Nostalgie, nostalgie
La nostalgie du passé
Inoubliable
Ce présent si solitaire
Oppressant
Cette candeur d’antan
S’efface.
Nostalgie, nostalgie
Amie frontalière
Va au loin !
Mon âme s’échappe
Mélancolie
Mon enthousiasme s’envole
La déprime
L’amour, la maladie, la mort
La tristesse.
Nostalgie, nostalgie
Amie frontalière
Va au loin !
Le remord étreint
L’ennui
Le cormoran monte plane
Le pervers
La mer d’amour amers
Regrets
Nostalgie, nostalgie
Amie frontalière
Va au loin !
Le destin s’érige sous le toit
L’espoir.
Solidaire en gîte divin
Aspiration.
Souvenirs des joies passés
Souhait.
Nostalgie, nostalgie
Amie frontalière
Va au loin !
Amour que dis-tu
Le passé nous rattrape sans crier gare
Les roses viennent de l’aubépine
Son bourgeon velouté pose son regard
Vers la fleur de de la vigne voisine
L’esprit du soleil baille sans égard.
L’amour comme les bulles de savon,
Glisse s’envole vers les nymphes,
L’espérance d’un futur nous devons
Accepter l’idée incolore de la lymphe
Cédant à l’ivresse d’un accordéon.
L’amour d’un jour est une fleur,
Cette belle de jour s’offre au soleil
S’ouvre à la vue de son souffleur
Son parfum envoûtant est sans pareil,
Pour son galant au charme persifleur.
La voile d’un amour dépassée
Ces chérubins la lyre sur le dos
Dansent au son du souvenir passé.
Jusqu’au matin les bandeaux
Se transforment en petits cadeaux.
L’amour d’un jour se trouve,
Là où l’on ne l’attend pas,
Il frôle comme une louve,
Son cœur recherche l’appât
Le fiévreux dans les douves.
Aimer son prochain comme soit même,
Nous dits les évangiles très sérieusement
La subtilité n’est pas pour lui même
Pas à pas l’amour glisse harmonieusement,
Pas à pas au rythme d’un Requiem.
2018
Si ton nom …
Si ton nom…
Était une fleur
Je serais la rose du camélia
Tes feuilles me caresseraient
Tes pétales m’envoûteraient.
Si ton nom…
Était un légume
Je serais un concombre
Et me coucherais sur le sol
Ces feuilles le protègeraient.
Si ton nom…
Étais un fruit
Je serais un pruneau
Il me revitaliserait sûrement
Dans l’Armagnac il marinerait.
Si ton nom…
Était un hymne
Je serais celui de l’amour
Des Caresses et des cymbales
Criant au ciel tout mon amour.
Si ton nom…
Était une danse
Tu serais dans mes bras
La tête contre mon épaule
Langoureuse à souhait.
Si ton nom …
Etait un chant,
Il serait le cri de mon cœur,
Mélodieux et enchanteur
Il porterait toute notre vie
Si ton nom…
Etait liberté
Il serait la conscience
Incorruptible et honorable
Dans le respect des autres.
Si ton nom…
Etait fraternité
L’amitié serait amabilité
Les secours seraient automatiques
La vie ne serait que plus agréable.
LA PHOTO
Curieuse photo de cet étang
La nuit s’approche
Le petit chemin s’arrête
Des flacons apparaissent
De pêcheurs ou de promeneurs
Ils détournent son parcourt
Curieuse photo de cet étang
Tel un miroir des objets
Apparaissent sortant de l’eau
Le ciel lourd nuageux
Le soleil se cache
Les vaguelettes s’activent
Curieuse photo de cet étang
Quel est donc cette nébuleuse
Cette blancheur montante
Tel un fantôme sorti des eaux ?
Ces arbres semblent la connaître
Ils s’agitent au gré du vent
Mim Nanou 75 8 août 2008
La fin de l’hiver et le soleil
En hiver lorsque le soleil dit bonjour,
Ma montagne transpire le jour
Les gouttes glissent sur la pinède
Les branches salut les vélanèdes
Leurs chapeaux tels des abat-jours
Relatent leur nuit dans les carrefours
Où s’ébrouasse les palmipèdes,
Chacun recherche leur remède.
Le sol bosselé au reflet nacré soupire,
Le gel de la nuit la fait s’assoupir
Les fleurs aux lèvres boudeuses
Posées par leurs dames brodeuses
Elles s’entrouvrent sous l’empire,
Des présages espérant s’assoupir.
Les moutons bêlent la quémandeuse
Les bouquetins courent après la voleuse
Ils décident de pourchasser et courir
C’est alors que le ciel voulu s’ouvrir.
L’aurore est l’instant de la fête journalière
Le soleil leur dit bonjour d’une belle manière
Il s’éveille voluptueusement doucement
Il monte câlin rougissant amoureusement.
Il s’étire malicieusement de façon familière
Réveillant la nature vibrante en joaillière
Les oiseaux fébriles et grelottant prudemment,
Egrainent leurs notes tristes plaintivement
Le gazon se dresse enfin sous la bruyère,
Protégeant ses pousses vertes en ouvrière.
Les premières fleurs lèvent la tête.
Le sapin triste n’est plus de la fête
Le soleil darde ses rayons pour la défaite
L’homme est lui-même un trouble-fête
Son chapeau souligne sa tristesse.
Se dressent et salut avec délicatesse.
A la mi-journée elle est insatisfaite
Il n’a plu ces gentilles nymphettes
Les perce-neiges en belles altesses
Salut avec déférence la poétesse.
Le soleil dit bon appétit avec désir
Les rouges-gorges rougissent de plaisir
La source s’agite chante l’Eaubonne
Le pêcheur sourient la prise est bonne,
Le saumon se débat hélas ne peut choisir
Le visage du vilain laisse cramoisir
Les fruits naissants tâtent espionnent
Les bonnes poires en sont championnes
Les rougeurs s’amusent au son de la lyre
Le soleil quitte l’hiver en plein délire.
Les castagnettes claironnent les bonbonnes
L’arrivée de l’écureuil joue du trombone.
Les salades timides se réveillent
Le lapin allègrement surveille
L’aigle royal en fit son repas
L’hiver rigoureux passe pas à pas
Le soleil quitte le jour et veille
Son regard louche sur la bouteille
Ce repas n’a rien d’épiscopat
Cependant l’œil est un compas
Le ciel baille aux corneilles
Attendant le réveille du roi soleil.
Les pêcheurs recherchent la peinture
Ils l’ont dans l’escarcelle à la ceinture
L’ami hausse les épaules dans cette affaire
De leurs prises il n’en a que faire.
Le regard de l’ami soleil rit des caricatures
Il souffle légèrement sur les signatures
Il suggère un semblant d’aurifère
La nature s’endort sans somnifère.
Les reflets de la lune posent sa couture.
La myriade d’étoiles fierté de la créature.