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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

VIII Le premier repas ensemble

VIII

Le premier repas ensemble

 

Jusque-là chacun grignoté des bâtons énergétiques lorsqu’ils avaient faim. Mais par mesure d’économie, à la vue de la nouvelle situation. Il y aura désormais un seul repas par jour, pris en commun.

La voix de Souvanna est joyeuse avec une petite note craintive. Il ne sait pas comment vont réagir cette troupe, après cette prophétie. L’inquiétude, aimeront-ils ce qu’il leur a préparé ? La question est sont-ils gourmet, gourmand, gros mangeur.

Il est craintif, cependant courageusement, il les appelle

  • Ohé ! venez tout le monde ! le repas est prêt ! vous avez chacun un petit guéridon pour manger, grâce à Luciano.
  • Le premier repas est enfin prêt !

S’écrient-ils. Chacun laisse sa tâche, rejoigne Souvanna et s’installe aux petites tables de pierre. Daniel et Mamadou sont presque au fond de la salle. Lorsque Souvanna appelle pour le repas. C’est à ce moment-là…oh surprise ! une fissure assez-large pour le passage du plus grand et fort de tous Mamadou. Il va chercher Daniel car il veut une confirmation.

  • Daniel, je crois que j’ai trouvé quelque chose d’important. Tu peux venir voir ?
  • Bien-sûr, on pourra annoncer la bonne nouvelle si. Que ce soit un passage ou une simple voie d’aération.

Daniel plein d’espoir suit Mamadou. Celui-ci réitère sa question.

  • Daniel vois-tu ce que je vois ?

Après un instant de surprise, comme pour se persuader, ils se pincent réciproquement. Ils se frottent les yeux. Ils voient toujours la même chose, ce n’est pas un mirage. Ils se jettent dans les bras, en sautant et criant les larmes aux yeux :

  • C’est grandiose, nous sommes sauvés !

Mylène et Macha les deux M inséparables, sont inquiètes de ne pas voir revenir les deux hommes. Elles vont à leur rencontre vers ce fond de salle qui les intrigue. Elles espèrent en trouver au moins un sur les deux. A mi-chemin, elles trouvent les deux gais-lurons. Ils sont enlacés comme des gamins, ils chantent et dansent. Elles se regardent, elles pensent : Ils sont devenus fous ! Après le repas, et un peu de repos, ils iront mieux.

  • Le repas est prêt, venez tout de suite !

Commande Macha mi-sérieuse. Elle tente de cacher son envie de rire en voyant ces hommes se comportant comme des enfants.

  • Il y a bientôt les infos à l’Infogrammes. On doit manger avant, c’est urgent.

Ajoute Mylène de sa vois douce sans autre commentaire. Les deux grands gamins n’ont plus qu’à obéir. Mylène avec un sourire complice leur dit :

  • Vous êtes de vrais enfants, si au moins, vous aviez trouvé la sortie !
  • C’est peut-être……

Répondent-ils mystérieusement avec le sourire de vrais conspirateurs

  • Quoi ?

Font-elles, les yeux écarquillés.

  • Nous avons dit peut-être, il ne faut pas extrapoler !

Déclare Daniel. Les deux compères en rencontrant les jeunes filles, retrouvent leurs esprits. Cette fois, c’est elles qui excitée et deviennent curieuse

  • Allez ! racontez

Insistent-elles joyeusement, impatiente, presque trépignante.

  • Vous le saurez en même temps que les autres, nous avons faim

Répondent les deux grands gamins en riant. Ils se penchent d’un air de petit cachotier à l’oreille des deux jeunes filles.

  • Chut… ! Cela ressemble à une large fissure. Nous ne l’avons pas eu le temps de voir plus près. Vous êtes venues nous chercher. En entendant vos voix, nous avons pliés joyeusement bagages. Pour vous rejoindre.  On a faim. Mais chut…

Les deux jeunes gens tiennent le même discours à l’oreille, l’un Mamadou à Mylène, et Daniel à Macha. Ensuite, chemin faisant ils conversent doucement.

  • Une fissure, ce n’est que çà ?

S’enquit Mylène, et elle ajoute

  • Une fissure ce n’est pas forcément un passage, elle est assez large au moins ?

Daniel intervient,

  • Mamadou à voulu que je vérifie, il semblerait qu’il peut passer. Elle est assez large.
  • Seulement ont ne peut pas dire, si c’est un passage ou l’ouverture sur une autre salle

Confirme Mamadou. Mylène intervient à nouveau

  • Ceci explique pourquoi, l’aire ne se rarifie pas.

Toujours à voix basse Macha

  • Donc… ?
  • Qu’en sais-je… ?

Tous les quatre discutent doucement chemin faisant. Soudain

  • Hé les jeunes, on vous attend, on a faim ! Qu’elles sont ces cachotteries ? que faites-vous tous les quatre ?

Katia et Robert les interpellent.

  • Tous le monde à faim, et vous attendent avec impatience, vous feriez bien de vous presser.

Tous les six arrivent ensembles, au grand étonnement, de Souvanna. A la vue d’un repas chaud, tout est oublié pour quelques temps. La vie dans ce tombeau joyeux, comme ont surnommé les jeunes gens. Chacun fait le maximum, pour que la vie soit le plus agréable possible. Seul des jeunes pleins de vie, avec des expériences de scoutismes, peuvent survivre de cette manière. C’est une vie presque normale, qui s’installe autour d’un seul plat chaud, le seul repas de la journée.

Daniel s’esclaffe

  • Bravo Souvanna ! c’était un régal
  • Merci Daniel

Répond Souvanna heureux, d’être reconnu utile[MM1] .

  • Comment as-tu réussi à faire quelque chose de mangeable avec si peu de chose ?

Interroge Macha agréablement surprise.

  • Et avec tant de goût ?

Rajoute Katia

  • Tout en étant suffisant pour chacun

Constate Mamadou

  • J’ai des aromates dans mon sac, alors avec de l’eau j’ai fait un peu de rallonge

Explique Souvanna craintif, car l’eau c’est crucial en ce moment pour tous. Il rajoute en s’adressant à Erhard.

  • Merci à toi sans toi je n’aurai pas pu faire un repas chaud.

Erhard est si heureux qu’il claironne

  • Vite servez-vous tant que c’est chaud, au lieu de gaspiller en goûtant !
  • Savez-vous que Souvanna a transformé une des plaques de cuisine en sonde éclairante ?
  • C’est géant !

S’esclave émerveillé tous les amis.

  • C’est exact, cela permettra d’avancer plus vite dans nos recherches

Confirme Erhard et il ajoute en s’adressant à Souvanna

  • Sans toi nous n’aurions pas un repas léger certes, et cependant nutritif malgré tout.
  • Et plus c’est bon

Ajoute les jeunes gens en chœur. Daniel prend la parole

  • Ce qui est encourageant, nous avons tous réussi à rendre ce lieu habitable, et un peu habitable, avec les moyens que nous avons. Ce qui est remarquable, nous avons la possibilité de communiquer sans problème grâce à une langue commune. Le plus encourageant, ce sont nos professions, et nos passions, nos personnalités propres sont complémentaires des uns et des autres.

Et il conclu

  • Grâce à tous nos efforts et les qualités de chacun, tous dans l’unité, nous nous en sortirons.

Il laisse un temps de silence. La digestion malgré ce repas léger, et aussi la fatigue, demandent un temps de pause. Pourtant il continue son discours et il annonce :

  • J’ai une nouvelle à vous transmettre, ce n’est pas la panacée, mais c’est une avancée.
  • Quoi, vous avez trouvé une issue ?

Interroge presque excitée Ingrid.

  • Non, nous ne le pensons pas, mais il y a une fissure assez large, pour les épaules de Mamadou. Elle donne beaucoup d’air, nous ne manquerons pas d’oxygène. Ceci est le minimum de la nouvelle.
  • Vous pensez avoir des précisions bientôt ?

Demande -t-elle.

  • Nous irons vérifier ensemble, après la sieste, car nous sommes tous fatigués, avec tous ces événements.

Répond Daniel. Et Ingrid dit :

  • Vous avez entendu ? Hop tout le monde au lit, je vous sifflerai dans une heure !

Dit-elle. Chacun va dans son dortoir respectif, comme des enfants de la colonie. Ils obéissent à la voix de la cheftaine. Enfin ils s’allongent. Des crampes au jambes et des démangeaisons commencent. Ingrid coure chercher Daniel. Elle lui fait part du problème. Il la suit, et consulte tout le monde. Il est soulagé. Il diagnostique une trop grande fatigue. Il craignait des insectes, et il n’y a aucune piqure d’insecte. Les crampes sont dues à la trop grande fatigues physiques et nerveuses. Les démangeaisons sont dues à des toilettes trop rapide, pour économiser l’eau. Daniel leur dit de se masser réciproquement les jambes et les bras, pour la circulation sanguine. Et de se reposer deux heures au lieu d’une. Ingrid est chargée du réveil.

Daniel est inquiet, il faut trouver de l’eau rapidement. Lui aussi a besoin de repos, alors la sieste est la bienvenue.

Ils s’endorment avec la crainte du lendemain, seulement une petite voix intérieur leur dit à chacun : espère, tu verras, tu seras sauvé.

 

 


 [MM1]

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