Une nuit avec Pégase
Une nuit sous la voûte étoilée
Un vent léger porte pégase
Au-dessus de l’étang voilé.
La nappe de la brume monte,
Se soulève doucement,
Son humidité est vivifiante.
Pégase l’or des fonds marins
S’envole au-dessus des eaux,
Replongent ondulant dans l’eau.
Un petit dragon des fonds marins
Dans la puissance et l’élégance
De ces écailles et ailes d’or.
Pégase est si petit et si beau,
Il n’est pas le cheval ailé imaginaire,
Mais un joli et craintif petit dragon.
3 décembre 2015
Au théâtre de la vie terrestre
Blancs et noirs combattent,
Dans l’unité de la fraternité.
Quelquefois c’est le contraire,
Ils sont comme le damier,
Des adversaires noirs et blancs
Les pions de l’échiquier s’affrontent.
La vie est également un jeu d’échec,
À travers les pions s’opposent.
Qu’ils soient de bois ou d’ivoire.
Elle souffle les notes noires et blanches
Dans la réflexion, les soupirs les pauses.
Les pions comme les notes
Gèrent les situations selon leurs règles.
Dans notre univers les règles sont oubliées.
Nous vivons une partie d’échec, aux règles disparues.
Le danger nous le percevons dans la crainte.
Les pions d’ébènes sont les piliers calmes,
Le contraire des notes noires virevoltantes,
Elles s’enferment dans les erreurs et l’horreur.
L’univers de la nuit est leur domaine.
Dans la lumière de la méditation
Les règles anciennes sont redécouvertes
Le soleil enchante et réchauffe l’âme.
Les pions d’ivoires deviennent translucides
Les notes blanches apportent la paix,
L’espérance méditative engendre
La loi de l’éternel sens divin.
Les pions et les notes sont noirs et blanches,
Rien ne permet si ce n’est la couleur,
Ou leurs rythmes de les différenciés.
L’être humain se croît supérieur aux animaux.
Nenni, il n’en est rien, combien sont-ils exemplaires,
Tant dans leur fidélité, que dans leur courage,
Ils sont l’image de leur propriétaire amour, ou grincheux.
4 décembre 2015
L’amitié ou l’amour sont …
L’amitié est un trésor
L’amour peut-être azore.
Quelles sont leurs différences
Quelquefois dans la désespérance.
L’amour est une dévotion,
Idéalisation d’une passion,
Quel que soit leur origine.
Celle d’un Dieu misogyne,
Merveille du Divin Eternel,
Une entité émotionnelle,
Ou l’assurance fonctionnelle.
C’est aussi des intérêts très vifs,
Les arts empoignent l’esprit non définitif,
La musique dans son envolé auditif,
Les mains taillent la pierre dans l’imaginatif
Ou brodent les plus beaux tissus plumitifs,
Elles peignent leurs songes subjectifs,
Ils sont comme leurs enfants instinctifs.
Parfois cet amour apporte des joies fades,
Larmes et douleurs sont ces accolades.
C’est l’addiction des escapades.
Les jeux d’argent sont les arcades,
Les divers plaisirs en cascades,
Dans cette passion point de barricades.
Cette grande affection souvent nuptiale,
Est d’origine religieuse et familiale.
On considère le père en impérial
La mère se destine pour le mémorial.
Le frère la sœur le partage l’inquisitorial.
L’enfant vit sa passion en restant génial.
La famille se destine à une vie territoriale.
La passion due à une sorte d’inclination
Rejoint le passionnel sexuel de l’excitation.
Pour une aventure galante sans restriction,
Elle se veut amour toute affection,
Sans jamais elle n’a eu d’infection,
Puisque la confiance est la tradition,
Et qu’elle en permet la consommation.
Alumacom
10 janvier 2016
Rencontre tous contre sur un certain ton…
C'était un soir de rencontre
Nous étions tous contre
Pour certaines rencontres
Pourtant l'amitié se montre
Quelquefois à l'encontre
De nos bracelets montres.
Lors d’une rencontre
Ils sont tous contre
Le tout sur un certain ton.
Il était dit sur un certain ton
Doucereux sur le fronton.
En parler sur un certain ton
Comment le maîtrise-t-on,
Ce tendre et bon thon,
Dans l’assiette il est baryton
Nous l’aimons nous explique-t-on.
Alumacom
5 mai 2018
Une nuit étonnante
Que d’évènements aujourd’hui
Ce jour diffère en prière austère.
La nuit se fût une odeur introduite,
Parfum amer, d’hôpital et d’éther,
Il passe fugace d’une info introduite
Survolent mes cheveux tels un munster.
Un mardi de carême si particulier
Avec tous ces drames tel un boulier
Chaque boule égrène un palier
Elles serpentent, grimpent l’escalier
Un jour néfaste du calendrier à résilier
Il va du divers anodin à l’inhospitalier.
Vite c’est la peur de rater le tram
Surprise il attend quelle chance
Il y a des places assises pour madame.
Hé surprise, la rame fait sa suffisance,
À l’arrêt elle reste cause un drame,
Retardé il est tout de même l’assurance.
Le parcours continue grâce à l’autobus
Il copie le caractère de police Nimbus
Pas d’attente pour choisir un hibiscus
Il arrive, pas le temps d’un rébus.
Le machiniste annonce sans lapsus,
Détours pour travaux mais pas Pourbus.
Au retour le bus nous attend
Enfin quelle chance pense-t-on
Pour moi c’est déconcertant
Pas de chance, un état pas coton.
Le poids à tirer est consistant,
L’arrivé se termine en piéton.
Quel mardi l’après-midi un attentat !
La Belgique des victimes des constats,
La France est une amie pas Traviata,
La galère, ce veut être son habitat.
Misère ce mardi il n’est pas concordat,
Il est seulement dans un triste état.
15 mars 2016