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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Marthe lui dit : « Oui, Seigneur, je le crois , Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée.

 

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Jean 11,19-27.


En ce temps-là, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint John Henry Newman
(1801-1890)
cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre

Sermon « The Tears of Christ at the Grave of Lazarus » PPS, vol. 3, n°10 (trad.©Evangelizo.org)
Marthe lui dit : « Oui, Seigneur, je le crois »

 

            Le Christ est venu pour ressusciter Lazare, mais l'éclat de ce miracle sera la cause immédiate de son arrestation et de sa crucifixion (Jn 11,46s). (...) Il sentait bien que Lazare revenait à la vie au prix de son propre sacrifice ; il se sentait lui-même descendre au tombeau d'où il allait faire sortir son ami ; il sentait que Lazare devait vivre et que lui-même devait mourir. Les apparences allaient se renverser : il y aurait un festin chez Marthe (Jn 12,1s), mais la dernière pâque de tristesse lui revenait à lui. Et Jésus savait qu'il acceptait totalement ce renversement : il était venu du sein de son Père pour racheter par son sang tout le péché des hommes et ainsi faire remonter tout croyant de sa tombe comme son ami Lazare — les ramener à la vie, non pour un temps, mais pour toujours. (...)

            Face à l'ampleur de ce qu'il envisageait de faire dans cet unique acte de miséricorde, Jésus a dit à Marthe : « Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais ». Faisons nôtre cette parole de réconfort, à la fois face à notre propre mort et à celle de nos amis : là où il y a foi en Christ, le Christ est là en personne. « Le crois-tu ? » demande-t-il à Marthe. Là où un cœur peut répondre comme Marthe : « Oui, je le crois », là le Christ se rend miséricordieusement présent. Bien qu'invisible, il se tient là, même devant un lit de mort ou une tombe, que ce soit nous-mêmes qui dépérissons ou ceux que nous aimons. Que son nom soit béni ! Rien ne peut nous enlever cette consolation. Par sa grâce, nous sommes aussi sûrs qu'il est là avec tout son amour que si nous le voyions. Après notre expérience de ce qui est arrivé à Lazare, nous ne douterons pas un instant qu'il est plein d'égards pour nous et qu'il se tient à nos côtés. (…)

 

ÉVANGILE  de Jésus Christ
selon saint Luc 10: 38-42

« Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses » (Lc 10, 38-42)

 

En ce temps-là, Jésus entra dans un village.
Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
  Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit :
« Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. »
  Le Seigneur lui répondit :
« Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

          – Acclamons la Parole de Dieu.

Réflexions  sur l'Evangile

de l'Abbé Antoni CAROL i Hostench
(Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

Ste Marthe, Ste Marie et St Lazare

«Tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire»

Aujourd'hui, pris comme nous sommes par beaucoup de choses, nous aussi, nous devons écouter le rappel du Seigneur: «Une seule est nécessaire» (Lc 10,42): l'amour, la sainteté. C'est notre point de mire; l'horizon que nous ne devons pas perdre de vue au milieu de nos tâches quotidiennes.

Car nous serons en effet "occupés" si nous obéissons aux indications du Créateur: «Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la.» (Gn 1,28). La Terre, le Monde, voilà le lieu de notre rencontre avec le Seigneur «Je ne demande pas que tu les retires du monde, mais que tu les gardes du Mauvais» (Jn 17,15). En effet, le monde est un "autel" pour nous et notre offrande à Dieu et à notre prochain.

Nous sommes du monde, mais cela ne veut pas dire que nous devons être mondains. Bien au contraire, nous sommes appelés à être —comme le dit cette belle expression de Jean-Paul II— des "prêtres de la création", "prêtres" de notre monde, d'un monde que nous aimons passionnément.

Voici la question: le monde et la sainteté; les tâches quotidiennes et la seule chose nécessaire. Ce ne sont pas des réalités opposées: nous devons faire en sorte de les raccorder toutes les deux. Et ce raccordement doit se produire —d'abord et surtout— dans notre cœur, là où le ciel et la terre peuvent s'unir. Parce que le cœur de l'homme est l'endroit dans lequel peut naître le dialogue entre le Créateur et la créature.

Pourtant la prière est nécessaire. «Notre époque est une époque de mouvement continuel, qui va souvent jusqu'à l'activisme, risquant facilement de “faire pour faire”. Il nous faut résister à cette tentation, en cherchant à “être” avant de “faire”. Rappelons-nous à ce sujet le reproche de Jésus à Marthe: ‘Tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire’ (Lc 10,41-42)» (Jean-Paul II).

Il n'y a pas d'opposition entre être et faire, mais il y a un ordre de priorité, de préséance: «Marie a choisi la meilleure part: elle ne lui sera pas enlevée» (Lc 10,42).

Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui


« La vie de Marthe est à l’image de notre monde ; la vie de Marie est à l’image du monde que nous espérons. Vivons donc notre vie actuelle avec droiture pour atteindre et pouvoir vivre pleinement l’autre »

(Saint Augustin)

« La parole du Christ est très claire : il n'y a aucun mépris pour la vie active, et encore moins pour l'hospitalité généreuse ; mais il y a un rappel clair du fait que la seule chose vraiment nécessaire est une autre : écouter la Parole du Seigneur »

(Benoît XVI)

« La force et la puissance que recèle la Parole de Dieu sont si grandes qu’elles constituent, pour l’Église, son point d’appui et sa vigueur et, pour les enfants de l’Église, la force de leur foi, la nourriture de leur âme, la source pure et permanente de leur vie spirituelle »

(Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 131)


​​​

 

Méditation de l'Evangile

du père Gabriel

Jésus est très sensible à sa délicatesse, mais qu'elle simplifie le service à l'avantage de l'essentiel : Écouter la Parole. Marie a choisi cette bonne part qui ne lui sera pas ôtée, et Marthe est invitée à venir s'asseoir avec eux et à laisser les marmites.

Marthe, Marthe, tu t'inquiètes ...

 

Marthe et Marie furent ses amies, et leur maison sa maison. Il aima venir s'y reposer entre deux courses apostoliques.

Le pays de Juda, tout comme celui de Galilée, est un pays aux rudes pentes et le soleil y est chaud dans ces chemins de pierrailles. Jésus arrive chez elles sans prévenir, aimant surprendre ces deux femmes à l'hospitalité si accueillante.

"Or, comme ils étaient en voyage, Il entra dans un certain bourg, une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison..."

L'atmosphère nous surprend. Tant de liberté et de simplicité dans les rapports entre Jésus et ceux qu'Il aime ! Si Marie buvait ses paroles et ne se souciait plus que de Lui, Marthe se trouvait aussi à l'aise avec le Seigneur que sa soeur. Il y a une pointe de taquinerie rieuse dans son ton :

"Seigneur, Tu n'es pas en peine que ma soeur me laisse seule pour assurer le service ?  Dis-lui donc de venir à mon aide"

Et la réponse de Jésus est sur le même ton :

"Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu te troubles en vue de beaucoup de choses, alors qu'il n'en faut que peu ou même une seule".

Jésus ne critique pas Marthe à propos de sa gentillesse, mais lui laisse entendre qu'elle se complique bien l'existence. Car, le plaisir qu'Il éprouve lorsqu'il vient à Béthanie, c'est avant tout de parler avec elles, ses amies.

Il est très sensible à sa délicatesse, mais qu'elle simplifie le service à l'avantage de l'essentiel : Ecouter la Parole. Marie a choisi cette bonne part qui ne lui sera pas ôtée, et Marthe est invitée à venir s'asseoir avec eux et à laisser les marmites.

Au fond, Jésus lutte contre des préjugés trop bien enracinés qui veulent que pour bien recevoir un ami, la maîtresse de maison doit se tuer à la cuisine. Jésus n'est pas d'accord et Il le dit avec fermeté et délicatesse à Marthe, son amie.

Jésus laisse les deux soeurs s'épanouir selon leur caractère et leurs propres dons, dans une même amitié à son égard, en toute liberté. Marie écoute, Marthe s'active, et Jésus fait remarquer à Marthe qu'elle a tort de comparer.

"Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et te troubles en vue de beaucoup de choses, alors qu'il n'en faut que peu ou même une seule. Car Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera pas ôtée"

Père Gabriel

Homélie du Père Gilbert Adam

Sainte Marthe

Moi, je suis la résurrection et la vie.

 

"Beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.

Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »

Jésus n’a pas ignoré la souffrance de ces deux femmes dont le cœur est meurtri par son absence ! Il a osé un malentendu, c’est le mystère de son silence, « pour que les disciples croient. » Marthe est confrontée au mystère de la mort de son frère Lazare : "Seigneur, si tu avais été là, dit-elle !" Jésus est demeuré là ou il était, et trois jours plus tard, il s’est mis en route. Marthe croyaient, tout comme beaucoup de Juifs, en la résurrection des morts au dernier jour. La Parole de Jésus nous prépare à célébrer la victoire de l’Amour infini de Dieu sur la mort. "Jésus aime Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare." Dieu aime notre humanité concrètement, son amour n’est jamais vague, il est de toujours à toujours. Ces lieux d’enfantement à une Vie nouvelle sont un grand mystère avec lequel nous avons beaucoup de difficultés, et nous cherchons à les fuir.

Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »

Marthe, selon ce qu’elle a entendu des Pharisiens, dit à Jésus : « Je sais qu’il ressuscitera lors de la résurrection, » mais il faudra attendre jusqu’au dernier jour. Jésus reprend : « Je suis la résurrection et la vie. » Tout cela est recouvert par le voile du mystère : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt vivra, » dit Jésus. Marthe ne comprend pas encore que Jésus vient pour sauver l’humanité, la ressusciter, la remettre enfin debout. Marthe dans son deuil se disait : « Il est trop tard, » il aurait fallu que Jésus fût présent avant la mort, qu’il intercède. Quand Jésus lui parle de résurrection, elle dit « plus tard, » et renvoie tout à la fin du monde. Jésus l’aurait voulue tout ardente dans sa foi et accueillant déjà en Lui toute vie et toute résurrection. Il trouve notre foi encore bien timide. Certes, nous croyons que notre corps ressuscitera ! « Nous savons, » comme Marthe. Mais Jésus voudrait que notre regard s’attache à Lui, et que dès aujourd’hui nous trouvions en Lui la force de ressusciter. Ce dont nous vivons et ce que nous expérimenterons, la vie nouvelle et la résurrection de notre corps, sont déjà en Lui, prêtes à être reçues et chantées :« Je suis la résurrection et la vie ; crois-tu cela ? » La vie de Jésus est manifestée dans notre chair mortelle.

"Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »

Nous avons donné notre vie à Jésus et il s’agit de croire et d’aimer, il s’agit de tout attendre de lui. Aujourd’hui, par la foi, nous pouvons rejoindre Jésus dans son mystère de Résurrection et puiser en Lui la vie éternelle. Par la foi, nous pouvons vivre au présent ce que nous vivrons dans le futur. L’extraordinaire profession de foi de Marthe : "Je crois que tu es le Christ," ressemble à celle de Pierre : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." Jésus, le vivant, délivre Lazare de la mort. Il « cria d’une voix forte : "Lazare, viens dehors ! » Marthe doit nous aider à réintégrer notre cœur, le lieu de notre amour. Si notre amour est vrai, nous vivrons au lieu de notre amour. Si nous vivons dans notre amour plus qu’en nous-mêmes, nous vivons d’abord en ceux que nous aimons, la résurrection de Jésus est à l’œuvre.

Nous demandons à Sainte Marthe de prier pour que nous vivions avec elle du Christ Ressuscité et que nous demeurions en lui.

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