VIII
Le premier repas ensemble
Jusque-là chacun grignoté des bâtons énergétiques lorsqu’ils avaient faim. Mais par mesure d’économie, à la vue de la nouvelle situation. Il y aura désormais un seul repas par jour, pris en commun.
La voix de Souvanna est joyeuse avec une petite note craintive. Il ne sait pas comment vont réagir cette troupe, après cette prophétie. L’inquiétude, aimeront-ils ce qu’il leur a préparé ? La question est sont-ils gourmet, gourmand, gros mangeur.
Il est craintif, cependant courageusement, il les appelle
S’écrient-ils. Chacun laisse sa tâche, rejoigne Souvanna et s’installe aux petites tables de pierre. Daniel et Mamadou sont presque au fond de la salle. Lorsque Souvanna appelle pour le repas. C’est à ce moment-là…oh surprise ! une fissure assez-large pour le passage du plus grand et fort de tous Mamadou. Il va chercher Daniel car il veut une confirmation.
Daniel plein d’espoir suit Mamadou. Celui-ci réitère sa question.
Après un instant de surprise, comme pour se persuader, ils se pincent réciproquement. Ils se frottent les yeux. Ils voient toujours la même chose, ce n’est pas un mirage. Ils se jettent dans les bras, en sautant et criant les larmes aux yeux :
Mylène et Macha les deux M inséparables, sont inquiètes de ne pas voir revenir les deux hommes. Elles vont à leur rencontre vers ce fond de salle qui les intrigue. Elles espèrent en trouver au moins un sur les deux. A mi-chemin, elles trouvent les deux gais-lurons. Ils sont enlacés comme des gamins, ils chantent et dansent. Elles se regardent, elles pensent : Ils sont devenus fous ! Après le repas, et un peu de repos, ils iront mieux.
Commande Macha mi-sérieuse. Elle tente de cacher son envie de rire en voyant ces hommes se comportant comme des enfants.
Ajoute Mylène de sa vois douce sans autre commentaire. Les deux grands gamins n’ont plus qu’à obéir. Mylène avec un sourire complice leur dit :
Répondent-ils mystérieusement avec le sourire de vrais conspirateurs
Font-elles, les yeux écarquillés.
Déclare Daniel. Les deux compères en rencontrant les jeunes filles, retrouvent leurs esprits. Cette fois, c’est elles qui excitée et deviennent curieuse
Insistent-elles joyeusement, impatiente, presque trépignante.
Répondent les deux grands gamins en riant. Ils se penchent d’un air de petit cachotier à l’oreille des deux jeunes filles.
Les deux jeunes gens tiennent le même discours à l’oreille, l’un Mamadou à Mylène, et Daniel à Macha. Ensuite, chemin faisant ils conversent doucement.
S’enquit Mylène, et elle ajoute
Daniel intervient,
Confirme Mamadou. Mylène intervient à nouveau
Toujours à voix basse Macha
Tous les quatre discutent doucement chemin faisant. Soudain
Katia et Robert les interpellent.
Tous les six arrivent ensembles, au grand étonnement, de Souvanna. A la vue d’un repas chaud, tout est oublié pour quelques temps. La vie dans ce tombeau joyeux, comme ont surnommé les jeunes gens. Chacun fait le maximum, pour que la vie soit le plus agréable possible. Seul des jeunes pleins de vie, avec des expériences de scoutismes, peuvent survivre de cette manière. C’est une vie presque normale, qui s’installe autour d’un seul plat chaud, le seul repas de la journée.
Daniel s’esclaffe
Répond Souvanna heureux, d’être reconnu utile[MM1] .
Interroge Macha agréablement surprise.
Rajoute Katia
Constate Mamadou
Explique Souvanna craintif, car l’eau c’est crucial en ce moment pour tous. Il rajoute en s’adressant à Erhard.
Erhard est si heureux qu’il claironne
S’esclave émerveillé tous les amis.
Confirme Erhard et il ajoute en s’adressant à Souvanna
Ajoute les jeunes gens en chœur. Daniel prend la parole
Et il conclu
Il laisse un temps de silence. La digestion malgré ce repas léger, et aussi la fatigue, demandent un temps de pause. Pourtant il continue son discours et il annonce :
Interroge presque excitée Ingrid.
Demande -t-elle.
Répond Daniel. Et Ingrid dit :
Dit-elle. Chacun va dans son dortoir respectif, comme des enfants de la colonie. Ils obéissent à la voix de la cheftaine. Enfin ils s’allongent. Des crampes au jambes et des démangeaisons commencent. Ingrid coure chercher Daniel. Elle lui fait part du problème. Il la suit, et consulte tout le monde. Il est soulagé. Il diagnostique une trop grande fatigue. Il craignait des insectes, et il n’y a aucune piqure d’insecte. Les crampes sont dues à la trop grande fatigues physiques et nerveuses. Les démangeaisons sont dues à des toilettes trop rapide, pour économiser l’eau. Daniel leur dit de se masser réciproquement les jambes et les bras, pour la circulation sanguine. Et de se reposer deux heures au lieu d’une. Ingrid est chargée du réveil.
Daniel est inquiet, il faut trouver de l’eau rapidement. Lui aussi a besoin de repos, alors la sieste est la bienvenue.
Ils s’endorment avec la crainte du lendemain, seulement une petite voix intérieur leur dit à chacun : espère, tu verras, tu seras sauvé.