Le cèpe tendre
Les feuilles meurent mi- vertes mi- jaunes
La griffe ramifiée nourrie le cèpe tendre
Au pied du cep et raisins blancs et ambre
Ce cèpe se perd sous les racines de l’aulne.
Au mois de septembre sous la mousse
Le cep se fait la tendresse de l’enjôleur
Il parfume jusqu’à l’ivresse de l’ensorceleur
Le cep au bulbe d’or charme la brousse.
Il ne pense pas à sa fin de vie en souffrance
Les cueilleurs sont une sorte d’engeance
Des inconnus ignorent même la provenance
Moqueur son poison il en fera sa vengeance.
Son bol est d’être en grâce avec le gourmet
Son parfum enivre l’odorat du cuisinier
La sauce s’accouple d’un Grave princier
Ce cèpe est ainsi dégusté en simple met
22 mai 2015
Ce millénaire riche en événements
Ce millénaire est celui des dernières décennies
Ce siècle rappelle les avertissements bibliques,
Sans pour autant être celui de la fin des temps,
Néanmoins, chaque jour nous en approche.
Se tenir prêt à la fin des temps sans nos dénis.
Les guerres se cumulent toutes boulimiques,
Ces malheurs comblent ce millénaire.
Hélas pour nous, notre mesure du temps diffère,
De celui du créateur de l’univers,
Nos calculs scientifiques ou pseudo sont nuls.
Ce siècle aux avancées didactiques sans égalité,
Est la continuité du siècle festif des lumières.
Nombres de nos dirigeants sont des hédonistes,
Lorsqu’ils ne se considèrent pas des entités.
La réincarnation d’une personnalité adorée.
Ils finissent l’ère pour conclure ce millénaire.
Les révoltent actuelles sont planétaires,
Ils tuent au nom d’un dieu en blasphémant
Sans limite, sans respect sont les contestataires.
Les cyniques chefs d’Etat invectivent
La fin des temps est proche en ce millénaire,
Pourtant rien ne nous permet de connaître,
Ni l’instant, ni même pour qui, quand, comment.
Quand viendra-t-il ce temps si attendu ?
Dieu seul le connaît, il nous dit :
Tenez-vous prêt dans l’humilité.
Soyez dans l’amour agape,
Pour toute la création planétaire
Ayez confiance en Celui Qui Est dans la prière.
Dieu seul connait les cœurs purs et transparents
Ne jugeons pas ce qui ne vient pas de notre tiroir
Considérons à défaut du cœur leurs actes,
Écoutons leurs discours sans se laisser éblouir,
La justice viendra au jour dit,
Par la grâce du Dieu Trinitaire.
Alumacom
Terminé le 14 novembre 2016
L’évolution de notre ère
Il y eut les guerres,
Il y eut les pantalonnades,
Il y eut les libertés
Il y eut les amours
Il y eut les familles
Il y eut les esclaves
Il y eut les serviteurs
Il y eut des dirigeants
Cette ère n’est qu’évolution.
La vie est dans l’émotion.
Il existe un certain air
À la fois chantant l’éclair
Dansant et sifflant gaiement
Les airs mondains dignement
Des chants populaires clairs
Rythmés au gré d’un vent fier.
L’hymne éternel de notre ère,
Est si dense qu’un nouvel air,
Se personnifie dans les éclairs.
L’heure est venue de s’inquiété
Rendre les comptes de la piété
Ce qui fut aux menus en égard
Sont devenus plus que ringards.
Les temps de pauvres hères,
Est révolus la vie est austère…
Les faméliques circulent affamés…
De pauvres hères errent rétamés,
D’une frontière à une autre implorant
La piété de peuples surabondants.
La planète durant cette ère
N’a été qu’une grande atmosphère,
Une continuelle transformation,
L’homme s’adapte aux situations,
Les eaux se divisent
Les sols frémissent
Ils éclatent, se découpent
Les volcans explosent, crachent
Les îles montent ou s’enfouissent
Sans cesse la planète se redessine.
Les hommes créent les arts
Ils s’inspirent de la nature
Les styles musicaux en rupture
L’art plastique l’éthique pare,
Le dessin, la peinture sans brisure
Pierre, argile, métal pour la sculpture,
Les métaux sont fondus caricatures,
Verres soufflés beauté du guépard
Les arts passionnent accaparent.
Notre ère est également sulfureuse,
Les découvertes des humains :
Technologie, la médecine fluctueuse,
Les déplacements d’humains
L’imprimerie l’impérieuse
Le nucléaire efface les surlendemains
Enfin, le retour à la nature singulière,
L’écologie n’est plus pour demain.
Notre ère c’est la plus belle des ères passées,
Pour sure pas de contestation possible,
Il n’y a pas de connaissance d’autres passés.
Il y eut les guerres,
Il y eut les pantalonnades,
Il y eut les libertades
Il y eut les amours
Il y eut les familles
Il y eut les esclaves
Il y eut les serviteurs
Il y eut des dirigeants
Cette ère est révolution
Évolution
Innovation
Solution
Sans pour autant être raisonnable.
Alumacom
15 novembre 2016