.
-    Vous croyez que cela peut marcher Monsieur Ryan ?
-    Oui, mais il y a une condition.
-    Je me disais aussi!
Henri est soupçonneux, alors il attend la réponse.
-    Oui, il faut que nous adhérions à une Association hospitalière nécessitant l’assistance d’un kinésithérapeute pour des soins gratuits, accompagné d’un artiste permettant la détente des malades, le tout gratuit pour les malades oppressés dans le même service une à deux fois par semaine.
-    C’est une excellente idée, mais pourquoi cette obligation ?
-    Parce que je te demande une aide importante pour moi.
-    Quel est donc votre problème ?
S’inquiète Henri.
-    Mes parents m’imposent des études sciences PO à Paris. Or je veux faire de l’humanitaire. Les études de Kinésithérapeute à Bordeaux sont nécessaires. Ma protique dois se faire dans un milieu associatif, pour permettre de réaliser mon rêve. Je pense à l’Avenir rejoindre Médecins sans Frontière ou Médecins du monde à l’avenir. Mais il me faut les diplômes.
-    Vos parents sont contre ce projet ! 
S’étonne Henri.
-    Evidemment puisque ce n’est pas leur projet pour moi. Quand je leur ai fait part d’aller à l’étranger. Ce ne sont pas les études de médecines qu’ils ont refusées, mais le fait d’aller dans des contrées à risques.
-    Et maintenant c’est différent ?
-    Oui, car en France, il existe aussi des personnes mourant de froids, de faims, de chaleurs, des sans toits, certains plus que l’on imagine se cachent, même dans les beaux quartiers. C’est ce que j’ai découvert à Paris. Ce que j’ai découvert, il faut aider ceux qui souffrent autour de nous, et pour l’étranger, les aider chez eux, selon leurs vrais besoins.  Pour qu’ils gardent leurs liens familiaux. Qu’ils aident leur pays à devenir libre et socialement humanitaire et aussi qu’ils gardent leur fierté, leurs dignités.  C’est aussi les défendre contre les passeurs dignes des bateaux de négriers à une certaine époque pas très lointaine !
-    Ce n’est pas possible, qu’il y ait tant de pauvres dans les villes. Tant d’assistés, tant de misère, qu’il faut aider dans les milieux hospitaliers ou des comme moi en France !
S’esclaffe Henri
-    Eh bien oui, seulement figure toi en France, malgré toutes les bonnes volontés, certains restent sur « le carreau », comme on dit. Certains sont trop fier pour demander de l’aide. De surcroît ils aident dans les associations humanitaire gente « Resto du cœur ». Ils ne parlent pas de leurs situations, ils sont souvent enjoués publiquement. Pour eux, ils ont l’honneur de vivre dans de beaux quartiers. Ce qu’ils ne disent pas, ils logent dans des chambres de bonne sans commodité. L’eau froide et les toilettes sur le palier. Quelquefois, ils ont la douche sur le palier. Ils sont français pour la plupart d’entre eux. En plus ils donnent leur adresse à des SDF pour leur courrier, sans bien sûr les inviter.
-    Ce sont tous des Français ?
-    Demande Henri
-    Oui, en majorité de souche, ou de nos départements et Territoires d’Outre-Mer. Quelques français d’origine étrangère pour des raisons autres. Ils se cachent de leurs familles ou de leurs pays d’origine.
-    Pourquoi?
-    Parce qu’ils sont devenus français, qu’ils sont devenus chrétiens, ou ils sont recherchés dans leur pays pour cause politique. Ceux-là sont peu nombreux, par rapport aux migrations économiques.
-    C’est incroyable. Moi je ne suis plus un assisté. J’obtiens de petits contrats en CCD, et parfois je chante dans des bars, et dans la rue régulièrement comme à Paris. Je vis dans un studio sans confort au dernier étage dans le vieux Bordeaux.
-    Je sais bien, c’est pourquoi, je t’en parle aujourd’hui.

4. L'histoire et le village de Ryan
 

Henri est intrigué
-    Où vis votre mère ?
-    A Monpezat d’Agenais.
-    C’est un village ?
S’étonne Henri. Lui qui croyait que Ryan était un citadin !
-    Oui c’est un grand village de six cent cinquante âmes toutes l’année. Pendant la période touristique, selon les années, il double ou triple selon les années. Mère tient une auberge biologique, et elle a plusieurs chambres. Une ancienne maison de concierge sert pour loger le personnel intérimaire.
-    Les saisonniers autrement dit !
-    Oui, c’est ainsi qu’ils répertoriés.
Henri est subjugué, et constate.
-    Il est plus grand que mon village.
Intéressé, il demande
-    Se trouve-t-il?
-    Dans le Lot et Garonne, Monpezat d’Agenais se situe dans l’arrondissement d’Agen. Ce village est historique, avec son château, son lavoir et son moulin. Toutefois ce qui amène les touristes, c’est l’église Saint-Jean-de-Balerme. Elle est du XIème siècle. Elle a été édifiée une seconde fois au XVème siècle. Elle est à côté de Monpezat, dans la Banlieue d’Agen… Notre village dépend sur le plan touristique d’Agen. 
-    Pourquoi les touristes viennent-ils dans votre village ?
-    Par ce que l’histoire de Montpezat a joué un rôle important dans l’histoire de France.
-    Wahoo ! ce doit-être super de vivre dans ton village. Mon village, lui est tout petit, sans beaucoup d’âme vivante, sans histoire palpitante !
Répond ce pauvre Henri.
-    Raconte- moi l’histoire de ta commune.
Soudain, Henri s’interroge et questionne Ryan.
-    Mais au fait, pourquoi venez-vous à Bordeaux, si vous étudiez à Paris et allez à Monpezat ?
S’étonne Henri
-    Parce que je rencontre Alison. Je l’ai rencontré à Agen. Elle n’y était que pour ses vacances scolaires. Seulement, ses parents à Nansouty près de la Porte de Toulouse !
-    Alors pourquoi le marché Saint Michel ? Ce quartier est à l’opposé de Nansouty !
Ryan lui réplique
-    Pour son ambiance.
Ryan est surpris par cette question. Pour lui ce quartier populaire, et le pendant du quartier des Chartrons. Saint Michel lui permet d’être près des pauvres. Cela lui permet de ne pas se laisser entraîner dans le monde de ses parents, sans pour autant le renier. C’est ce qu’il explique à Henri une nouvelle fois
-    Wahoo ! s’esclaffe à nouveau Henri.
-    Tu veux bien m’en dire plus sur Montpezat ?
-    Montpezat se situe sur une colline, comme de nombreux village de France du onzième siècle. Le portrait de Saint-Sardos est important, car il fait partie lui aussi de notre histoire.
-    Bien mais que viens faire ce portrait et l’histoire de ton village.
-    Allons-nous asseoir devant un café, je vais te raconter notre histoire.
-    A la sortie du marché, il y a une sorte d’estaminet un peu sombre. Il y a peu de client, cela permet à Ryan de raconter son village

5 Ryan raconte l’Histoire de Monpezat


-    Monpezat-d ’Agenais et Saint-Sardos sont deux petits villages du Lot et Garonne, situé dans le canton de Prayssas. Les anciens racontent qu’ils sont à l’origine de la guerre de cent-ans. Depuis mille cent- cinquante-deux, l’Aquitaine est sous domination anglaise depuis le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henry II Plantagenêt. En mille trois-cent-vingt, l’abbé de Sarlat, la région est sous l’interdépendance du roi de France Charles IV, ordonne au parlement de Paris, le rattachement de son abbaye du prieuré bénédictin de Saint-Sardos.
-    Pourquoi ?
Demande Henri.
-    Tout simplement parce que le duc d’Aquitaine dépend du roi d’Angleterre, Edouard II, comme je te l’ai dit précédemment. Mais Raymond Bertrand Bernard contrôlait le duché.
-    Qui-est-ce ce Raymond machin 
Interroge une nouvelle fois Henri subjugué
-    Le Seigneur de Montpezat.
Répond Ryan sans se formaliser des questions. Henri semble être un enfant a qui on raconte une histoire. Ryan aurait voulu avoir un petit frère comme Henry.
-    Je continue Henri ?
-    Oui, excuse-moi
-    Bon, en même temps, le parlement accède à la demande de l’abbé et envoie sur place un sergent charger d’implanter un poteau aux armes du roi de France, Charles IV. Celui-ci octroie à Saint Sardos le caractère de bastide, lieu où tout immigrant est libre. Inquiets de voir leurs meilleurs éléments susceptibles de les quitter pour profiter de ce statut, les Seigneurs locaux, sous la conduite de Raymond Bernard brûlent Saint Sardos et pendent le représentant du roi de France à son poteau le seize octobre mille-trois-cent-vingt-trois.
-    Je vous sers ?
Intervient le patron du bar.
-    Un café pour moi 
Commande Ryan
-    Et pour vous ?
-    Une bière en bouteille.
Répond Henri. Ryan reprend son récit. Il est si heureux de pouvoir captiver son ami.
-    La rumeur voulait que le Sénéchal d’Aquitaine, Ralph basset, est derrière cette attaque. Au vu du déroulement de la situation, il convoque tous les protagonistes à Toulouse le vingt-trois janvier mille-trois-cent-vingt-quatre. C’était devenu une affaire d’états. Édouard II envoie son frère le comte de Kent, il espère calmer le jeu tout en profitant de l’occasion, pour retarder l’hommage lige au roi de France pour les terres d’Aquitaine.
-    Que veut-dire hommage lige ?
-    L’hommage lige est un rituel venu de la féodalité médiévale. Par ce rituel, un homme libre, c’est-à-dire le vassal se joint à un autre homme libre. Celui-ci devient son suzerain. Lorsque c’est un puissant li », à son souverain, cet hommage est rendu à la limite des domaines de l’un et l’autre, au cours d’une cérémonie pratiquement boudeuse. 
-    Hé bien que c’était compliqué à cette époque !
-    Oui, je peux continuer ? 
-    Oh ! oui, Monsieur Ryan !
-    L’intransigeance est telle, Charles IV charge son oncle de faire valoir ses droits sur le duché. Charles de Valois à la tête de sept mille hommes prend Agen. Il brûle Montpezat, poursuit faute de résistance anglaise, son offensive au-delà de Saint-Sardos au point d’obliger le sénéchal à se rendre le 22 septembre à la Réole. Le Duché d’Aquitaine se voit réduit à une bande de quinze kilomètres de larges allant de Saintes à la Côte Basque. Il y eut des négociations. Elles s’ouvrent entre les deux pays sous Edouard II. Le trente et un mai mille-trois-cent-vingt-sept ils signent le traité. En définitive, le roi d’Angleterre cède tous les territoires conquis pendant la guerre de Saint-Sardos et prêtera l’hommage lige. Pour le reste. Edouard III succède à Edouard II, et Philippe VI de Valois prend la suite de Charles IV. Finalement, la date butoir du quinze décembre mille trois cent trente est fixé d’un commun accord. L’hommage lige, n’est toujours pas au rendez-vous.
Sous la domination de son amant Mortimer, Isabelle de France, demande la restitution de Saint Sardos. La colère de Philippe VI ne se fait pas attendre. Il envoie son frère Charles piller Saintes.
À la suite de ce fait, Edouard III déclare rendre hommage lige. Seulement, les évènements d’Écosse l’en dissuadent. En effet le roi David II, auquel la France doit assistance au terme du traité de Corbeil est renversé par un allié du roi d’Angleterre, dont il est le soutient.
À l’affaire de Saint Sardos, vient s’ajouter l’affaire d’Écosse et, Edouard III comprend que la meilleure façon de défendre l’Aquitaine est d’attaquer le Valois par le Nord. Il ouvre également un front en Flandre, comté faisant partie du royaume de France. Il ajoute, l’embargo sur l’exportation des laines anglaises. L’économie flamande en est dépendante. Pour ne pas passer pour un félon en appuyant ouvertement la révolte des Flamands, contre le comte de Flandre…
-    Que viennent faire les Flamands avec Monpezat ?
Demande Henri. Interrompant le récit de Ryan. Ryan découvre qu’ils ne sont plus seuls. Ils sont entourés des clients de cet estaminets. Ils écoutent tous un verre à la main. Le patron intervient en disant :
-    Monsieur et votre ami, vos consommations sont gratuites, car vous avez attiré des clients consommateurs. Continuez, c’est tellement rare d’avoir un érudit sur notre histoire régionale, dans mon établissement !
-    Merci Monsieur
Répond Ryan ravi. Le patron de l’Estaminet ajoute :
-    Je vous offre l’apéritif.
-    Soit, avec plaisir nous acceptons mon ami et moi.
Répond une nouvelle fois Ryan
-    J’en étais à ….
-    La révolte des flamands et je vous disais que viens faire les flamands dans cette histoire ?
-    Pour cette raison, Edouard III, a dû se résigner à revendiquer pour lui-même le trône de France. Tout cela parce qu’il est le petit-fils par sa mère de Philippe Le Bel ! Ce qu’il fit en mai de l’an mille trois cent trente-huit. Ce fut d’abord, es escarmouches locales, suivit de guerre féodale, l’affaire de Saint Sardos et Montpezat d’Agenais aboutissaient à une guerre de succession : cette guerre si célèbre dura cent ans. D’où son nom : la guerre de cent ans.
Après une gorgée de kir Royal, Ryan grisé par ce succès reprend.
-    Beaucoup plus tard, la révolution nationalise tous les biens du clergé en octobre mille-sept-cent-quatre-vingt-dix. Enfin pour faire bonne mesure, ceux des émigrés !
-    Déjà des problèmes avec eux.
S’esclaffe un des consommateurs ?
 Ryan continue sans avoir entendue, semble-t-il. Pourtant il répond tranquillement.
-    Oui leurs biens ont été nationalisés en mille sept cent- quatre-vingt-onze, ceux de la couronne de France en mille sept cent quatre vingt douze également.  Le bien patrimoine national s’est enrichi grâce à la nationalisation de tous les biens royaux, et des biens des royalistes et également ceux du clergé. Ils les ont distribués ou vendus aux révolutionnaires. Certains domaines ont été livrés à la vindicte populaire. Le vandalisme, mot inventé par l’abbé Grégoire en Octobre mille sept cent quatre-vingt-quatorze, pour définir la destruction rageuse du peuple.
-    D’où vient ce mot ?
Demande Henri
-     Le mot vandalisme est venu des tribus turques appelé Vandale, ils détruisaient, violaient, incendiaient après avoir pillé les villages chrétiens ! 
-    Continuait 
Leur réclame les spectateurs, en voyant Ryan s’arrêter.
-    Le vandalisme entraîna des réactions, en particulier chez les romantiques (Chateaubriand, Victor Hugo qui publie en Mille hui cent vingt-cinq deux pamphlets Guerre aux démolisseurs). La sauvegarde passe par un travail d’inventaire. À partir de Mille sept cent quatre-vingt-quinze, le conseil des Bâtiments civil complète l’inventaire des châteaux que Louis XVI avait commencé. Le Baron et Charles Nodier publient leurs « voyages pittoresques et romantique dans l’ancienne France, etc…
-    Maintenant que reste-t-il de ce patrimoine dans notre région ?
Lance une voix féminine
-    Très peu de chose
Répond Ryan
-    Mais encore ?
Intervient une nouvelle fois cette voix. Henri tourne la tête en direction de cette voix. Une jeune femme blonde aux cheveux long sourit. Son regard d’un bleu marin pétille d’une joie malicieuse. Ryan continu imperturbable.
-    Un château en ruine, son moulin, et le lavoir. Également l’église Saint-Jean-de-Balerme.
Il ajoute.
-    Maintenant c’est un village touristique et moderne. Ce village à fait du Grenelle avant Grenelle. Merci pour votre écoute.
-    C’est déjà fini ?
-    Oui, nous devons déjeuner et aller à nos occupations réciproques.
-    Que c’est dommage.
Les clients de l’estaminet opinent de la tête.

6- La surprise d’Henri
 

-    Quel dommage !
Dit à nouveau la voix claire et cristalline de la jeune femme. Henri s’approche d’elle.
-    Je m’appelle Henri
-    Dit-il en souriant. Après un instant de silence, il reprend d’un air faussement timide.
-    Comment vous appelez-vous ?
-    Adeline, et votre ami quel est son nom ?
-    Ryan
Henri demande
-    Si un chanteur ne vous fait pas peur, je peux vous revoir ?
-    Vous habitez Bordeaux ?
-    Oui
-    Et vous ?
-    Également. Mais je dois rentrer, mes parents vont-être inquiet.
-    Nous pouvons vous raccompagnez si vous voulez, Pour votre sécurité se serez plus prudent.
En riant elle leur dit gentiment
-    Ne vous inquiétez pas, j’ai ma voiture en face du bar. Merci de votre galanterie. Ceci n’a plus court de nos jours.
En sortant de l’estaminet, le soleil couchant les accueille. Ryan et Henri la guitare à l’épaule marche côte à côte.
-    Tu viens chez moi ce soir ?
S’enquit Ryan
-    Oui, je suis curieux, j’aimerai tant voir ton village.
-    Tu raconteras ton village.
Réplique Ryan
-    Il n’y a pas grand-chose à raconter.
-    Certainement plus que tu ne crois. Il y a toujours une histoire dans la vie des villages de France.
-    En attendant on va place Gambetta, à ma brasserie préférée.
-    Je ne peux pas payer un sandwich, je n’ai pas fini sur le marché Saint Michel.
-    Pas grave je te paie un repas léger, le plat principal, un dessert et un café. Cela te va ?
-    Oui, Monsieur Ryan.
En baissant la tête. Ils s’installent à la terrasse. Soudain Ryan lui dit.
-    J’ai écrit un poème, tu pourrais mettre une musique dessus ?
-    Donnez-le-moi, je regarderai ce que je peux faire !
-    Le voici mon ami.
-    Hé bien voyons, si c’est bon avec la guitare. Les gens s’ils apprécient, mettront de l’argent dans la casquette.
-    Hé bien allons-y
-    Ce soir ma promenade nocturne
Longe la rivière, clapotis, clapota.
Sautillant, chantant la Traviata,
En rêvant, chaussé de cothume,
Devant mon moulin à vent
Je revois…

Mon château de l’imaginaire,
Où tu me caressais les cheveux
Tu me contais les préliminaires,
Il suffisait de faire un vœu. 
Je t’imaginais ma pensionnaire
Valeureuse guide de mon neveu.
Ou bien une brave millionnaire
D’un archiduc et arrière-neveu, 
Ou encore une révolutionnaire,
Romanesque et verveuse. 
Seulement tu viens d’un séminaire,
En ce lieu tu étais le désaveu.

Ce soir ma promenade nocturne
Longe la rivière, clapotis, clapota.
Sautillant, chantant la Traviata,
En rêvant, chaussé de cothume,
Devant mon moulin à vent
Je revois…

Au petit matin les coteaux rosissent
Les perles de cristal les habillent.
Toi ma beauté, ma déesse Isis,
Ton regard amusé me déshabille,
Allongée voluptueuse dans ton oasis
Sur le sable chaud tu pétille.
D’un bonheur sensuel aux caprices,
Langoureux suçant les brindilles,
A la fleur rouge de l’amaryllis,
Ton parfum alangui suave m’émoustille.
Ma douce joie mon vénérable calice,
La fragilité d’une frêle petite fille.

Ce soir ma promenade nocturne
Longe la rivière, clapotis, clapota.
Sautillant, chantant la Traviata,
En rêvant, chaussé de cothume,
Devant mon moulin à vent
Je revois…

L’intrigante Némésis, la jalouse, la traîtresse,
Tapie dans les écoutilles prête à bondir
Elle jette le filet de la colère vengeresse
Sans savoir qu’elle ne pourra jamais repartir.
Elle fut l’ingrate et belle pièce maîtresse
Arrogante, aguichante, elle conspire,
Avec sa hargne et sa démesure hardiesse.
Elle n’a pas vue que l’innocence aspire
La protection du convoitée de sa tendresse.
Elle n’a pas compris que son délire,
A donné victoire contre ces bassesses.
Ce doux câlin confiant fut son élixir.

Ce soir ma promenade nocturne
Longe la rivière, clapotis, clapota.
Sautillant, chantant la Traviata,
En rêvant, chaussé de cothume,
Devant mon moulin à vent
Je revois…

-    Qu’en penses-tu?
-    Je vais essayer de l’arranger mon ami. Car ce texte en vaut la peine. Il a du potentiel, la preuve les passants ont mis des pièces dans ma casquette.
-    C’est stupéfiant ! ce n’était qu’à titre personnel, merci Henri.
-    Je rentre chez moi, viens je te présente à mes parents. Ce soir tu connaîtras l’histoire officielle de Courcelles en Touraine. Je suis sûre, que tu pourras me raconter des légendes. Celles dont les grands-parents aiment à raconter à leurs petits-enfants.
-    Je vous assure, c’est un village inintéressant. 
-    Nous verrons cela avec l’internet Toutes les municipalités ont leur sites internet. Pas seulement pour les infos administratives, mais également pour promouvoir leur municipalité, Elles ont au moins un canton de ralliement, et avec eux les villages ont une vie commune actuelle évidemment, mais historiquement également.
Henri est bouleversé. Ces quelques heures qu’il vient de passé à bouleversé tous ses aprioris sur la vie à la campagne. Serait-il à nouveau passé à côté de la vérité ?
Arrivé à Montpezat, il voit un village si différent du sien ! Ici le moderne côtoie l’ancien. Cela respire la vie. A Courcelles tout est vieux, même si chacun rénove leurs bâtiments ancestraux. Il sent la mort. Montpezat est beaucoup plus grand que son vieux village à peine trois cents habitants.
-    Viens Henri, à quoi rêves-tu ?
-    Je m’émerveille. Ton village est à l’opposé du mien, on sent la vie !
-    Chaque village est différent, ils ont tous une histoire intéressante.
-    C’est ce que tu crois
-    Oui !
-    Eh bien nous allons voir, sur mon PC.
-    Comme vous soulez Ryan !
Arrivé dans le manoir, Ryan se dirige directement dans sa chambre, suivit d’Henri intimidé.


7- Henri découvre l’histoire de sa région et de Courcelles

Cette chambre est immense, il y a le lit l’armoire, placard. Mais surtout il y a un coin salon ou il reçoit ses amis et son coin bureau avec sa bibliothèque. Pauvre Henri, c’est la première fois qu’il voit cela. Lui lorsqu’il était chez sa sœur, ou chez ses parents il avait son lit et son placard et une table qui lui servait de bureau, et elle était petite. A Bordeaux il est dans une chambre meublée au cinquième étage.
 La voix de Ryan le ramène à la réalité.
-    Prend un fauteuil et installe-toi à côté de moi.
-    Merci, Monsieur Ryan.
Enthousiaste Ryan se jette littéralement sur son PC, impatient par cette curiosité intellectuelle, qui le caractérise. Il cherche ce vieux village d’Henri. Soudain :
-    Eurêka !
Fait-il joyeux
-    Qu’est-ce que je disais ! Et en plus on remonte au cinquième siècle !
Henri stupéfait, écarquille les yeux en rougissant. Ryan ajoute en voyant la surprise sur le visage de son ami lui dit :
-    Voit toi-même.
La curiosité l’emporte sur son ressentiment qu’il a depuis on enfance. La lecture aux côtés de Ryan devient passionnante. Il découvre :
« Au cinquième siècle, s’appelait simplement Courcelles tout court. Courcelles marque la pointe de l’invasion germanique des Burgondes sous la domination gallo-romaine.
La paroisse de « Curcellea » nom romain de Courcelles est mentionné au onzième siècle.
Au moyen-âge, la paroisse dépend de la sénéchaussée angevine de Baugé.
Ensuite viennent des précisions étonnantes pour Henri. En mille-cinq-cents-cinquante et un, Angers devient le siège royal de la sénéchaussée principale d’Anjou et présidial de la juridiction d’Angers de Mille cinq cent cinquante et un à mille sept cent quatre-vingt-dix.
-    Çà ne parle pas de Courcelles à proprement dit !
 S’esclaffe Henri
-    Seulement l’histoire des villages, et villes avoisinantes, se sont imprégnées de cette juridiction.
Comme des gamins, ils retournent à la lecture du site.
« La juridiction de la sénéchaussée d’Angers nomme Château la Vallière Sénéchaussée secondaire. La province d’Anjou est divisée en sénéchaussées secondaires. Courcelles dépend de la sénéchaussée de Baugé.
Baugé est le chef-lieu d’une des six terres d’élections de la provine d’Anjou. À Baugé les tribunaux spéciaux président les divers problèmes de Courcelles dont : - « fameux greniers de l’Anjou » .
Sous l’ancien régime (C’est la dénomination donnée à la période de la renaissance à la Révolution française) Marque la fin du royaume de France et l’avènement de la première République Française. Cela répond à la datation simplifiée du (XVIème au XVIIIème siècle.)
Cette période correspond à la définition que font les historiens français des temps modernes ou de l’époque moderne. L’expression fait don référence au régime politique monarchique précédant la révolution.
Baugé, ville importante pour les fonds fiduciaires de l’Anjou, faisaient partie des pays de grandes gabelles.
La Châtellenie de Courcelles relevait du chef-lieu du duché-pairie de Château en Anjou, devenue sous le roi Louis XIV la ville de Château la Vallière. Cette localité était dénommée » Châteaux-d ’Anjou », avant qu’en mai mille six-cent-soixante-sept n’érige Vaujours (actuelle commune de Château la Vallière) en duché et ne l’offre à Louise de la Vallière son ancienne maîtresse ?
A la révolution Française, la sénéchaussée de Baugé, comme toutes les subdivisions administratives de l’ancien régime, fut démantelée.
La généralité d’après le règlement général du vingt quatre janvier mille sept cent quatre-vingt neuf (Etats-Généraux) fut organisé par un certain nombre de modifications qui laissaient présager le démantèlement des anciennes provinces royales.
En effet le onze novembre mille sept cent quatre-vingt-neuf, l’assemblée constituante brusque les choses en ordonnant aux députés des anciennes provinces de se concerter. C’est à partir de ce moment-là, qu’il est mis en place un réseau de nouveaux départements d’environ trois cent vingt-quatre lieues carrées, soit sis mille cinq cent soixante kilomètres carrés actuels.
-    Ben c’était terriblement ardus, ces transformations
S’étonne Henri.
-    On continue, Courcelles brille toujours à côté de la plaque, mais la contrée est intéressante. Et puis cette parie d’histoire que l’on n’apprend pas dans nos années scolaires primaires et secondaire. Je suppose que c’est différent à la fac. 
-    Cela dépend de la filière choisis.
 Répond Ryan. Le silence retrouvé, ils retrouvent leur site.
Des réunions aussitôt dans l’hôtel du duc de Choiseul Praslin, député de la noblesse de la sénéchaussée d’Angers. Une trentaine de députés (des trois provinces) présents envisagent de rétrocéder des territoires :
Le Poitou en quatre départements autour des capitales traditionnelles ; Tours, Anger, le Mans et la ville de Laval, qui récupérerait des terres du Maine et de l’Anjou.
Le douze novembre mille sept cent quatre vingt neuf, vingt-cinq des députés (des trois provinces) approuvent ce partage. Cependant les deux représentant de Saumur, de Ferrière et Cigougne, se dissocient de cette décision. Ils les accusent de vouloir abandonner à la Touraine des paroisses angevines (autour de Château-la-Vallière) et Bourgueil le mécontentement grandit.
Les populations manifestent leur attachement à l’Anjou. Malgré cette opposition populaire, les limites départementales sont fixées et les nouveaux départements sont constitué. L’assemblée constituante entérine cette structure le vingt-deux juin mille sept cent quatre-vingt-dix et le Roi le vingt cinq juin mille sept cent quatre-vingt-dix.
Malgré cette opposition populaire, les limites départementales sont fixées et

 

 

 

 

 

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