Pourquoi nous ?
Quand nous sortirons.
Sous le soleil, nous brûlerons.
Nous reverrons le soleil.
Les arbres, l’herbe, les fleurs.
Le vent caressant les cheveux.
Le héron, ce pêcheur au long bec.
Le chant des oiseaux, nous accueillerons.
Nos familles exploseront de joie.
La question restera ; pourquoi nous ?
Il y eut un jour.
Il y eut l’ombre.
Le tracas fut l’ombre.
Le séisme fut la tour.
Le mont de l’Etna éclata.
La douleur du monde fut.
Tendresse mutée.
Trouve l’unité.
Elle s’y abrite.
Il y eut la cité.
Cet « habilité »
Devient l’antre harmonieux.
Ce furent des félins rôdeurs.
Ces êtres faibles et fiers.
La basse-cour sans regards.
Les lycaons amis de ces êtres.
Estivants prisonniers s’interrogent.
Pourquoi nous ?
Ce fut l’amitié sincère.
Il y eut la pitié, le partage.
Parfois l’effroi, et l’entraide.
Souvent la joie dans le malheur.
La victoire grâce à l’espérance.
La question lancinante pourquoi nous ?
Le temps du pouvoir
Il est venu un temps du passé
Remet face à face nos dilemmes
Ce pouvoir fut un temps dépassé.
Il s’acquiert par une suite de vie
Ce temps si éphémère il montre
Qu’un léger semblant d’envie
De jalousie et rancune obscène.
Ce pouvoir tous le cherche
Et tous l’ont à des degré différend.
9
La table du gourmet
Elle n’a pourtant que peu de mets
Cette table finement décorée
D’une poularde fumée
Et d’un entremet dorer
Ce soupir de la prière
Au gré des vents
Au gré des nuits
Tant de pauvres gens
Soupir en priant.
Le soupir du souhait non exaucé
Le soupir de l’enfant loin de sa mère
Le salut attendu
Celui qui soulage
Tant de souffrances
Le soupir en priant
Le soupir du souhait non exaucé
Le soupir de l’enfant loin de sa mère
Pourquoi ce soupir,
Tendresse non reconnue
Violence toujours actuelle
La faim grandit dans ce monde
Le soupir du souhait non exaucé
Le soupir de l’enfant loin de sa mère
Rien ne change croit-on
Et pourtant sans prendre garde
Le futur avance chaque jour
Inexorablement il marche sans s’arrêter.
Le soupir du souhait non exaucé
Le soupir de l’enfant loin de sa mère
L’espoir reste toujours
Sans cette espérance
Pourquoi doit-on vivre
L’espoir reste sans savoir pourquoi.
Le soupir du souhait non exaucé
Le soupir de l’enfant loin de sa mère
Qui êtes-vous Madame la Lune
Madame la lune qui êtes-vous ?
Un astre merveilleux à rendez-vous
Avec le soleil si elle n’est pas infirme.
Seulement, rien ne nous l’en confirme.
Madame la lune qui êtes-vous ?
Une dame sans âge mon esprit renoue
Mon passé et mon histoire s’affirme,
Evidemment je ne suis pas une firme.
Madame la lune qui êtes-vous ?
L’astre bien-aimé des poètes
Ils rêvent le pinceau en l’air
En vérifiant les interlinéaires.
Madame la lune qui êtes-vous ?
Les jours d’équinoxes je renoue
Le passé de mes amours se réveille,
J’ai rendez-vous avec le soleil.
Madame la lune qui êtes-vous ?
Pourquoi faites-vous la moue ?
Les rois mages ne sont pas encore là,
Et les bouddhistes admirent votre mandala.
La joie dans le cœur
Aujourd’hui, je chante,
Chante au soleil, je chante
La joie dans mon cœur
Je chante, la vie en rose
Les oiseaux gazouillent
Les fleurs du balcon sourient
Le soleil en fête rayonne
La joie, est dans le cœur
Je chante, la joie de l’univers
Je chante, pour les étoiles
Je chante, ce bleu royal flamboyant
Je chante, l’étoile filante du bonheur
Aujourd’hui, je chante
La lune s’incline, sourie
Son univers est jour de fête
Jour de chance, et de paillette
Le courage obtient justice
Gaspard le renard, le grand farceur
Se persuade qu’il est le meilleur
Assurément il sera un bon chasseur
La ruse est l’atout de son labeur
Charles le loup la force et le courage
Du haut de sa chaire sous l’éclairage
Goguenard écoute les commérages
Il sait faire taire les menteurs du pâturage.
Souvenirs, preuves et photos truqués
Cèdent la place à d’immondes perroquets
L’amer certitude d’une affaire reluquée,
C’est l’incertitude d’un projet arnaqué.
La vérité se découvre tardivement
Louis le Grand-duc juge activement
Les deux compères dubitativement
Par un jugement dit préventivement.
À travers les querelles des belligérants
Les menteurs s’affrontent en conquérant
Ce théâtre aux comédiens plus exubérant
Applaudit le plus malin des incohérents.
Les menteurs avaient convoité un trône
Ils n’avaient pas reçu les bons neurones
Ils logèrent au voisinage de l’aérodrome
Au grand damne de ces beaux cicérones.